De La Salette Jacques (Maritain) avait envoyé à Ernest Psichari, alors en Afrique, une carte postale portant l'image de la Vierge en pleurs : "Nous avons prié pour toi du haut de la sainte Montagne..." Psichari devait citer plus tard cette lettre dans Le Voyage du Centurion, en ajoutant : Pour la première fois, Maxence (c'est le nom qu'il se donne dans ce livre, pour ne pas parler à la première personne), "pour la première fois, Maxence eut la perception qu'une brise de tendresse lui venait des Gaules lointaines. Il ne croyait nullement à la prière et pourtant il lui semblait que celui-là l'aimait mieux que les autres, qui priait pour lui, - que seul, celui-là l'aimait.
Raïssa Maritain, Les grandes amitiés.