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Dominique Le Tourneau - Page 60

  • Sainteté et maternité divine de Marie

    Marie était heureuse parce qu'avant même de l'enfanter elle porta le Maître en son sein. Vois si ce que je dis n'est pas vrai. Comme le Seigneur passait au milieu des foules qui le suivaient et opérait des miracles, une femme s'écria : « Heureux le sein qui t'a porté » (Luc 11, 27). Et le Seigneur, pour qu'on ne recherche pas le bonheur de la chair, qu'a-t-il répondue ? « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) ! Marie elle-même était donc plus heureuse parce qu'elle écouta et garda la parole de Dieu ; elle garda la Vérité en son esprit plus que la chair en son sein. Le Christ est Vérité ; le Christ est chair ; le Christ Vérité fut dans l'esprit de Marie, la chair du Christ dans le sein de Marie ; mais ce qui est dans l'esprit est plus grand que ce qui est porté dans la chair.

    Saint Augustin, Sermo Denis 25, 7 (il est un des premiers à établir le lien entre la sainteté et la maternité divine de Marie).

     

  • Le péché est stérile

    Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,

    Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.

     

    Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.

     

     

  • Le jeûne comme réponse au diable

    Dragon, il a précipité Adam du paradis ; lion, il a persécuté l'Église selon le mot de Pierre : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pierre 5, 8). Ne va pas croire que le diable a perdu sa malice : c'est quand il flatte qu'il faut s'en méfier le plus. Mais au milieu de toutes ses embûches et de toutes ses tentations, qu'avons-nous à faire sinon ce que nous venons d'entendre dans le psaume : « Pour moi, lorsqu'ils me tourmentaient, je me couvrais d'un sac et j'humiliais mon âme dans le jeûne » (Psaume 34, 13). Il y a quelque pour exaucer, n'hésitez pas à prier ; mais celui qui exauce demeure au-dedans de vous.


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 1, p. 549.

     

  • Ne pas toucher à l'Eucharistie

    On ne saurait tolérer qu'un particulier touche de sa propre autorité aux formules dont le Concile de Trente s'est servi pour proposer à la foi le mystère eucharistique. C'est que ces formules, comme les autres que l'Église adopte pour l'énoncé des dogmes de foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture, ni à une phase déterminée du progrès scientifique, ni à telle ou telle école théologique ; elles reprennent ce que l'esprit humain emprunte à la réalité par l'expérience universelle et nécessaire; et en même temps ces formules sont intelligibles pour les hommes de tous les temps et de tous les lieux.


    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965.

     

  • Le Dieu des chrétiens

    Nabuchodonosor déclare : « Je vais édicter un décret pour toutes les tribus et les langues de toute la terre. » Quel décret ? « Tous ceux qui blasphèmeront le Dieu de Sidrac, de Misac et d'Abdénago seront mis à mort, et leur maison sera détruite. » Voilà comment a sévi un roi étranger pour qu'on ne blasphème pas le Dieu d'Israël qui avait pu délivrer les trois jeunes gens des flammes, et ils ne veulent pas que les rois chrétiens sévissent parce qu'on exorcise le Christ qui délivre, non pas trois jeunes gens, mais l'univers entier avec les rois eux-mêmes des flammes de la géhenne ! Car ces trois jeunes gens, mes frères, ont été délivrés d'un feu temporel. Le Dieu des Macchabées n'est-il pas le même que celui des trois jeunes gens ? Il a délivré ceux-ci des flammes, les autres ont pertdu la vie corporelle dans les tourments du feu, mais leur âme est demeurée attachée aux préceptes de la Loi. Les uns ont été délivrés d'une manière éclatante, les autres ont été couronnés secrètement.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 11, 14, p. 623.

     

  • Le démon

    Le démon

    Diables.jpgPrends garde ! Il est ton ennemi et ton rival dans la nuit qui guette et qui t'attend ! C'est à lui que tu auras à faire ! C'est lui, cet amant jamoux de l'Âme humaine, c'est lui, cet ennemi, cet affamé de l'Âme humaine, il mord dedans ! C'est lui, ce gardien qui la garde ! Comme un chien est affamé de viande, le démon, c'est ainsi qu'il est affamé de l'Âme humaine ! Et comme l'odeur de la viande, c'est ainsi que sur tout homme et sur toute femme nés de la femme il flaire en bavant de désir cet odeur du péché originel.

     

    Azarias (archange saint Raphaël) à Tobie, P. Claudel, L'histoire de Tobie et de Sara, Théâtre, tome II, Paris, nrf, Bibilothèque de La Pléiade, 1948, p. 1164.

     

  • La chasteté

    Il est de première importance de retrouver cette vertu à notre époque. La chasteté nous aide à harmoniser toutes les dimensions de notre sexualité et à vivre ainsi dans la joie, conformément à la volonté de Dieu. Parce que la chasteté exige la pratique de l'autodiscipline, elle est aussi un don de l'Esprit Saint qui habite nos corps comme un temple.


    Jean-Paul II, Discours aux jeunes, à Maseru (Lesotho), 15 septembre 1988.

     

  • Ne pas se séparer de l'Église

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    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.

     

    Saint Jean Chrysostome.

     

  • La parenté spirituelle avant la parenté charnelle

    Que nous enseigne-t-il par là, sinon à placer notre parenté spirituelle avant notre parenté charnelle et que les hommes sont heureux, non pas du fait qu'ils sont liés par la chair à des juestes et à des saints, mais du fait que, par leur soumission et leur imitation, ils son attachés à leur doctrine et à leurs mœurs ? Marie a donc été plus heureuse de recevoir la foi du Christ que de concevoir la chair du Christ. En effet, à qui disait : « Heureux le sein qui t'a porté », le Christ lui-même a répondu : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 27-28).

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, notes par M.-F. Berrouard, p. 906.

     

     

  • Visite au saint-sacrement

    31.Hauterive.EgliseStPaul.Maitreautel.jpgVisite au saint-sacrement

     

    Qu'au cours de la journée 1es fidèles ne négligent point de rendre visite au Saint Sacrement, qui doit être conservé en un endroit très digne des églises, avec le plus d'honneur possible, selon les lois liturgiques. Car la visite est une marque de gratitude, un geste d'amour et un devoir de reconnaissance envers le Christ Notre-Seigneur présent en ce lieu.

     

    Paul VI, enc. Mysterium Dei, 3 septembre 1965.