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sacrements - Page 2

  • 5 mars : adorer Dieu

    1654986507.jpgNemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer ;... nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (saint Augustin, Enarrationes in Psalmos 98, 9) ».

    Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 66.

  • 6 fevrier : se convertir

    Il est nécessaire de se tourner sans cesse vers le Christ, de se31789e85a704d6a24c85839685868543.jpgconvertir à Lui, toujours à nouveau. La vie chrétienne serait incomplète sans cette conversion permanente, et une conversion n'est pas pleinement authentique sans le sacrement de la Pénitence. (...) Le Christ désire vous rencontrer régulièrement, fréquemment, de manière personnelle, dans une rencontre intime d'amoureuse miséricorde, de pardon et de salut. Il veut vous soutenir dans vos faiblesses et Il continue à le faire en vous serrant étroitement sur son Cœur. Comme je l'ai expliqué dans mon encyclique Redemptor hominis, la rencontre dans ce sacrement est un droit qui appartient au Christ comme il appartient à chacun de nous (cf. n° 20). Et ainsi le pape parle très sérieusement quand il vous exhorte. Ne privez pas le Christ de ses droits dans ce sacrement et ne renoncez jamais au vôtre.

    Jean-Paul II, Homélie pour des jeunes de Dublin, Castelgandolfo, 28 août 1980.


  • 7 janvier : le don du Christ qu'est l'Eucharistie

    0ace1d82bdd20af2cea54e2386b93f61.jpgDans le dialogue entre Jésus et Nicodème, nous trouvons une expression lumineuse (...) : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jean 3, 16-17). Ces paroles montrent la racine première du don de Dieu. Jésus, dans l'Eucharistie, donne non pas « quelque chose » mais se donne lui-même ; il offre son corps et il verse son sang. De cette manière, il donne la totalité de son existence, révélant la source originaire de cet amour.

    Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 7.

     

     

  • 23 decembre : Jesus et l'Eucharistie

    Il est dans le tabernacle. Que fait-il, ce bon Jésus dans le sacrement8b86898df791be8e1fbe9f5fd1a669af.jpg de son amour ? Il nous aime. On ne le remercie pas assez de ce qu'il a pris un si bon cœur pour les pauvres pécheurs. Il sort de ce cœur une transpiration d'amour et de miséricorde pour noyer les péchés du monde. Il est là comme au ciel. On disait à une sainte si le temps ne lui durait pas à l'église - Ah ! répondit-elle, j'y passerais une éternité. Elle avait raison, disait-il, Notre Seigneur est au ciel ; il est aussi dans son tabernacle. Quel bonheur.

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, 2003, p. 78.

     


  • 4 novembre : le sens du prenom chretien

    Aujourd'hui, jour de la fête de saint Charles, je réfléchis à l'importance qu'a le baptême où j'ai reçu 1f18a7bb4737c882c8805284c057b47b.jpgson propre nom. Comme l'a écrit saint Paul, "baptisés dans le Christ, c'est dans sa mort que nous avons tous été baptisés" pour participer de cette manière à sa résurrection. "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c'est un même être avec me Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable" (Romains 6, 4-5).

    Grâce au baptême, nous obtenons tous la participationsacramentelle à cette Vie qui - méritée par la Croix - a été révélée dans la résurrection de notre Seigneur et Rédempteur. En même temps, nous enracinant avec tout notre être humain dans le mystère du Christ, nous sommes en lui pour la première fois consacrés au Père. S'accomplit alors en nous le premier et fondamental acte de consécrationpar lequel le Père accepte l'homme comme fils adoptif : l'homme est donné à Dieu pour que dans cette filiation adoptive il accomplisse sa volonté et devienne de manière toujours plus consciente partie de son Royaume. Par le sacrement du baptême commence en nous le "sacerdoce royal" par lequel nous participons à la mission même du Christ, Prêtre, Prophète et Roi.

    Le saint dont le nom nous a été donné au baptême doit nous rendre sans cesse conscients de cette filiation qui est devenue notre part. Il doit même soutenir et aider chacun à façonner toute sa vie à la mesure de ce qu'il est devenu par l'œuvre du Christ : par sa mort et sa résurrection. Voilà le rôle que saint Charles a accompli dans ma vie et dans la vie de tous ceux qui portent ce nom.

    Jean-Paul II, Audience générale, 4 novembre 1981.

  • 18 septembre : l'Eglise

    810b8a057bac1ed8fec83c2a4c0368ed.jpgPar sa nature même l'Église est toujours réconciliatrice, transmettant aux autres le don qu'elle-même a reçu, le don d'avoir été pardonnée et rendue une avec Dieu. Elle le fait de différentes manières, mais spécialement au moyen des sacrements, en particulier de celui de la pénitence. Par ce sacrement consolateur elle conduit chaque fidèle en personne devant le Christ ; et le Christ lui-même, par le ministère de l'Église, accorde pardon, force et miséricorde. Par ce sacrement strictement personnel, le Christ continue à entrer en contact avec les hommes et les femmes de notre époque. Il restaure la plénitude là où il y avait division ; il communique la lumière là où règnent les ténèbres et donne une espérance et une joie que le monde ne pourrait donner. Par ce sacrement l'Église proclame devant le monde l'infinie richesse de la miséricorde de Dieu, cette miséricorde qui a rompu les barrières qui nous séparaient de Dieu et de chaque autre.

    Jean-Paul II, Discours à l'aéroport de Liverpool, 30 mai 1982.

     

  • 4 septembre :

    d119ad51fd374f97f66ec37864733990.jpgJe vous donne donc rendez-vous à la Sainte Table pour la Pentecôte. Il faut vous enfourner au confessionnal. Pauvre garçon ! C'est dur, mais enfin pas plus que pour les autres. Les camarades y sont passé. Pas de respect humain, Jacques Rivière !

    Paul Claudel, "Lettre à Jacques Rivière", 3 mars 1907, dans Toi, qui es-tu ? (Tu, qui es ?), Paris, 1941, p. 25.

  • 4 juillet : l'apport du bapteme

    cc57981488ae9da4b79db1425638e65b.jpgLe moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.

     
    P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.

     

  • 16 juin : les effets de nos bonnes actions et la confession

    medium_51.Reims.cathedrale.confessionnal2.jpgNos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages sur nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.

    Saint Augustin, Sermon 351, 6.

     

  • 10 juin : la Fete-Dieu

    72e046da7c4035547a78f7b45eed0199.jpgLors de la procession du Jeudi Saint, l'Eglise accompagne Jésus au mont des Oliviers:  l'Eglise orante éprouve le vif désir de veiller avec Jésus, de ne pas le laisser seul dans la nuit du monde, dans la nuit de la trahison, dans la nuit de l'indifférence d'un grand nombre de personnes. En la fête du Corpus Domini, nous reprenons cette procession, mais dans la joie de la Résurrection. Le Seigneur est ressuscité et il nous précède.

     Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 26 mai 2005.