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théologie - Page 9

  • 16 octobre : premier anniversaire

    Il y a un an, paraissait en librairie mon livre Les mots du christianisme. Catholicisme — Orthodoxie — Protestantisme, publié par Fayard.
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    Voici un florilège de commentaires :

    « Ce monument de science et d’érudition, dense et maniable, vient à son heure et deviendra vite l’un des usuels les plus consultés de nos bibliothèques » (Bernard Barbiche, Revue d’Histoire de l’Église de France 92 (2006), n° 228)

    « Un outil indispensable pour tous ceux que leur travail ou leurs études mettent en contact avec la culture chrétienne » (N. S. ,La Croix, 27 octobre 2005)

    " Signalons une intéressante innovation de l'auteur: des références artistiques. […] Souhaitons que l'ouvrage devienne l'outil incontournable qu'il mérite de devenir " (Aventures et dossiers secrets de l'Histoire, septembre 2006)

    « Pour les amateurs d’art et tout simplement les lettrés, ceux qui respirent la culture, il est l’instrument qui permet de retrouver la signification de notre langage et de ce qui en découle » (Bertrand Galimard Flavigny, Les Petites Affiches, 25 avril 2006)

    « Un des grands intérêts de ce travail est de clairement distinguer les trois principales branches du christianisme, lorsque cela est nécessaire. Mais aussi d’être érudit en même temps que clairement accessible, et d’offrir de brillantes surprises » (La Presse littéraire, février 2006)

    " Un gros et foisonnant dictionnaire, infiniment plus complet […] et incomparablement plus sérieux que tous les manuels de culture religieuse à usage d'étudiants (et même de professeurs) " (Cl. Barthe, Catholica, automne 2006)

    « Il faudra offrir ce dictionnaire à nos grands adolescents pour qu’ils complètent leur propre culture chrétienne et ne se contentent pas de notions vagues, imprécises, sans consistance » (Stéphen Vallet, L’Homme Nouveau, 10 juin 2006)

    « C’est un ouvrage rédigé de l’intérieur de l’Église catholique, dans un esprit à la fois « romain » et objectif, aussi éloigné des sympathies modernistes que du penchant intégriste » (H.H., Le Bulletin des Lettres, février 2006)

    « Un outil irremplaçable qui puise à la source de trois traditions chrétiennes » (Notre Histoire, février 2006)

  • 15 octobre : sainte Thérèse d'Avila

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    Sainte Thérèse de Jésus, plus connue en France sous le nom de Thérèse d’Avila, est née en 1515 dans cette ville, et morte en 1582. Elle a réformé l’ordre du Carmel, a été une femme à la fois contemplative et d’action. La contemplative a livré le secret de sa montée vers Dieu dans des ouvrages qui ont fait d’elle un maître de la vie spirituelle et lui ont valu d’être déclarée, en 1970, docteur de l’Église : Les Fondations, Le Chemin de la perfection, Le Château intérieur ou livre des demeures, La Vie, etc.
    La fondatrice a parcouru l’Espagne pour y implanter ses monastères, ses palomares, ses « colombiers », comme elle les appelait.
    Voici un texte tiré d’un opuscule, Le Livre de la vie, dans lequel elle indique que dieu lui a fait voir qu’il faut emprunter le chemin de la très sainte Humanité de jésus pour que « la Majesté souveraine nous révèle de grands secrets ». Elle invite à ne pas chercher d’autre chemin, « même si vous êtes aux sommets de la contemplation ;car ici vous êtes en sûreté. Tous les biens nous viennent de ce Seigneur, le nôtre. Il vous instruira ; considérez sa vie, c’est le meilleur modèle ». Et elle ajoute :
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    « Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car, si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort. »
    Elle écrivait encore :
    « Que rien ne te trouble
    Que rien ne t’épouvante
    Tout passe
    Dieu ne change pas
    La patience triomphe de tout
    Celui qui possède Dieu
    Ne manque de rien
    Dieu seul suffit ! »

  • 7 octobre : Notre-Dame du Rosaire

    Aujourd’hui, 7 octobre, l’Église célèbre la Sainte Vierge sous l’invocation de Notre-Dame du Rosaire.
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    Le pape Léon XIII écrivait que, parmi ses différents titres, « le rosaire a celui-ci de très remarquable qu’il a été institué surtout pour implorer le patronage de la Mère de Dieu contre les ennemis du nom chrétien. À ce point de vue, personne n’ignore qu’il a souvent et beaucoup servi à soulager les maux de l’Église (lire la suite)

  • 2ème mystère joyeux : la Visitation

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    L’archange Gabriel ayant appris à Marie que sa cousine Élisabeth attend elle aussi un enfant dans sa vieillesse, et qu’elle « en est à son sixième mois » (Luc 1, 36), elle se rend chez elle « en hâte » (Luc 1, 39). (lire la suite)

  • Le rosaire

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    Le rosaire, du latin rosarium, "couronne", est une pratique de piété principalement diffusée par lesdominicains de sorte qu'une tradition en attribue l'origine à leur fondateur, saint Dominique (v. 1170-1221), qui l'aurait reçue directement de la Vierge Marie. (lire la suite)

  • Le mal est vaincu

    « Le Saint-Père [Jean-Paul II], à travers ses paroles et ses œuvres, nous a donné de grandes choses ; mais la leçon qu'il nous a donnée de la chaire de la souffrance et du silence est tout aussi importante. Dans son dernier livre Mémoire et identité (Rizzoli 2005), il nous a laissé une interprétation de la souffrance qui n'est pas une théorie théologique ou philosophique, mais un fruit mûri au cours de son chemin personnel de souffrance, qu'il parcourut avec le soutien de la foi dans le Seigneur crucifié. (lire la suite)

  • Le mal

    Le mal n’est pas un être abstrait, une vue de l’esprit. Il n’est pas non plus localisable : « Le mal est ici, le mal est là. » Même si le mal peut être défini comme « l’absence de bien », il faut nous rendre compte qu’il est enraciné dans l’homme, dans le cœur de l’homme, comme conséquence du péché originel qui, même effacé par le sacrement du baptême, laisse subsister une inclination au mal, appelée « concupiscence » ou « foyer du péché ».
    C’est pourquoi c’est d’abord en lui-même que l’homme doit combattre le mal. S’il s’attaque en lui aux causes du mal, il s’ensuivra que le mal régressera dans le monde. La vie morale est donc caractérisée par une certaine lutte. Cette lutte a au fond pour finalité de restaurer l’harmonie de la créature avec son Créateur et avec le monde qui l’environne, harmonie là aussi brisée par le péché originel. Et cette restauration suppose de revenir à un équilibre entre l’intelligence, la volonté et les passions, de sorte que la volonté et les passions ne s’imposent pas de façon désordonnée à l’intelligence. L’homme (et la femme, bien entendu) est ainsi appelé à développer en lui les vertus, c’est-à-dire les dispositions habituelles et fermes à bien agir, à rendre agissante la capacité faire le bien qui est inhérente à sa nature. Dans un sens négatif, cette lutte consiste aussi à se débarrasser peu à peu des défauts que nous avons, défauts qui sont à l’origine du mal que nous produisons en nous et autour de nous.
    Cette lutte est appelée ascèse, du grec askêsis, « exercice », « effort ». C’est tout exercice spirituel tendant au perfectionnement de la personne. L’ascèse inclut les pénitences et privations recherchées pour un motif spirituel, afin de combattre la concupiscence présente dans l’homme, de progresser dans la vie intérieure, d’expier et réparer ses péchés et ceux d’autrui, d’appuyer toute œuvre d’apostolat et d’imiter le Christ qui « s’est dépouillé prenant la forme d’esclave [en] devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2, 7).
    « La paix est la conséquence de la guerre, de la lutte, de cette lutte ascétique, intime, que chaque chrétien doit soutenir contre tout ce qui, dans sa vie, ne vient pas de Dieu : contre l’orgueil, la sensualité, l’égoïsme, la superficialité, l’étroitesse de cœur. Il est inutile de réclamer à grands cris la tranquillité extérieure, si le calme fait défaut dans les consciences, au fond de l’âme, parce que c’est du cœur que procèdent mauvaises pensées, meurtres, adultères, débauches, faux témoignages, blasphèmes (Matthieu 15, 19) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 73).
    Cette ascèse permet à l’homme de parcourir progressivement les trois étapes de la vie intérieure que les auteurs spirituels appellent « voie purgative », « voie illuminative » et « voie unitive ».

    (à suivre…)

  • Dieu est bon (2)

    Même dans un moment aussi dramatique que la crucifixion, la bonté de Dieu éclate au grand jour. Au lieu de paroles de haine ou de vengeance, Jésus dit à son Père : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34). Cela suffit à faire réagir un malfaiteur qui se trouvait crucifié avec lui. Il lui adresse une demande : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. Et il lui dit : (lire la suite)

  • L'Amour de la Sagesse éternelle & Grignion de Montfort

    L’Amour de la Sagesse éternelle
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    Les différentes éditions publiées des œuvres de saint Louis-Marie Grigion de Montfort (1673-1716) incluent un ouvrage intitulé L’Amour de la Sagesse éternelle. Or, l’auteur de cet ouvrage est Charles Besnard (1717-1788), Il y parle exclusivement de Dieu comme Sagesse : « La Sagesse substantielle et incréée est le Fils de Dieu, la seconde personne de la très sainte Trinité, autrement la dit Sagesse éternelle dans l’éternité et Jésus-Christ dans le temps. C’est proprement de cette Sagesse dont nous allons parler. »
    Telle n’est pas l’optique de Grignion de Montfort qui parle de la sagesse divine opposée à la sagesse du monde, comme de la pratique, à un niveau élevé, des vertus théologales de foi, espérance et charité. C’est pour lui,comme il l’écrit dans la Lettre aux Amis de la Croix, la « science savoureuse et expérimentale de la vérité qui fait voir dans le jour les mystères les plus cachés, entre autres celui de la croix […], qui renferme toute chose […], rend une âme participante de l’amitié de Dieu ».
    Selon un spécialiste contemporain, lui-même montfortain, le P. Bernard Guitteny, qui a publié un article sur le sujet dans la Revue des sciences Religieuses 78 (2004), p. 231-251, intitulé « Les successeurs de saint Louis-Marie Grignion de Montfort », l’absence de christologie dans L’Amour de la Sagesse éternelle, le style qui n’a pas l’allure de celui du missionnaire qu’était Grignion de Montfort, la manière de référer à la Bible qui s’écarte de celle de notre saint, montrent bien que L’Amour de la Sagesse éternelle n’est pas de lui, mais est un ouvrage rédigé à une date ultérieure, dans un contexte historique où la conception de la vie et de la société a changé et où il faut faire face à la philosophie des Lumières.

  • Dieu est bon (1)

    La Bonté est un des attributs de Dieu, c’est-à-dire un des aspects de la nature, ou perfection de Dieu.
    « Yahvé est bon pour qui espère en lui » (Lamentations 3, 25). « Yahvé est bon ; il est un refuge au jour de la détresse » (Nahum 1, 7). Seigneur, « tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes prescriptions » (Psaume 119 [118], 68). « Célébrez Yahvé, car il est bon, car sa bienveillance est éternelle » (lire la suite)

citations mises par DLT, pretre catholique, membre de l'Opus Dei, spécialiste de la dévotion mariale, juge, professeur au Studium de droit canonique de Lyon