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vérité - Page 3

  • Un jeu sur le sida

    COMITE URGENCE PAPE - SIDA
    Ce que le Pape a vraiment dit
    Le Pape et le Sida - Petit exercice pratique
    Simples fidèles catholiques, nous prenons l’initiative d’agir dans l’urgence faire entendre une parole de raison au cœur de la tourmente médiatique. Puisqu’il est dit que la parole du pape est incompréhensible, voici un exercice pédagogique et non polémique qui permet de mieux la comprendre

    ETAPE 1 : LISEZ CETTE PHRASE
    1 Ce qu’on a uniquement retenu
    “ (...) on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire,
    cela risque d’augmenter le problème.
    ETAPE 2 : LISEZ CE TEXTE
    Ce que le
    pape a dit        Benoît XVI : Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades... Je dirais que ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans le Pape double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution me semble très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.
    Source : salle de presse du Saint-Siège (traduction La Croix)


    Posez-vous 1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la même manière après la 2ème étape?
    2 questions 2. Qu’arrive-t-il lorsqu’on isole un morceau de phrase d’un propos global ?

    ETAPE 4 : QUESTION FINALE
    Sachant que :
    - L’Église catholique connaît la réalité du Sida sur le terrain (25% des structures s’occupant des sidéens sont catholiques).
    - Le pape est un homme de très haut niveau intellectuel et spirituel qui connaît très bien à la fois la pâte humaine et la question du Sida.
    Répondez à la question suivante :
    Finalement, les propos du pape ne méritent-ils pas qu’on leur accorde un minimum de considération et de réflexion ?
    Comité Urgence Pape-Sida - Contact presse : Guillaume de Prémare - 06 74 40 61 04

  • L'absence de verite = misere

    Argentine.VillagedePurmamarca.provinceJuluy.jpgL'absence de vérité est la véritable misère de l'homme. Elle fausse notre agir et nous monte les uns contre les autres parce que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes, nous sommes étrangers à nous-mêmes, coupés du fond de notre être, de Dieu. Quand la vérité se donne, c'est une libération de ces « aliénations » et donc de ce qui sépare ; une référence commune apparaît, qui ne fait violence à aucune culture, mais conduit chacun à son cœur propre puisque, en fin de compte, chacune est attente de la vérité. Il ne s'agit pas d'une uniformisation des cultures, au contraire : lorsque la vérité se manifeste, l'opposition peut alors devenir complémentarité parce que, ordonnée par rapport à une référence commune, chaque culture peut déployer sa propre fécondité.

    Joseph Ratzinger (Benoît XVI), Foi, vérité, tolérance, Parole et Silence, 2005, p. 68.

     

     

  • le chemin de la vie

    BXVI.ParvisND.Jeunes.12.09.08.jpegTous, vous cherchez à aimer et à être aimés ! C'est vers Dieu que vous devez vous tourner pour apprendre à aimer et pour avoir la force d'aimer. L'Esprit, qui est Amour, peut ouvrir vos cœurs pour recevoir le don de l'amour authentique. Tous, vous cherchez la vérité et vous voulez en vivre, en vivre réellement ! Cette vérité, c'est le Christ. Il est le seul Chemin, l'unique Vérité et la vraie Vie.

     

    Benoît XVI, Message aux jeunes, Paris, 12 septembre 2008.

  • 14 septembre : l'absence de verite

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    L'absence de vérité

     

    L'absence de vérité est la véritable misère de l'homme. Elle fausse notre agir et nous monte les uns contre les autres parce que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes, nous sommes étrangers à nous-mêmes, coupés du fond de notre être, de Dieu. Quand la vérité se donne, c'est une libération de ces « aliénations » et donc de ce qui sépare ; une référence commune apparaît, qui ne fait violence à aucune culture, mais conduit chacun à son cœur propre puisque, en fin de compte, chacune est attente de la vérité. Il ne s'agit pas d'une uniformisation des cultures, au contraire : lorsque la vérité se manifeste, l'opposition peut alors devenir complémentarité parce que, ordonnée par rapport à une référence commune, chaque culture peut déployer sa propre fécondité.

     

    Joseph Ratzinger (Benoît XVI), Foi, vérité, tolérance, Parole et Silence, 2005, p. 68.

     

     

  • Benoit XVI demande des prieres

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    Benoît XVI demande des prières

     

    Une des caractéristiques fondamentales du pasteur doit être d’aimer les hommes qui lui ont été confiés, comme les aime le Christ, au service duquel il se trouve. «Sois le pasteur de mes brebis», dit le Christ à Pierre, et à moi, en ce moment. Être le pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie: donner aux brebis le vrai bien, la nourriture de la vérité de Dieu, de la parole de Dieu, la nourriture de sa présence, qu’il nous donne dans le Saint-Sacrement. Chers amis – en ce moment je peux seulement dire: priez pour moi, pour que j’apprenne toujours plus à aimer le Seigneur. Priez pour moi, pour que j’apprenne à aimer toujours plus son troupeau – vous tous, la Sainte Église, chacun de vous personnellement et vous tous ensemble. Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres.

     

    Benoît XVI, Homélie d'installation, 24 avril 2005.

  • 16 aout : la Sainte Trinite

    allegorietrinitaire.Dieurassembleetprotegepeuplepargracecrucifie.jpgÔ Trinité éternelle, vous êtes vraiment un océan profond, où plus je cherche, plus je trouve, et plus je trouve plus je cherche. Vous me rassasiez, sans me faire dire jamais, c’est assez ; car, dans votre abîme, vous comblez mon âme, en la laissant toujours affamée. Elle a soif de vous, ô Trinité éternelle, et c’est dans votre lumière qu’elle désire vous voir, vous lumière. Comme le cerf soupire après les sources d’eau vive, ainsi mon âme désire quitter ce corps enténébré, pour contempler la vérité de votre être. Combien de temps encore votre face restera-t-elle cachée à mes regards ? Ô Trinité éternelle ! feu et abîme de charité, dissipez bien vite le nuage de mon corps. Car la connaissance que vous m’avez donnée de vous me presse sous l’attrait de votre vérité.

    Bienheureux Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 355.

     

     

  • 4 mai : encore Marie

    517041540.jpgCantique à la Vierge Marie (3)


    Les pommettes de ses deux joues rosissent à peine,

    Surprise de savoir qu’on la proclame reine.

    Tout lui apparaît sous un jour si naturel

    Qu’elle entend le message, et voit ce qu’il recèle.


    Immaculée dans sa conception, ornée

    D’une sainteté hors pair, elle est qualifiée

    Pour aimer le vouloir divin, se prosterner

    Et accepter de mettre au monde un crucifié.


    La Vierge se surprend, mais ne s’emballe pas :

    Elle se tasse en se faisant toute petite,

    Dans la dilection de Dieu elle s’abrite

    Pour s’assurer que c’est bien un divin appât.


    L’univers, même le temps, suspendent leur vol.

    Partout, chacun retient sa respiration

    En voyant s’accomplir cette aspiration

    Des pécheurs, désireux de prendre leur envol.


    L’espoir du monde se concentre à Nazareth,

    Il dépend d’un mot, d’un seul, que doit prononcer

    Myriam, et aussi de ce qu’elle veuille admettre

    La vérité de ce qui lui est annoncé.

  • 16 avril : annoncer l'Evangile

    2015802521.jpgDe tout évangélisateur on attend qu’il ait le culte de la vérité, d’autant plus que la vérité qu’il approfondit et communique n’est autre que la vérité révélée et donc, plus que tout autre, parcelle de la vérité première qu’est Dieu lui-même. Le prédicateur de l’Évangile sera donc quelqu’un qui, même au prix du renoncement personnel et de la souffrance, recherche toujours la vérité qu’il doit transmettre aux autres. Il ne trahit jamais ni ne dissimule la vérité par souci de plaire aux hommes, d’étonner ou de choquer, ni par originalité ou désir d’apparaître. Il ne refuse pas la vérité. Il n’obscurcit pas la vérité révélée par paresse de la rechercher, par commodité, par peur. Il ne néglige pas de l’étudier. Il la sert généreusement sans l’asservir.

    Paul VI, exhortation apostolique sur l'annonce de l'Évangile, n° 78.

  • 30 mars : faire confiance a Dieu

    Ô homme, tu es l'ouvrier de Dieu : le temps de la récompense viendra plus tard.540164246.jpg Quelle prétention d'exiger le salaire avant le travail ! Un ouvrier vient travailler chez toi, lui donnes-tu le salaire avant que l'ouvrage ne soit terminé ? Tu suspecterai sa loyauté s'il te disait : « Paye-moi d'abord, et je travaillerai ensuite. » Ce langage t'indignerait : pourquoi ? Parce que cet ouvrier n'a pas eu confiance en toi, homme sujet au mensonge. Comment Dieu ne s'indignerait-il pas, quand tu n'as pas confiance en la Vérité même ! Ce qu'il t'a promis, il te le donnera, car c'est la Vérité qui a promis. Craindrais-tu qu'il n'ait pas, par hasard, de quoi donner , Il est tout-puissant. Que Lui-même ne soit plus là pour donner ? Il est immortel. Que quelqu'un vienne à lui succéder ? Il est à perpétuité. Sois tranquille. Tu veux que ton ouvrier te fasse crédit toute la journée ; fais crédit à Dieu toute ta vie ; ta vie, elle n'est qu'un moment pour Dieu.

    Saint Augustin, En. super psalmos, in XXXV, 13.

  • 27 fevrier : la colere de Dieu

    adf3cc26eb00dd90b84eff971bc6f5c7.jpg    Quand saint Paul écrit aux Romains 1, 18 : « La colère de Dieu se manifeste du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive... », on pourra, on devra dire - en tenant compte bien sûr de ce que le mot colère est une métaphore, un anthropomorphisme - que la colèrede Dieu est identique à son amour. Mais on aura seulement commencé de mettre les choses au point. Il faudra franchir un pas de plus, pour dire que la colère de Dieu, c'est son amour méconnu, tandis que la bienveillance ou la grâce de Dieu, c'est son amour reconnu : sans quoi on n'aura fait que passer de l'anthropomorphisme à l'agnosticisme, du vide au vide.

     

        Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 62.