Lorsque nous méditons l'Angelus, nous méditons sur le moment suprême de la collaboration avec la grâce de Dieudans l'histoire de l'Homme.
Marie, en disant : "Me voici, je suis la servante du Seigneur, qu'il advienne de moi selon ta parole" (Luc 1, 38), et en acceptant la maternité du Verbe Incarné, unit d'une manière tout à fait spécialesa faiblesse humaine avec la puissance de la grâce. C'est pour cela qu'en exprimant ses craintes humaines, elle entend les paroles : "L'Esprit Saint viendra sur toi, la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre" (Luc 1, 35).
En récitant l'Angelus, nous admironsdans la Vierge de Nazareth la plénitude de la grâce, et la plénitude de la collaboration avec la grâce de Dieu.
Demandons-la pour nous-mêmes- et pour tout homme sans exception.
Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.

l’Amour de Dieu. Et cela parce que, comme je vous l’ai expliqué en d’autres occasions, la religion est la plus grande révolte de l’homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s’apaise pas tant qu’elle ne fréquente pas et ne connaît pas son Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine : voilà le dilemme de notre vie. Ou enfants de Dieu ou esclaves de l’orgueil, de la sensualité, de cet égoïsme angoissé dans lequel tant d’âmes semblent se débattre.
