C'est par la croix que Jésus a voulu sauver les hommes, c'est par elle qu'il continue de les sauver : ses apôtres, ceux qui prolongent sa vie ici-bas, font du bien dans la mesure de leur sainteté, mais à condition de souffrir et dans la mesure aussi de leurs souffrances. (...) C'est par les croix que nous envoie Jésus, bien plus que par les mortifications de notre choix, que nous boirons au calice de l'époux et seront baptisés de son baptême, car bien mieux que nous, il sait nous crucifier.
Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 275.


oir besoin d'elle en nous et à travers elle afin de Se procurer cette main pour Lui coopérer, ce pied pour Le porter, pour Le supporter et pour Le transporter, cet esprit pour Le comprendre, et ce cœur pour L'aimer, pour L'aimer Lui-même en Lui-même et en chacun de ces frères qui sont autour de nous autant d'images de Lui-même. Pour Le réaliser, pour être Christ avec Lui dans le temps. Pour venir à bout en Lui avec Lui de la Mission que le Père Lui a confiée.