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Religion - Page 44

  • 25 avril : une perception de Dieu

    De La Salette Jacques (Maritain) avait envoyé à Ernest Psichari, alorsmedium_desert.marchesurdune.jpg en Afrique, une carte postale portant l'image de la Vierge en pleurs : "Nous avons prié pour toi du haut de la sainte Montagne..." Psichari devait citer plus tard cette lettre dans Le Voyage du Centurion, en ajoutant : Pour la première fois, Maxence (c'est le nom qu'il se donne dans ce livre, pour ne pas parler à la première personne), "pour la première fois, Maxence eut la perception qu'une brise de tendresse lui venait des Gaules lointaines. Il ne croyait nullement à la prière et pourtant il lui semblait que celui-là l'aimait mieux que les autres, qui priait pour lui, - que seul, celui-là l'aimait.

    Raïssa Maritain, Les grandes amitiés.


  • 4 avril : amour de Dieu

    Mon Seigneur, je vous ai cherché et trouvé, ce qui me reste, c'est de vousmedium_Chuteetoiles.jpg aimer, et véritablement c'est ce que je souhaite. Augmentez mon désir, et accordez-moi ma requête : car quand bien même vous me donneriez toutes choses, je serais toujours pauvre et mécontent, si je ne vous possède.

    Saint Augustin, Le Manuel, ch. 1.


  • 31 mars : dignite des baptises

    medium_61.NDMontligeon.Messesolennelle.jpgIgnorerais-tu que toi aussi, c'est-à-dire toute l'Église et le peuple des croyants, tu as reçu un sacerdoce ? Écoute ce que dit Pierre des simples fidèles : "Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, une peuple acquis" (1 Pierre 2, 9). Tu as donc un sacerdoce parce que tu es d'une lignée sacerdotale, et c'est pourquoi tu dois offrir à Dieu une hostie de louange, de prière, de miséricorde, de pureté, de justice et de sainteté.

    ORIGÈNE, <em>In Leviticum homilia</em> 9, 1.

  • 17 mars : devenir saint

        La justification établit la <em>collaboration entre la grâce de Dieu et la liberté dmedium_63.StNectaire.Jugementdernier.jpge l'homme</em>. Elle s'exprime du côté de l'homme dans l'assentiment de la foi à la Parole de Dieu qui l'invite à la conversion, et dans la coopération de la charité à l'impulsion de l'Esprit Saint qui le prévient et le gare : "Quand Dieu touche le cœur de l'homme par l'illumination de l'Esprit Saint, l'homme n'est pas sans rien faire en recevant cette illumination, qu'il peut d'ailleurs rejeter ; et cependant il ne peut pas non plus, sans la grâce de Dieu, se porter par sa volonté libre vers la justice devant Lui" (concile de Trente).

    Catéchisme de l'Église catholique, n° 1993.


  • 25 février

    medium_Serenite.jpgQu'est-ce qui peut bien troubler le saint ? La mort ? Non, car il la désire en récompense. Les insultes ? Non, parce que le Christ nous a appris à les souffrir : "Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute" (Matthieu 5, 11). La maladie ? Pas davantage, car l'Écriture nous donne ce conseil : "Tout ce qui t'advient, accepte-le et, dans les vicissitudes de ta pauvre condition, montre-toi patient, car l'or est éprouvé dans les feu, et les élus dans la fournaise de l'humiliation" (Siracide 2, 4-5). Que reste-t-il donc qui soit capable de troubler le saint ? Rien. Tout dans le monde, jusqu'à la joie, finit ordinairement dans la tristesse ; mais pour celui qui vit suivant le Christ, les peines elles-mêmes se changent en joie.

    Saint JEAN CHRYSOSTOME, <em>Homélie 18</em>.

  • 22 février

    C'est par bonté - pour indiquer le chemin de la vie - que Dieumedium_nouveaune.jpgdonne aux hommes ses commandements et la grâce pour les observer ; et c'est encore par bonté - pour les aider à persévérer dans la même voie - que Dieu offre toujours à chacun son pardon. Le Christ a compassion pour nos fragilités : Il est notre Créateur et notre Rédempteur. Que son Esprit ouvre les âmes au don de la paix de Dieu et à l'intelligence de ses préceptes !

     

    Instruction <em>Donum vitæ</em>, le "don de la vie", de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation. Réponses à quelques questions d'actualité, n° 1, 22 février 1987.

  • 5 février

    medium_Eucharistie3.jpgLa Sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église, c'est-à-dire le Christ lui-même, lui notre Pâque, lui le Pain Vivant, lui dont la chair, vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante, donne la vie aux hommes. Concile Vatican II, décret sur la vie et le ministère des prêtres <em>Presbyterorum ordinis</em>, n° 5.



  • 3 février

    medium_Bouchedelaverite.jpgOn doit distinguer entre l'erreur, qui est toujours à rejeter, et l'homme qui se trompe, qui garde toujours sa dignité de personne, même s'il se fourvoie dans des notions fausses ou insuffisantes en matière religieuse.

    Concile Vatican II, constitution pastorale sur l'Église dans le monde de notre temps <em>Gaudium et spes</em>, n° 28.

  • 28 janvier

    medium_Foi.2.jpgLa foi est l'assentiment de l'intelligence à une vérité connue, discernée, obscurément peut-être, mais avec certitude.

     

    Claude Tresmontant, L'Enseignement de Ieschoua de Nazareth, Paris, Seuil, 1970, p. 204. 

  • 31 décembre

    Quelques pieux exercices, qui marquent la date du 31 décembre, ont la piété populaire pour origine. Dans la plus grande partie des pays occidentaux ce jour coïncide avec la fin de l’année civile. Cette fête conduit les fidèles à méditer sur le « mystère du temps » qui passe à la fois rapidement et inexorablement. Cette réflexion suscite en eux les deux réactions suivantes : tout d’abord, un sentiment mêlé de repentir et de regret pour les fautes qui ont été commises, et pour toutes les occasions de vivre dans la grâce de Dieu, qui ont été perdues durant l’année qui s’achève ; ensuite, le désir de remercier Dieu pour tous les bienfaits reçus de lui.
    medium_TeDeum1.jpg
    Cette double attitude a donné naissance respectivement à deux pieux exercices : d’une part, l’exposition prolongée du Saint-Sacrement qui permet aux communautés religieuses et aux fidèles de bénéficier de longs moments de prière, surtout silencieuse ; d’autre part, le chant du Te Deum, qui exprime la louange et l’action de grâces des fidèles pour tous les bienfaits obtenus de Dieu durant l’année qui va s’achever.
    Dans certains lieux, surtout dans les communautés monastiques et dans les associations de laïcs, dont la spiritualité accorde une place importante à la dévotion eucharistique, la nuit du 31 décembre est marquée par une veillée de prières, qui s’achève par la célébration de la Sainte Messe. Il convient d’encourager l’organisation de telles veillées ; toutefois, celles-ci doivent être célébrées en tenant compte des éléments liturgiques de l’Octave de Noël ; de plus, elles doivent être conçues non seulement comme un acte de réparation tout à fait juste face à l’insouciance et à la débauche, qui marquent le passage d’une année à l’autre, mais encore comme une veillée offerte au Seigneur pour les prémices du nouvel an.

    Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°114.