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Vocation - Page 2

  • 17 novembre : lutter pour la vertu

    79ce87e9f4136b783a2d063c27fff02a.jpegSi tu luttes contre l'ennemi, ne te contentes pas d'éviter ou de repousser ses coups. Empoigne sans crainte son arme et retourne-la sans hésiter contre son auteur, car tu le vaincs ainsi avec sa propre épée... Si tu es enclin à la volupté, reconnais ta faiblesse. Interdis-toi même certains des plaisirs permis, et apprécie en tout l'occupation propre et pieuse. Si tu es poussé à l'envie et à l'avarice, augmente tes aumônes. Si tu es porté à la vaine gloire, sois modeste en tout. Il arrivera alors que toute tentation deviendra un renouvellement de ta pieuse résolution et un accroissement de ta ferveur. Il n'existe pas de façon plus efficace de ruiner et de dominer notre ennemi : car il craindra de te défier à nouveau. Lui, la cause de l'impiété, ne veut pas te donner l'occcasion d'être pieux.

    Érasme, Enchiridion milites christiani, 12èmerègle.


  • 1er novembre : devenir chretien

    Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir frère du Christ. Devenir chrétien, ce n'est pas entrer dans une religion, c'est être appelé par Dieu, qu'aucun homme n'a jamais vu, du même nom dont il appelle son F39def1f3cf1c8e1ef12f52958c9fce85.jpgils unique, pour faire de nous ses fils. C'est naître ainsi, non pas d'un vouloir d'homme, non pas du sang ni de la chair, mais naître de Dieu comme le Fils naît de Dieu et naît dans la chair pour manifester le mystère de Dieu Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir le Christ.

    Jean-Marie Lustiger, Sermons d'un curé de Paris, Paris, 1978, p. 155.



  • 2 septembre : la conversion

    c839e94a1db71b3fc16e473ad9ee888d.jpgLa conversion est un moment-clé dans la ie de chaque homme - dans la vie religieuse et morale. Elle a un caractère multiple et se réalise dans les différentes périodes de la vie. Nous parlons de conversion quand se réalise un renversement fondamental qui décide du changement de direction de la vie et de la conduite. Mais il y existe aussi des conversions quotidiennes, extérieurement quasi imperceptibles : elles concernent des questions minuscules en apparence, mais cependant importantes pour le développement de l'âme humaine. On parle aussi de conversion première, deuxième et, parfois également, de troisième. La première consiste à s'éloigner des péchés graves qui encombrent la vie surnaturelle ; les conversions successives ont trait aux étapes ultérieures sur la voie de l'éloignement du mal, sur celle qui rapproche de Dieu (...). La conversion est étroitement et organiquement liée à la miséricorde divine.

    Jean-Paul II, Homélie à la paroisse Santa Teresa Fuori Porta Salaria, 24 janvier 1982.

  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.



  • 11 juillet : je detestais le christianisme

    2369b961827d54faddfe9875d213d01f.jpgQuand j'étais jeune, je détestais le christianisme que je voyais autour de moi. Je pensais que les chrétiens étaient irréalistes, qu'ils fuyaient le monde véritable. Peut-être était-ce vrai, au moins pour plusieurs d'entre eux. Mais j'étais aussi stupide à cette époque et cruelle. Je ne savais pas encore ce qu'aimer son prochain veut dire.

    Janne Haaland Matlary, Quand raison et foi se rencontrent, Paris, 2003, p. 95 (Mme Matlary, qui s'est convertie au catholicisme, a été Secrétaire d'Etat aux Affaires Étrangères de son pays, la Norvège).

     

  • 19 mai : La grandeur des œuvres de Dieu

    Il est bien vrai que rien n'est plus important, ni plus beau, que d'entraîner le peuple vers une lumière et dans une action. Mais combien est-ce vrai surtout quand il s'agit de l'œuvre que Dieu commande.

    medium_Annapurna2.jpgLettre du général de Gaulle au Révérend Père Carré, des frères prêcheurs (qui lui avait adressé le texte de ses "six magnifiques, émouvantes et édifiantes conférences"), 19 février 1961, Charles de Gaulle, Lettres, Notes et carnets. 1961-1963, Paris, 1986, p. 47.

  • 2 mai : ne pas s'avouer vaincu

    medium_guerisonparalytiquepiscineprobatique.jpgIl n'y a qu'une maladie mortelle, une seule erreur funeste: accepter la défaite, ne pas savoir lutter selon l'esprit des enfants de Dieu. Si cet effort personnel fait défaut, l'âme s'engourdit et se paralyse dans la solitude, et elle devient incapable de donner du fruit...

    Dans cette situation de lâcheté, la créature oblige Notre-Seigneur à prononcer ces paroles qu'Il entendit du paralytique, au bord de la piscine de Siloé : "Hominem non habeo !" — je n'ai personne !

    Saint Josémaria, Forge, n° 168.

  • 11 avril : amour de Dieu

    De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à lmedium_ScalaSanta1.jpga créature de répondre à son créateur, sinon d'égal à égal, du moins de semblable à semblable. Si par exemple Dieu est irrité contre moi, je ne répliquerai pas par la même colère, mais par la crainte, le tremblement, l'imploration du pardon. S'il m'accuse, je ne l'accuserai pas à mon tour, je chercherai à me justifier. Et s'il me juge, je ne le jugerai pas, je l'adorerai. En me sauvant, il ne me demande pas de le sauver en retour, et celui qui nous libère tous n'a pas besoin d'être libéré par personne. S'il ne parle en maître, j'ai à lui obéir, et non à exiger de lui qu'il se fasse mon serviteur. Vous voyez bien vous-mêmes qu'il en va tout autrement de l'amour. Lorsque Dieu aime, il ne veut rien d'autre qu'être aimé, car il n'aime que pour qu'on l'aime, sachant que ceux qui l'aimeront accéderont par là même à la béatitude.

    Saint Bernard, Sur le Cantique des cantiques, Sermon 83, 4.


  • 13 mars : la valeur de l'amitie

    medium_Abraham.Hospitalite.jpgLe petit prince te le renard se lient d'amitié. Chacun devient pour l'autre un être unique au monde. Désormais ils "ont besoin de l'autre". Leur vie s'irradie de soleil parce que des liens se sont créés entre eux. Quelles merveilles l'amitié peut-elle réaliser dans la vie d'un petit prince et d'un renard ! Pour chacun d'eux, les pas de l'ami deviennent comme une musique ; tout réveille le souvenir de l'autre, et ce souvenir à lui seul fait éclore le bonheur. Devenir amis, c'est apprendre à se connaître. pour cela, "il faut être très patient, dit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près." (...) Le lendemain revint le petit prince. "Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. (....) À quatre heures, déjà , je m'agiterai et m'inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur !" (A. de Saint-Exupéry, Le Petit prince, chap. 21).

    Guido Stinissen carme, Le Christ notre vie, 1991, p. 84-85.

  • 9 février

    medium_Chemin.jpgSi tu t'écartes un peu du chemin, peu importe que ce soit à droite ou à gauche ; ce qui compte, c'est que tu quittes le vrai sentier.

     

    Saint Jérôme, <em>In Evangelium Matthaei commentarium</em> 6, 1.