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religion - Page 26

  • 21 mai : Marie et le pape

    Marie édifie continuellement l'Église, elle la rassemble, elle en assure la cohésion. Il est donc difficile d’avoir une véritable dévotion à lamedium_JPIIaLourdes1983.jpg sainte Vierge sans se sentir plus uni aux autres membres du Corps Mystique et également à sa tête visible, le Pape. Voilà pourquoi j’aime redire sans cesse : Omnes cum Petro ad Iesum per Mariam ! tous, avec Pierre, vers Jésus, par Marie. Lorsque nous nous reconnaissons ainsi comme des membres à part entière de l'Église, invités à nous sentir davantage frères dans la foi, nous découvrons mieux la profondeur de cette fraternité qui nous unit à l’humanité tout entière; en effet l'Église a été envoyée par le Christ à toutes les nations et à tous les peuples.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 139). 

  • 17 mai : Tel qui se croit humble...

    medium_JeanClimaque.Echelle1.jpgUn ancien, doué de très grande science, réprimanda spirituellement un frère orgueilleux. Celui-ci dit dans son aveuglement : "Pardonnez-moi, Père, mais je ne suis pas orgueilleux !" Et l'ancien, plein de sagesse, de lui dire : "Et quelle démonstration, fils, dit-il, plus claire de ce mal nous donnes-tu que de dire : Je ne suis pas orgueilleux ?"

    Saint Jean Climaque, Échelle 23.


  • 16 mai : Conditions de la victoire sur le mal

    Nos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages surmedium_Rondedesdiables.jpg nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.

    Saint Augustin, Sermon 351, 6.


  • 13 mai : l'attentat contre Jean-Paul II

    medium_JPIIenpriere.jpegCher Pape, je te souhaite de guérir bien vite pour recommencer à lire l'Évangile et la Parole de Dieu. Je sais que tu as pardonné à cet homme qui t'a blessé et ainsi, moi aussi je veux pardonner à qui fait la rapporteuse ou qui me donne des coups de pied. Fais que je me conduise toujours bien et fais qu'il y ait la paix en tous lieux. Lettre d'une fillette après l'attentat du 13 mai 1981 contre le pape.

    Jean-Paul II, Audience générale, 28 octobre 1981.


  • 7 mai : humilite

    medium_ViergedHumilite1.jpgNe demande à personne de parler de toi, même pas avec dédain. Et si le temps passe et que tu t'aperçoives que ton nom circule parmi les hommes, n'en fais pas plus de cas que de tout ce que tu trouves dans leur bouche. Pense qu'il est devenu mauvais, et rejette-le. Prends-en un autre, n'importe lequel, pour que Dieu puisse t'appeler en pleine nuit. Et tiens-le secret à tous.

    Rainer Maria Rilke, Les cahiers de Malte Laurids Brigge.

  • 6 mai : secours de la priere

    Dieu n'a jamais rien refusé ni ne refusera rien à ceux qui lui demandentmedium_Angelus.Millet.jpg dûment ses grâces. La prière est le grand recours qui nous reste pour sortir du péché, persévérer dans la grâce, émouvoir le cœur de Dieu et attirer sur nous toute sorte de bénédictions du ciel, pour notre âme, pour ce qui touche à nos besoins temporels.

    Saint curé d'Ars, <Sermons choisis</em>, 5ème dimanche de Pâques.



  • 5 mai : l'Eglise est faite de pecheurs

    À lire les Actes de apôtres, on s'aperçoit qu'ils vont de surprise en surprise, sans cesse dépassés par les événements. Ils s'attendaient à être persécutés : le Christ le leur avait prédit. Mais non à ce que l'un de leurs persécuteurs les plus actifs devînt soudain leur soutien etmedium_PierreconfessiondiviniteJesus.jpg auxiliaire le plus ardent : c'est pourtant ce qui arrive avec Saül de Tarse, devenu Paul. Ils s'attendaient à convertir la communauté juive au sein de laquelle ils prêchaient, mais non les païens qui s'adressent à eux et dont ils voient avec stupeur qu'eux aussi reçoivent l'Esprit-Saint ; c'est pourtant l'histoire de Corneille le centurion, un petit sous-officier de l'armée romaine en garnison à Césarée. Les apôtres iront ainsi d'imprévu en imprévu, de dépassement en dépassement. Ce sont des hommes simples pour la plupart, on le sait, pêcheurs de leur état, et non sans reproche. On imagine le regard que le Christ dut avoir sur les douze hommes au moment même où il les choisissait : le premier un renégat, le dernier un traître ; rien de très rassurant dans cette douzaine d'hommes inexplicablement choisis. Et cela va constituer un trait permanent de l'histoire de l'Église.

    Régine Pernoud, Les saints au Moyen Âge. La sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Paris, 1984, p. 34.

  • 4 mai : la conversion

    medium_ChapelleSixtine.MichelAnge.ConversiondestPaul.jpgMoi de même, mon Sauveur, je Vous en prie par ce décapité,

    Ayez pitié de ceux que j'aime, de peur qu'ils ne meurent dans leur incrédulité,

    Et pour qu'ils entendent comme moi, avant l'heure où la Sentence s'exécute,

    Votre voix qui leur dit : Paul, je suis ce Jésus que tu persécutes.

    Paul Claudel, Corona benignitatis anni Dei, Le groupe des apôtres : saint Paul.


  • 3 mai : L'integrisme religieux n'est pas chretien

    La chrétienté médiévale - pour ne mentionner qu'elle - qui pourtant amedium_DrapeauEurope1.jpg théoriquement élaboré, en reprenant la grande tradition d'Aristote, la conception naturelle de l'État, n'a pas toujours échappé à la tentation intégraliste d'exclure de la communauté temporelle ceux qui ne professaient pas la vraie foi. L'intégralisme religieux, sans distinction entre la sphère de la foi et celle de la vie civile, pratiqué encore de nos jours sous d'autres cieux, paraît incompatible avec le génie propre de l'Europe tel que l'a façonné le message chrétien.

    Jean-Paul II, Discours au Parlement européen, Strasbourg, 1988.

  • 2 mai : ne pas s'avouer vaincu

    medium_guerisonparalytiquepiscineprobatique.jpgIl n'y a qu'une maladie mortelle, une seule erreur funeste: accepter la défaite, ne pas savoir lutter selon l'esprit des enfants de Dieu. Si cet effort personnel fait défaut, l'âme s'engourdit et se paralyse dans la solitude, et elle devient incapable de donner du fruit...

    Dans cette situation de lâcheté, la créature oblige Notre-Seigneur à prononcer ces paroles qu'Il entendit du paralytique, au bord de la piscine de Siloé : "Hominem non habeo !" — je n'ai personne !

    Saint Josémaria, Forge, n° 168.