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parole de dieu

  • Marie est bienheureuse

     

    C'était dire : Ma Mère elle-même, que vous avez appelée bienheureuse, est heureuse parce qu'elle garde la parole de Dieu : non point parce qu'en elle la Parole « s'est faite chair et a habité parmi nous » (Jean 1, 14), mais parce qu'elle garde cette même Parole de Dieu par qui elle a été faite et qui, en elle, s'est faite chair.


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études  augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 3, p. 455.

     

  • Sainteté et maternité divine de Marie

    Marie était heureuse parce qu'avant même de l'enfanter elle porta le Maître en son sein. Vois si ce que je dis n'est pas vrai. Comme le Seigneur passait au milieu des foules qui le suivaient et opérait des miracles, une femme s'écria : « Heureux le sein qui t'a porté » (Luc 11, 27). Et le Seigneur, pour qu'on ne recherche pas le bonheur de la chair, qu'a-t-il répondue ? « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) ! Marie elle-même était donc plus heureuse parce qu'elle écouta et garda la parole de Dieu ; elle garda la Vérité en son esprit plus que la chair en son sein. Le Christ est Vérité ; le Christ est chair ; le Christ Vérité fut dans l'esprit de Marie, la chair du Christ dans le sein de Marie ; mais ce qui est dans l'esprit est plus grand que ce qui est porté dans la chair.

    Saint Augustin, Sermo Denis 25, 7 (il est un des premiers à établir le lien entre la sainteté et la maternité divine de Marie).

     

  • La primauté de la Parole de Dieu

    75.05.Galande.JPGLa primauté de la Parole de Dieu

    Inclinons-nous devant Dieu, sans protester, même si ce qu'Il nous dit paraît contraire à notre raison et à notre intelligence; sa parole doit prévaloir sur celles-ci. Agissons de même à l'égard du Mystère (I'Eucharistie), sans nous arrêter à ce qui tombe sous les sens mais en adhérant à ses paroles, car sa parole ne peut tromper.

    Saint Jean Chrysostome, In Matth., hom. 82, 4.

     

  • La valeur du dimanche

    La valeur du dimanche

    Je voudrais donc insister, à la suite de la lettre Dies Domini, pour que la participation à l'Eucharistie soit vraiment, pour tout baptisé, le cœur du dimanche. Il y a là un Rome.StLouisFrancais.MaitreAutel.JPGengagement auquel on ne peut renoncer et qu'il faut vivre, non seulement pour obéir à un précepte, mais parce que c'est une nécessité pour une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente. Nous entrons dans un millénaire qui s'annonce comme caractérisé par un profond mélange de cultures et de religions, même dans les pays de christianisation ancienne. Dans beaucoup de régions, les chrétiens sont, ou sont en train de devenir, un « petit troupeau » (Lc 12,32). Cela les met face au défi de témoigner plus fortement des aspects spécifiques de leur identité, et bien souvent dans des conditions de solitude et de difficultés. Le devoir de la participation eucharistique chaque dimanche est l'un de ces aspects. En réunissant chaque semaine les chrétiens comme famille de Dieu autour de la table de la Parole et du Pain de vie, l'Eucharistie dominicale est aussi l'antidote le plus naturel à la dispersion. Elle est le lieu privilégié où la communion est constamment annoncée et entretenue. Précisément par la participation à l'Eucharistie, le jour du Seigneur devient aussi le jour de l'Église,22 qui peut exercer ainsi de manière efficace son rôle de sacrement d'unité.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 36.

     

  • Benoit XVI demande des prieres

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    Benoît XVI demande des prières

     

    Une des caractéristiques fondamentales du pasteur doit être d’aimer les hommes qui lui ont été confiés, comme les aime le Christ, au service duquel il se trouve. «Sois le pasteur de mes brebis», dit le Christ à Pierre, et à moi, en ce moment. Être le pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie: donner aux brebis le vrai bien, la nourriture de la vérité de Dieu, de la parole de Dieu, la nourriture de sa présence, qu’il nous donne dans le Saint-Sacrement. Chers amis – en ce moment je peux seulement dire: priez pour moi, pour que j’apprenne toujours plus à aimer le Seigneur. Priez pour moi, pour que j’apprenne à aimer toujours plus son troupeau – vous tous, la Sainte Église, chacun de vous personnellement et vous tous ensemble. Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres.

     

    Benoît XVI, Homélie d'installation, 24 avril 2005.