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religion - Page 24

  • 3 juillet : le chretien et le monde

    Le chrétien se sait greffé sur le Christ par le baptême, habilité à982e2d92e426f877964f2a33cdd7c79d.jpg lutter pour le Christ par la confirmation, appelé à agir dans le monde par sa participation à la fonction royale, prophétique et sacerdotale du Christ, devenu une seule et même chose avec le Christ par l’Eucharistie, sacrement de l’unité et de l’amour. C’est pourquoi, comme le Christ, il doit vivre face aux autres hommes, en regardant avec amour chacun de ceux qui l’entourent ainsi que l’humanité tout entière.

    Saint Josémaria, , n° 106.



  • 24 juin : etre doux

    Les doux sont ceux à qui, dans toute bonne œuvre, dans tout ce qu'ils5cdb67dc2a73f44fdf1b63e33db50a9d.jpg font de bien, rien ne plaît si ce n'est Dieu ; ceux aussi à qui, dans tout ce qu'ils souffrent de mal, Dieu ne déplaît point.

    Saint Augustin, Sermon 81, 3.


  • 22 juin : savoir mourir

    339dc4f4b819a9176f7f4365c152e14d.jpgLe soir.

    L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.

    Quel grand art, celui de mourir.

    Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.

  • 19 juin : l'importance de l'humilite

    a4c3d55991ae037e08016cd8d4216355.jpgSi vous me demandez ce qu'il y a de plus essentiel dans la religion et dans la discipline de Jésus-Christ, je vous répondrais : en premier lieu l'humilité, en second lieu l'humilité, et en troisième lieu l'humilité.

    Saint Augustin, Epistola 118, 22.

     

  • 17 juin : ne pas se laisser aller

    04609fd511102f8efd7a82bb7673a758.jpgRéagis. — Écoute ce que te dit le Saint-Esprit : Si inimicus meus maledixisset mihi, sustinuissem utique, que mon ennemi m’offense, ce n’est pas surprenant et c’est plus tolérable. Mais toi… tu vero homo unanimis, dux meus, et notus meus, qui simul mecum dulces capiebas, toi, mon ami, mon apôtre, qui t’assieds à ma table et manges avec moi des mets savoureux !

    Saint Josémaria, Chemin, n° 244.

     

  • 14 juin : changer le monde

    Nous aussi, nous qui croyons en Lui, Dieu nous a mêlés à la foule pour que nous transmettions aux autres noter foi. Que personne ne tire argument du fait que nous sommes encore peu nombreux, car la force de la prédication évangélique est si granmedium_75.16.Dufrenoy.BGodard.JPGde que ce qui a déjà levé devient à son tour du levain pour les autres (...). Si douze hommes ont faire lever toute la terre, comme notre malice doit être grande, maintenant que nous sommes plus nombreux, puisque nous ne sommes même pas capables d'amender ceux qui restent encore à convertir, alors que notre effort devrait suffire largement pour servir de levain à mille mondes.

    - Mais eux, me diras-tu, étaient des apôtres.

    Qu'importe ! N'étaient-ils pas des hommes comme toi ? N'ont-ils pas été élevés dans des villes ? N'avaient-ils pas un métier ? Étaient-ils des anges ? Sont-ils, par hasard, descendus du ciel ?

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Matthieu 46, 2-3.



  • 12 juin : c'est la faute a Dieu !

    Le bien que tu fais, ne le fais pas pour ta propre gloire, mais pour lamedium_75.16.Lauriston.Presbourg.Kleber1.JPGgloire de celui qui te donne de bien faire. De toi-même, tu n'as que le pouvoir de mal faire : c'est de Dieu que tu tiens le pouvoir de bien faire. Voyez au contraire comment les hommes pervers pensent à rebours. Ce qu'ils font de bien, ils prétendent se l'attribuer ; s'ils font le mal, ils prétendent en faire grief à Dieu. Retourne ce je ne sais quoi de perverti et d'insensé qui met les choses, en quelque sorte, sens dessus dessous : ce qui est au dessus, mets-le dessous ; ce qui est dessous, dessus. Tu prétends mettre Dieu en dessous, et toi au dessus ? Loin de t'élever, tu vas à la chute : car il est toujours au-dessus.

    Saint Augustin, In Epistolam Ioannae ad Parthos 8, 2.


  • 9 juin : quel orgueil ?

                        Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu ? (1 Corinthiens 4, 7).medium_Humilite.2.jpg

    Toi… orgueilleux ? — De quoi ?

     

    Saint Josémaria, n° 600.


  • 8 juin : la folie d'amour du Christ

    Il s'est anéanti même selon la divinité, car il a anéanti en quelquemedium_36.Issoudun.NDduSacreCoeur.jpg façon son être suprême dans le néant de notre nature, sa vie divine dans notre mortalité, son éternité dans le temps, son immensité et son infinité dans la petitesse d'enfance, sa toute-puissance dans la faiblesse et impuissance, sa sagesse dans la folie de la crèche et de la croix, sa sainteté dans la ressemblance de la chair du péché, sa gloire dans les ignominies, sa félicité dans les souffrances, sa plénitude dans la pauvreté, et sa souveraineté dans la dépendance et dans l'assujetissement, etc., etc.

    Saint Jean Eudes, Méditations inédites sur l'humilité, Tours, 1848, p. 16-17.


  • 6 juin : la vraie charite

    medium_Charite.Ecolefrancaise.gifJe voudrais pouvoir m'approcher des sentiments de François de Sales qui écrivait : "Si un ennemi me crevait l'œil droit, je serais capable de lui sourire avec le gauche et s'il me crevait les deux yeux, il me resterait toujours le cœur pour l'aimer".

    Albino Luciani (futur pape Jean-Paul 1er), "Lettre au roi David", dans Humblement vôtre, Paris, 1978, p. 65.