Je pense qu’à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.
Saint curé d’Ars.
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Je pense qu’à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.
Saint curé d’Ars.
Connais-toi toi-même, ô belle âme : tu es l’image de Dieu. Connais-toi toi-même, ô homme : tu es la gloire de Dieu (1 Co 11, 7). Ecoute de quelle manière tu es en la gloire. Le prophète dit : Ta sagesse est devenue admirable, car elle provient de moi (Ps 138, 6), c’est-à-dire que, dans mes œuvres, ta majesté est la plus admirable ; ta sagesse est exaltée dans le cœur de l’homme. Alors je me regarde moi-même, que tu scrutes mes pensées secrètes et mes sentiments profonds, je reconnais les mystères de ta science. Donc, connais-toi toi-même, ô homme, et tu découvriras combien tu es grand, et veille sur toi.
Saint Ambroise, Hexameron, 6e jour, sermon 9, 8, 50.
Ce nom me console, il m’attendrit, il me rappelle l’obligation où je suis de vous aimer. Ce nom m’encourage à vous témoigner une confiance sans bornes. Au plus fort des terreurs que m’inspirent mes péchés et la justice divine, la pensée que vous êtes ma Mère suffit à relever mon courage. Laissez-moi donc vous dire : Ma Mère !ma très aimable Mère ! Ainsi je vous appelle, ainsi je vous appellerai toujours. A vous, après Dieu, d’être à jamais mon espérance, mon refuge et mon amour en cette vallée de larmes. J’espère mourir dans ces sentiments ; j’espère, à ce moment suprême, remettre mon âme entre vos mains bénies, en vous disant : « Ma Mère, ô ma Mère Marie, assistez-moi, ayez pitié de moi. Ainsi soit-il.
Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.
Nemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer ;... nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (saint Augustin, Enarrationes in Psalmos 98, 9) ».
Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 66.
Nous entrâmes pour quelques minutes dans la cathédrale et, tandis que nous nous y attardions, dans un silence respectueux, une femme entra avec son panier à provisions, et s'agenouilla pur une courte prière. C'était pour moi quelque chose de tout à fait nouveau : à la synagogue, ou dans les temples protestants que j'avais visités, on venait seulement pour l'office divin ; mais là, quelqu'un venait, au milieu des occupations quotidiennes, dans une église vide, comme pour une conversation intime. Cela, je n'ai jamais pu l'oublier.
Édith Stein, citée dans J. Boufflet, Édith Stein philosophe crucifiée, Paris, 1998, p. 8.
Dieu n'est pas loin de nous, inconnu, énigmatique, voire dangereux ; Dieu est proche de nous, si proche qu'il se fait enfant, et que nous pouvons " tutoyer " ce Dieu.
Benoît XVI, homélie, 18 décembre 2005.
La religion est la plus grande révolte de l'homme qui ne veut pas vivre comme une bête, qui ne se conforme à sa fin ni ne s'apaise que s'il fréquente et connaît le Créateur : l'étude de la religion est une nécessité fondamentale. Un homme qui n'aurait pas de formation religieuse serait incomplètement formé.
Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 73.
Voilà le premier des préceptes, le commencement de la religion et dela vie chrétienne : tenir son cœur ferme dans la foi et, sur ce fondement solide, établir une vie sainte, s'abstenir des biens séducteurs, supporter les maux de la vie présente, et, parmi les amorces des uns et les menaces des autres, opposer aux uns et aux autres un cœur inébranlable, pour ne pas se laisser corrompre par ceux-ci, ni abattre par ceux-là. Ayons la tempérance, ayons aussi la patience, et quand les biens du monde auront passé et que les maux de cette vie ne seront plus à craindre, nous jouirons de tout bien et serons affranchis de tout mal.
Saint Augustin, Sermon 38, 5.
Aucune nation n'est si grossière, si sauvage, qu'elle ne croie àl'existence des dieux, lors même qu'elle se trompe sur sa nature.
Cicéron.
Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir frère du Christ. Devenir chrétien, ce n'est pas entrer dans une religion, c'est être appelé par Dieu, qu'aucun homme n'a jamais vu, du même nom dont il appelle son Fils unique, pour faire de nous ses fils. C'est naître ainsi, non pas d'un vouloir d'homme, non pas du sang ni de la chair, mais naître de Dieu comme le Fils naît de Dieu et naît dans la chair pour manifester le mystère de Dieu Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir le Christ.
Jean-Marie Lustiger, Sermons d'un curé de Paris, Paris, 1978, p. 155.