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afrique

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • L'Afrique aux Africains

    Non à la pensée par procuration

     

    Nous disons enfin que Dakar.port.jpgles Africains ont la capacité de penser par eux-mêmes, aussi bien les problèmes qui les concernent que ceux de toute l'humanité. Nous déplorons et dénonçons le crime, venant du fond des âges, où l'on traitait nos frères et nos sœurs en marchandises et en « biens meubles » (Le Code Noir, Art. 44), et qui aujourd'hui consiste à s'acharner à penser pour nous, à parler pour nous, à faire à notre place sans doute parce qu'on ne nous croit pas en mesure de le faire par nous-mêmes. Peut-être dira-t-on que c'est à des Communicateurs africains qu'habilement, on confie la sale besogne de jouer aux pitres pour amuser le monde et rendre l'Afrique doublement pitoyable : non seulement matériellement, mais aussi moralement. Mais il n'y a pas que ces Africains ignorants des structures anthropologiques les plus solides et des valeurs morales les plus sûres de l'Afrique qui soient à même de parler au nom du continent. Nous, évêques de l'Église catholique de l'espace Cerao, exigeons qu'on cesse de penser pour nous, de pousser l'Afrique de la rue à parler au nom de l'Afrique et amuser la galerie aux dépens de nos peuples. Nous exigeons que pour parler de l'Afrique, l'on respecte les valeurs essentielles, sans lesquelles l'homme n'est plus l'homme, et qui sont synthétisées dans la dignité de tout homme créé à l'image de Dieu. Oui à la suite du Concile Vatican II, nous réaffirmons que « sans le Créateur, la créature s'évanouit tout simplement ». Nous remercions le Saint-Père d'avoir fait du Dieu d'Amour et de la foi en lui la priorité des priorités pour notre temps. C'est bien l'illusion qu'il puisse y avoir une autre priorité, qui a créé la situation paradoxale et violente, où l'on prétend être responsable de nous, tout en mettant à sac ce que nous avons de plus vital : notre relation de foi, d'espérance et d'amour avec le Dieu vivant, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, et notre vie morale.

     

    Abidjan, le 27 mars 2009

     

    Théodore Adrien Cardinal SARR

    , président de la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest

  • Les Africains et le sida

    Les Africains et le sida

    Congo.Kinshasa.jpgBLAISE COMPAORÉ, Président du Burkina Faso
    Président du Comite national de lutte contre le sida
    L’Église n’est pas isolée
    « L’Église n’a pas le monopole de l’abstinence ! En tant que chef de l’État, j’ai pris des engagements dans ce sens depuis 2002 dans le cadre de la campagne «C’est ma vie». L’objectif était de mettre les gens devant leurs responsabilités. Parmi les engagements proposés, certains faisaient directement appel à l’abstinence. »
    La position de l’Église est reconnue en Afrique
    « Les Français aiment la polémique, c’est leur côté gaulois ! Certains critiquent la position de l’Eglise en prétendant défendre les Africains. Soit. Mais la plupart n’ont jamais mis les pieds chez nous ! Je leur conseille de venir faire un séjour au Burkina. Chez nous, l’imam, le prêtre et le chef coutumier travaillent de concert : tous ont l’ambition d’affronter le même mal. Se focaliser sur le préservatif, c’est passer à côté du problème du sida. »
    L’action de l’Église est reconnue en Afrique
    « Beaucoup de gens ignorent le travail de l’Église en Afrique. En France, l’intelligentsia ne comprend pas cette proximité avec les responsables catholiques. Chez nous, l’Église est d’abord synonyme d’écoles et de dispensaires. Le débat sur le sida n’est pas théorique, il est pratique. L’Église apporte sa contribution. Si l’abstinence est un moyen de prévention, nous n’allons pas nous en priver ! »
    Résister aux organismes internationaux
    « Face aux organismes internationaux, il faut savoir résister. On peut nous conseiller, mais pas faire à notre place. [...] Les Européens n’éprouvent pas le danger du sida de la même manière que nous. Pour les Burkinabés, le danger est immédiat. La pandémie est une réalité visible, elle frappe votre famille, vos amis les plus proches. En Europe, vous avez peut-être le loisir de faire des thèses pour ou contre la morale. Au Burkina, nous n’avons pas le temps. »
    Décalage entre les médias et la réalité
    « Il y a souvent un gouffre entre ce que disent les médias et ce qui se passe sur le terrain. En Afrique, nous vivons avec le sida au quotidien. Le débat sur le préservatif, tel que vous le présentez, ne nous concerne pas. »
    Source : Famille Chrétienne

    MGR THEODORE-ADRIEN SARR
    Archevêque de Dakar
    L’Église contribue à la prévention du Sida
    « Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l’abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons
    à la prévention contre le sida. »

    MGR SLATTER
    Évêque en Afrique du Sud
    Encourager la fidélité dans le mariage
    « L’Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l’épidémie du SIDA au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l’élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. »

    Pour soutenir le Comité Urgence Pape - Sida : urgence-pape@live.fr

  • Un jeu sur le sida

    COMITE URGENCE PAPE - SIDA
    Ce que le Pape a vraiment dit
    Le Pape et le Sida - Petit exercice pratique
    Simples fidèles catholiques, nous prenons l’initiative d’agir dans l’urgence faire entendre une parole de raison au cœur de la tourmente médiatique. Puisqu’il est dit que la parole du pape est incompréhensible, voici un exercice pédagogique et non polémique qui permet de mieux la comprendre

    ETAPE 1 : LISEZ CETTE PHRASE
    1 Ce qu’on a uniquement retenu
    “ (...) on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire,
    cela risque d’augmenter le problème.
    ETAPE 2 : LISEZ CE TEXTE
    Ce que le
    pape a dit        Benoît XVI : Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades... Je dirais que ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans le Pape double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution me semble très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.
    Source : salle de presse du Saint-Siège (traduction La Croix)


    Posez-vous 1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la même manière après la 2ème étape?
    2 questions 2. Qu’arrive-t-il lorsqu’on isole un morceau de phrase d’un propos global ?

    ETAPE 4 : QUESTION FINALE
    Sachant que :
    - L’Église catholique connaît la réalité du Sida sur le terrain (25% des structures s’occupant des sidéens sont catholiques).
    - Le pape est un homme de très haut niveau intellectuel et spirituel qui connaît très bien à la fois la pâte humaine et la question du Sida.
    Répondez à la question suivante :
    Finalement, les propos du pape ne méritent-ils pas qu’on leur accorde un minimum de considération et de réflexion ?
    Comité Urgence Pape-Sida - Contact presse : Guillaume de Prémare - 06 74 40 61 04

  • 29 fevrier :

    d29e3ee61e0c731d1153cf3e8f049052.jpeg     Puisque cette année présente la particularité d'un mois de février avec 29 jours, voici une particularité, rapportée par mon grand-père à propos des femmes d'une tribu Touareg :

        "La suprême élégance pour les femmes de haute lignée est d'avoir le plus d'embonpoint possible ; pour l'acquérir on leur donne une nourriture appropriée, c'est ainsi qu'elles se gavent de vingt à trente litres de lait par jour, toute leur peau en est distendue, celle du ventre retombe comme un tablier, elles se déforment jusqu'à devenir de véritables monstres adipeux et à se transformer en épouvantail ! Comment s'expliquer cette mode alors que les hommes tiennent à garder une silhouette fine et élancée ? Sans doute veulent-elles ainsi faire l'étalage de leur richesse en montrant qu'ils ont les moyens de suralimenter leurs compagnes. En fait, la graisse, luxe suprême chez eux, serait comme les colliers de perles ou les rivières de diamants dont se parent les femmes fortunées de nos pays."

        A. Laibe, Un officier au pays des hommes voilés (notes de route 1908-1912), Paris, Mémoires d'Hommes, 2007, p. 153.

  • 20 aout : le sang des martyrs

    cde9d0ca6767214542c6ff7f8dc7eb21.jpgVers la fin de l'Appel des Armes, Nangès, qui, bien qu'en allant à la messe, n'est « pas très fort sur ce chapitre », pense à la mort d'un camarade tombé au combat et, dans sa grande peine, une consolation lui venait. Car il croyait que le sang des martyrs de l'Afrique était utile. Sa conviction était que rien n'est perdu dans le monde, que tout se reporte et se retrouve au total ; ainsi tous les actes sublimes des héros formaient pour lui une sorte de capital commun dont les intérêts se reversaient obscurément sur des milliers d'âmes inconnues.

    Daniel-Rops, Psichari, Paris, 1942, p. 134-135.