Pour avoir la force de contempler le malheur quand on est malheureux, il faut le pain surnaturel.
Simone Weil, La pesanteur et la grâce, Paris, 1954, p. 16.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Pour avoir la force de contempler le malheur quand on est malheureux, il faut le pain surnaturel.
Simone Weil, La pesanteur et la grâce, Paris, 1954, p. 16.
Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a vouli, il l'a fait.
Eadmer (1964-1141).
Marie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.
Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.
Je sais que je te donne une joie en te recopiant cette prière aux saints anges gardiens de nos tabernacles :
« Ô Esprits angéliques, qui gardez nos tabernacles où repose le gage adorable de la sainte Eucharistie, défendez-la des profanations et conservez-la à notre amour. »
Saint Josémaria, Chemin, n° 569.
Le concile Vatican II affirme des baptisés que « la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce spéciale du Christ ; s’ils n’y correspondent pas par la pensée, la parole et l’action, ce n’est pas le salut qu’elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement ».
Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 14.
il est certain que l'Eglise du nouvel Avent, l'Eglise qui se prépare continuellement à la nouvelle venue du Seigneur, doit être l'Eglise de l'Eucharistie et de la Pénitence. C'est seulement sous cet angle spirituel de sa vitalité et de son activité qu'elle est l'Eglise de la mission divine, l'Eglise in statu missionis, en état de mission, telle que le Concile Vatican II nous en a révélé le visage.
Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 20.
Le Cœur Immaculé de Marie
Le Christ sur la croix dit : « Femme, voici ton fils » (Jean 19, 26). Par ces mots, il ouvrit, d'une manière nouvelle, le cœur de sa Mère. Peu après, la lance du soldat romain transperça le côté du Crucifié. Ce Cœur transpercé esr devenu le signe de la rédemption que l'Agneau de Dieu accomplit par sa mort.
Le Cœur immaculé de Marie, ouvert par la parole « Femme, voici ton fils », rencontre spirituellement le cœur de son Fils ouvert par la lance du soldat. Le cœur de Marie a été ouvert par l'amour pour l'homme et pour le monde dont le Christ a aimé l'homme et le monde, s'offrant lui-même pour eux sur la croix, jusqu'au coup de lance du soldat.
Jean-Paul II, Jean-Paul II, Homélie à Fatima, 13 mai 1982.
L'homme est aimé de Dieu! Telle est l'annonce si simple et si bouleversante que l'Eglise doit donner à l'homme. La parole et la vie de chaque chrétien peuvent et doivent faire retentir ce message: Dieu t'aime. Le Christ est venu pour toi, pour toi le Christ est «le Chemin, la Vérité et la Vie!» (Jn 14, 6).
Jean-Paul II, exhortation apostolique Les fidèles du Christ, n° 34.
Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?
Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !
Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !
Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !
Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,
Comme fils, le Dieu de tous !
Suppliez-le de sauver nos vies !
Liturgie byzantine (IVe s. ?)
Pâques et le Regina cæli
Avec son antienne pascale, Regina Cæli, l'Église parle à la Mère, à celle qui eut le bonheur de porter dans son sein, sous son cœur et plus tard dans ses bras, le Fils de Dieu, notre Sauveur. Elle l'a reçu pour la dernière fois entre ses bras sur le Calvaire, lorsqu'on l'a descendu de la croix. Sous ses yeux, on l'a mis dans le linceul et on l'a porté au tombeau, sous ses yeux de Mère. Et le troisième jour, le tombeau fut trouvé vide. Mais elle ne fut pas la première à le constater. Il y eut auparavant les « trois Marie », particulièrement Marie de Magdala, la pécheresse convertie. Les apôtres, prévenus par les femmes, sont venus ensuite le vérifier. Et même si les évangélistes ne nous disent rien de la visite de la Mère du Christ au lieu de sa résurrection, tous nous pensons qu'elle dut, en une certaine manière, y être présente en premier. Elle devait être la première à participer au mystère de la Résurrection, parce que c'était son droit de Mère.
Jean-Paul II, Audience générale, 2 mai 1979.