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Dieu est bon (1)

La Bonté est un des attributs de Dieu, c’est-à-dire un des aspects de la nature, ou perfection de Dieu.
« Yahvé est bon pour qui espère en lui » (Lamentations 3, 25). « Yahvé est bon ; il est un refuge au jour de la détresse » (Nahum 1, 7). Seigneur, « tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes prescriptions » (Psaume 119 [118], 68). « Célébrez Yahvé, car il est bon, car sa bienveillance est éternelle » (Psaume 106 [105], 1). Le Nouveau Testament n’est pas en reste pour proclamer la bonté de Dieu. Au jeune homme riche qui lui demande : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en partage », Jésus répond : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul » (Marc 10, 17-18 ; Luc 18, 19). Et « pourquoi Dieu seul est bon ? Parce qu’il est amour. Le Christ donne cette réponse par les paroles de l’Évangile et, par-dessus tout, par le témoignage de sa vie et de sa mort : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3, 16). Dieu est bon précisément parce qu’il « est amour » (1 Jean 4, 8.16) » (Jean-Paul II, lettre Dilecti amici à tous les jeunes du monde, 31 mars 1985, n° 4). « Ce qui est bon est divin, et ce qui est divin est bon, c’est pourquoi il est dit : Lorsque tu ouvres la main, Seigneur, tous sont comblés de ta bonté. C’est en effet par la bonté de Dieu que nous sont accordés tous les biens qui ne comportent aucun mélange de mal » (saint Ambroise, Traité de fuga sæculi).
« Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. La bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres » (Psaume 144 [143], 8-9), et au premier chef pour cette œuvre réussie qu’est l’homme et la femme. Quand il regarda ce qui était sorti « de ses mains », il vit que « cela était très bon » (Genèse 1, 31). C’est pourquoi Yahvé affirme : « Je ne veux pas la mort de l’impie, mais que l’impie se détourne de sa voie et qu’il vive » (Ézéchiel 33, 11).
Au vu de l’expérience quotidienne, le psalmiste invite le monde entier manifester sa reconnaissance pour la bonté de Dieu, qui se manifeste dans le déroulement de l’histoire et, avec plus d’éclat peut-être, à l’heure des tribulations : « Nations, louez toutes Yahvé ; peuples, célébrez-le tous ! Car sa bonté l’a emporté pour nous, et la fidélité de Yahvé subsiste à jamais » (Psaume 117 [116], 1-2).
Dieu ne veille pas seulement sur son peuple : il s’occupe aussi de chacun de ses enfants : « Yahvé garde les simples : j’étais faible et il m’a sauvé. Retourne, mon âme, en ton repos, car Yahvé t’a fait du bien » (Ps 116 [114], 6-7). Et ce, non seulement en une occasion particulière exceptionnellement, mais de façon habituelle. Savoir que dieu est notre Père, un Père qui est la Bonté même, nous-même une grande paix et une grande assurance : « Moi, j’ai confiance en ta bonté ; que mon cœur exulte à cause de ton salut ; que je chante Yahvé,lui qui m’a fait du bien » (Ps 13 [12], 6).
L’homme se rend compte de cette bonté lorsqu’il se trouve dans la proximité de Dieu, quand il cherche à vivre en sa présence. C’est la réaction spontanée et immédiate de Pierre sur le mont Thabor, lorsque Jésus-Christ se transfigure sous ses yeux et apparaît dans sa gloire. Sans trop réfléchir à ce qu’il dit, il laisse échapper cette exclamation : « Seigneur, il nous est bon d’être ici » (Matthieu 17, 4). Le psalmiste a fait la même expérience : « Pour moi, il est bon d’être proche de Dieu » (Psaume 73 [72], 28).
L’homme découvre la bonté de Dieu et la joie de sa compagnie. Dieu est bon par nature, par essence. Il est la Bonté en personne, car, en Dieu, tout s’identifie à l’Être. Tout ce qu’il fait est parfait. C’est ce que rapporte le récit de la création dans ses diverses étapes ponctuées du constat divin : « Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1, 10.12.18, etc.), et même « très bon » (Genèse 1, 31) après la création de l’homme. Pareillement, les foules qui étaient le témoin de l’enseignement du Christ et de ses miracles, « prises d’une admiration sans borne », disaient : « Il a tout fait à la perfection » (Marc 7, 37).

(à suivre…)

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