Si un homme (...) a pu voir devant lui le monde entier dans son unité, ce n'est pas parce que le ciel et la terre se sont rétrécis, mais parce que l'âme du voyant s'est élargie.
Saint Grégoire le Grand, Dialogues II, 35, 7 (à propos d'une vision de saint Benoît auquel « le monde entier fut présenté à ses yeux, comme rassemblé dans un unique rayon de soleil », Ibid.II, 35, 1).
Le premier prochain, c'est Dieu dans l'autre. (...) Qui ne sent pas derrière le visage humain la Vie divine, n'a rien compris à l'Évangile.
soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.

Le baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.
mort, comme au vestiaire on vous donne un habit pour un autre. Oui, ça devait être la mort d'un autre, (...) cet autre, lorsque viendra l'heure de la mort, s'étonnera d'y entrer si facilement, et de s'y sentir confortable.
On devient enfant de Dieu non par nécessité, mais par le libre usage de on pouvoir : de telle sorte que le don divin offert à tous ne soit pas transmis par la naissance, mais soit accepté par la volonté. Et pour que les terreurs d'une foi encore faible n'empéchâssent personne de devenir enfant de Dieu - la difficulté rend timide l'espérance quand on désire plus qu'on ne croit - le Verbe de Dieu s'est fait chair, afin que par le Verbe incarné la chair même s'élevât jusqu'à Dieu. Et pour nous faire voire que le Verbe incarné n'est autre que le Verbe de Dieu, et qu'il est la chair de notre chair, il a habité parmi nous. En y habitant, il reste Dieu. (...) Il prend notre chair, et il ne perd pas sa dignité propre : Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, parfait dans sa nature et véritablement doué de la nôtre.