Pâques et le Regina cæli
Avec son antienne pascale, Regina Cæli, l'Église parle à la Mère, à celle qui eut le bonheur de porter dans son sein, sous son cœur et plus tard dans ses bras, le Fils de Dieu, notre Sauveur. Elle l'a reçu pour la dernière fois entre ses bras sur le Calvaire, lorsqu'on l'a descendu de la croix. Sous ses yeux, on l'a mis dans le linceul et on l'a porté au tombeau, sous ses yeux de Mère. Et le troisième jour, le tombeau fut trouvé vide. Mais elle ne fut pas la première à le constater. Il y eut auparavant les « trois Marie », particulièrement Marie de Magdala, la pécheresse convertie. Les apôtres, prévenus par les femmes, sont venus ensuite le vérifier. Et même si les évangélistes ne nous disent rien de la visite de la Mère du Christ au lieu de sa résurrection, tous nous pensons qu'elle dut, en une certaine manière, y être présente en premier. Elle devait être la première à participer au mystère de la Résurrection, parce que c'était son droit de Mère.
Jean-Paul II, Audience générale, 2 mai 1979.