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  • Adoration

    Je dirais que l'adoration signifie reconnaître que Jésus est mon Seigneur, que Jésus me montre le chemin à prendre, me fait comprendre que je ne vis bien que si je connais la route qu'Il m'indique. Adorer, c'est donc dire : "Jésus, je suis tout à toi et je te suis dans ma vie, je ne voudrais jamais perdre cette amitié, cette communion avec toi". Je pourrais également dire que l'adoration, dans son essence, est un baiser à Jésus, dans lequel je dis: "Je suis à toi et je prie afin que toi aussi, tu demeures toujours avec moi".

    Benoît XVI, Rencontre de catéchèse avec les jeunes de la première Communion, 15 octobre 2005.

  • Sanctification de la vie ordinaire

    Aupoint de vue liturgique, il est très beau ettrès important ce « temps ordinaire » : aucun mystère chrétien ne le marque, aucune fête ne le caractérise ; il est, à la lumière du mystère du Christ, la célébration de notre vie ordinaire, quotidienne, parfois opaque et san srelief, mais toujours lumineuse parce qu’elle est le lieu de ma présence et de la grâce du Seigneur. Parlant de la vocation en ce début du « temps ordinaire », la liturgie nous enseigne qque dans le déroulement journalier de notre existence, nous recevons de Dieu un appel qui donne un sens à notre vie.

     

    Bx Jean-Paul II, Homélie au Collège pontifical « Pio Brasiliano », 17 janvier 1982.

  • Dieu se sert des méchants

     Il y a des méchants que Dieu garde pour en faire sortir des bons : bons, ils le sont devenus par la grâce de Dieu, car toute la masse de perdition était réservée pour la damnation. Quoi de plus pervers que le démon ? Et pourtant, quel bien n’a-t-il pas tiré de sa malice ? On n’aurait pas vu couler pour notre salut le Sang du Rédempteur sans la malice du déserteur. Lis l’Évangile et vois ce qui est écrit : « Le diable souffla au cœur de Judas de livrer le Christ « (Jean 13, 2). Mauvais était le diable, mauvais aussi Judas ; l’instrument ne pouvait ressembler qu’à l’ouvrier ; le diable a fait un bien vilain usage de son instrument ; mais le Seigneur a su bien user de l’un et de l’autre : ceux-ci se sont acharnés à notre perte, Dieu a daigner tourner leur malice à notre salut.

    Saint Augustin, Sermo 301, 4.

  • Aimer Dieu à tout moment

    Une femme occupée à la cuisine ou à coudre une toile peut toujours élever ses pensées vers le ciel et invoquer le Seigneur avec ferveur. Celui qui va au marché ou qui voyage seul, peut facilement prier avec attention. Un autre qui est à la cave, occupé à coudre des outres, est libre d’élever son âme vers le Maître. Le serviteur, s’il ne peut se rendre à l’église parce qu’il est allé faire des achats au marché ou parce qu’il est occupé à autre chose, ou à la cuisine, peut toujours prier avec attention et avec ardeur. Aucun lieu n’est indigne pour Dieu.

     

    Saint Jean Chrysostome, In An. Prophet. Hom. 4, 6.

  • Humilité de sainte Thérèse

    Priez pour le pauvre petit grain de Sable, que le petit grain de sable soit toujours à sa place, c'est-à-dire sous les pieds de tous, que personne ne pense à lui, que son existence soit pour ainsi dire ignorée, que le grain de sable ne désire pas d'être humilié, c'est encore trop glorieux puisqu'on serait obligé de s'occuper de lui, il ne désire qu'une chose, être OUBLIÉ, ne compter pour rien !... Mais il désire être vu de Jésus, si les regards des créatures ne peuvent s'abaisser jusqu'à lui, que du moins la face ensanglantée de Jésus se tourne vers lui... Il ne désire qu'un regard, un seul regard !

    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Une course de géant. Lettres (édition intégrale), « Lettre 95 à sœur Agnès de Jésus », juillet-août (?) 1889, Paris, Cerf, DDB, 1977, p. 156.

  • Le modèle des saints

    Ce sont eux, les saints, qui constituent la véritable majorité décisive d’après laquelle nous nous orientons. C’est à celle-là que nous tenons ! Les saints manifestent le divin dans l’humain et l’éternel dans le temps. Ils sont nos maîtres en humanité ; ils ne nous abandonnent ni dans la souffrance ni dans la solitude, et même à l’heure de la mort ils cheminent à nos côtés.

     

    J. Ratzinger, Appelés à la communion. comprendre l’Égise aujourd’hui, Paris, Fayard, 1993, p. 134.

  • L’humilité de Jésus

    Notre Seigneur a tellement pris la dernière place, que jamais personne n’a pu la lui ravir.

     

    Abbé Huvelin.

  • Penser à Dieu

    Nous souvenir de Dieu doit être si souvent et si fréquent, que ce le soit encore plus que la respiration.

     

    Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 27.

  • La force pour vaincre l’orgueil

    Pour triompher de notre orgueil, il nous faut une autre force. Laquelle ? La multitude de nos péchés, et la perversité de notre conscience qui, après nous avoir enfoncés dans mille turpitudes, ose encore nous laisser enorgueillis.


    Saint Jean Chrysostome, De Compunctione 2, 9.

     

  • L’exemple des chrétiens

    Dans son chef-d’œuvre Fabiola le cardinal Wiseman met en relief ce que l’exemple des premiers chrétiens avait de puissant sur les âmes païennes les plus prévenues contre la nouvelle religion. Nous assistons dans ce récit à la marche progressive et presque irrésistible d’une âme vers la lumière. Les nobles sentiments, les vertus modestesou héroïques que la fille de Fabius rencontre dans certaines personnes de toutes conditions et de toutes classes forcent son admiration. Mais quel changement s’opère en elle, quelle révélation pour son âme lorsqu’elle découvre successivement que tous ceux dont elle admire la charité, le dévouement, la modestie, la modération, le culte de la justice et de la chasteté appartiennent à cette secte qu’on lui a toujours représentée comme exécrable. Dès ce moment-là elle est chrétienne.

    Dom J.-B. Chautard, L’âme de tout apostolat, Paris-Lyon, 15e éd., 1937, p. 120.