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Religion - Page 42

  • 13 aout : connaitre Dieu

    5f8e20565a8c3f787edf6c90c7ad6713.jpgLa grâce nous donne le pouvoir radical de connaître par la foi et la contemplation, et d'aimer, par la vertu de la charité, la Trinité présente en nous, dans son mystère ineffable et en chacune de ses Personnes.

    Cardinal P.-P. Philippe, La vie de prière. Essai de théologie spirituelle, Paris, 1993, p. 25.

     

  • 11 aout : La conversion du coeur

    Je m'adresse à vous, Dieu tout-puissant, pour vous demander un don que toutes les créatures ensemble ne peuvent m'accorder : ... la 6ceb63e6e55cd94b331b616ea5cef7b5.jpegconversion de mon cœur... (...) Tout ce qui n'est pas Dieu ne peut pas remplir mon attente. C'est Dieu même que je demande et que je cherche ; et c'est à vous seul, ô mon Dieu, que je m'adresse pour vous obtenir. Ouvrez mon cœur, Seigneur... (...) Vous seul avez pu créer mon âme : vous seul pouvez la créer de nouveau. Vous seul avez pu y former votre image : vous seul pouvez la reformer et y réimprimer votre portrait effacé, c'est-à-dire Jésus-Christ mon Sauveur, qui est votre image et le caractère de votre substance.

    Pascal, Prière pour demander à Dieu le bon usage des maladies, 1659.


  • 7 août : le chretien, fils de Dieu

    9d80bdaf6d286c88c205e44a89d67f36.jpgLe chrétien est véritablement racheté quand il permet que l'Esprit infuse en lui l'esprit filial - esprit de liberté et de confiance inconditionnée - ; et cela veut dire : quand il se sent comme un enfant qui a absolument besoin de son père pour lui adresser sa prière filiale et qui de lui-même ne sait rien dire d'autre que « papa ». Alors ce sera l'Esprit lui-même, comme une maman empressée, qui l'aidera à crier avec une immense tendresse : « Abba, Père ! » En effet, si en Romains 8, 15 il est dit que ce sont les fils qui « crient : Abba ! », en Galates 4, 6 on lit : « Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père ! »

    Conseil de présidence du grand Jubilé de l'an 2000, L'Esprit Saint emplit l'univers, Paris, 1997, p. 105.

  • 17 juillet : la specificite du catholicisme

    7c7b2c064ef6498e70d5df2241060b73.jpgD'une façon plus ou moins étroite et servile, selon que leur niveau métaphysique est plus ou moins élevé, toutes les religions autres que la religion catholique sont des parties intégrantes de certaines cultures déterminées, particularisées à certains climats ethniques et à certaines formations historiques. Seule la religion catholique, parce qu'elle est surnaturelle, est absolument et rigoureusement transcendante, supra-culturelle, supra-nationale. C'est là un des signes de son origine divine. C'est aussi un des signes de contradiction qui occasionnent jusqu'à la fin des temps la passion de l'Église.

    J. Maritain, Le Docteur Angélique.

     

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.

     

  • 11 juillet : je detestais le christianisme

    2369b961827d54faddfe9875d213d01f.jpgQuand j'étais jeune, je détestais le christianisme que je voyais autour de moi. Je pensais que les chrétiens étaient irréalistes, qu'ils fuyaient le monde véritable. Peut-être était-ce vrai, au moins pour plusieurs d'entre eux. Mais j'étais aussi stupide à cette époque et cruelle. Je ne savais pas encore ce qu'aimer son prochain veut dire.

    Janne Haaland Matlary, Quand raison et foi se rencontrent, Paris, 2003, p. 95 (Mme Matlary, qui s'est convertie au catholicisme, a été Secrétaire d'Etat aux Affaires Étrangères de son pays, la Norvège).

     

  • 3 juillet : le chretien et le monde

    Le chrétien se sait greffé sur le Christ par le baptême, habilité à982e2d92e426f877964f2a33cdd7c79d.jpg lutter pour le Christ par la confirmation, appelé à agir dans le monde par sa participation à la fonction royale, prophétique et sacerdotale du Christ, devenu une seule et même chose avec le Christ par l’Eucharistie, sacrement de l’unité et de l’amour. C’est pourquoi, comme le Christ, il doit vivre face aux autres hommes, en regardant avec amour chacun de ceux qui l’entourent ainsi que l’humanité tout entière.

    Saint Josémaria, , n° 106.



  • 30 juin : l'evangelisation

    Prions le Seigneur de nous faire éprouver à nouveau la joie de labd26667877f23469c984277bd119c135.jpg mission. Alors deviendra vraie parmi nous la parole du prophète, qui s'accomplit dans toutes les contrées traversées par le Christ : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière... ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin" (Isaïe 9, 1-2 ; cf. Matthieu 4, 16).

    Joseph Ratzinger (actuel pape Benoît XVI), Appelés à la conversion. Comprendre l'Église aujourd'hui, Paris, 1993, p. 172.


  • 14 juin : changer le monde

    Nous aussi, nous qui croyons en Lui, Dieu nous a mêlés à la foule pour que nous transmettions aux autres noter foi. Que personne ne tire argument du fait que nous sommes encore peu nombreux, car la force de la prédication évangélique est si granmedium_75.16.Dufrenoy.BGodard.JPGde que ce qui a déjà levé devient à son tour du levain pour les autres (...). Si douze hommes ont faire lever toute la terre, comme notre malice doit être grande, maintenant que nous sommes plus nombreux, puisque nous ne sommes même pas capables d'amender ceux qui restent encore à convertir, alors que notre effort devrait suffire largement pour servir de levain à mille mondes.

    - Mais eux, me diras-tu, étaient des apôtres.

    Qu'importe ! N'étaient-ils pas des hommes comme toi ? N'ont-ils pas été élevés dans des villes ? N'avaient-ils pas un métier ? Étaient-ils des anges ? Sont-ils, par hasard, descendus du ciel ?

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Matthieu 46, 2-3.



  • 12 juin : c'est la faute a Dieu !

    Le bien que tu fais, ne le fais pas pour ta propre gloire, mais pour lamedium_75.16.Lauriston.Presbourg.Kleber1.JPGgloire de celui qui te donne de bien faire. De toi-même, tu n'as que le pouvoir de mal faire : c'est de Dieu que tu tiens le pouvoir de bien faire. Voyez au contraire comment les hommes pervers pensent à rebours. Ce qu'ils font de bien, ils prétendent se l'attribuer ; s'ils font le mal, ils prétendent en faire grief à Dieu. Retourne ce je ne sais quoi de perverti et d'insensé qui met les choses, en quelque sorte, sens dessus dessous : ce qui est au dessus, mets-le dessous ; ce qui est dessous, dessus. Tu prétends mettre Dieu en dessous, et toi au dessus ? Loin de t'élever, tu vas à la chute : car il est toujours au-dessus.

    Saint Augustin, In Epistolam Ioannae ad Parthos 8, 2.