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  • Prière au Saint-Esprit

    La forme traditionnelle de la demande de l’Esprit est d’invoquer le Père par le Christ notre Seigneur pour qu’Il nous donne l’Esprit Consolateur. Jésus insiste sur cette demande en son nom au moment même où Il promet le don de l’Esprit de Vérité. Mais la prière la plus simple et la plsu directe est aussi traditionelle : Viens, Esprit Saint », et chaque tradition liturgique l’a développée dans des antiennes et des hymnes : « Viens, Esprit Saint, emplis les cœurs de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour. » « Roi céleste, Esprit Consolateur, Esprit de Vérité, partout présent et emplissant tout, trésor de tout bien et source de la Vie, viens, habite en nous, purifie-nous et sauves-nous, ô Toi qui es Bon » (liturgie byzantine, Tropaire des vêpres de Pentecôte).

    Catéchisme de l’Église catholique, n° 2671.

  • L’action du Saint-Esprit

    Le Saint-Esprit, vie qui donne la vie

    Qui transforme toute chose,

    Racine de toute création,

    Il ôta l’impureté de toute chose,

    Lavant les péchés, et procurant du baume aux blessures :

    Il est la vie radieuse et digne de louange,

    Eveillant et réveillant toute chose.

     

    Hildegard von Bingen.

  • La générosité de l’Esprit Saint

    De l’Esprit Saint aussi on pourrait dire : chacun en a sa part, et tous l’ont en entier, tant sa générosité est inépuisable. Dans l’expérience des Églises, il est le ferment invisible que l’on reconnaît à ses fruits, tels qu’un saint Paul nous aide à les discerner dans la vie spirituelle des chrétiens ; dans leur prière qui retrouve son sens de louange et de gratitude, enmeêm temps que son audace confiante ; dans les communautés vivantes, pleines de joie et de charité, que l’Esprit Saint suscite et transfigure ; dans l’esprit de sacrifice ; dans l’apostolat courageux et l’action fraternelle au service de la justice et de la paix. En tout, l’Esprit Saint stimule la recherche du sens de la vie, la poursuite obstinée du beau, du bien au-delà du mal ; on le reconnaît à travers l’espérance de la vie qui jaillit plus fort que la mort, et à travers cette eau jaillissante qui murmure déjà en nous : « Viens vers le Père ».

    Bx Jean-Paul II, Discours au Congrès international de Pneumatologie, 26 mars 1982, n° 4.

  • L’Esprit Saint pour tous

    Avec les yeux de la foi bien ouverts je vois David, Amos, Daniel, Pierre, Paul, Matthieu…, et je me complais à considérer le grand artiste qu’est cet Esprit Saint…, parce qu’Il remplit l’enfant joueur de cithare et le convertit en un Psalmiste ; Il remplit le pasteur de bœufs, qui se nourrissait de figues sauvages, et en fait un prophète ; Il remplit le jeune continent et le change en juge de vieillards ; Il remplit le pêcheur et le transforme en prédicateur ; Il remplit le persécuteur eu en fait le docteur des gentils ; Il remplit le publicain et en fait un évangéliste.

     

    Saint Grégoire le Grand, Super Evang. Hom. 30.

  • La force du Saint-Esprit

    Si l’on se confiait à l’Esprit Saint, si l’on était sûr qu’Il est logique, fidèle ; que, quand Il donne une inspiration pour le bien, Il donne en même temps la force pour la réaliser, et que, quand Il a commencé à lancer dans une certaine ligne, Il poursuivra son action, qu’heure par heure Il donnera ce qu’il faut ; alors on ne serait pas là toujours à se tâter pour savoir si cela va être trop difficile, si l’on pourra avancer, franchir l’obstacle ; on sera remis à l’action toute-puissante de l’Esprit Saint.

    D.-J. Lallement, Dociles à l’Esprit qui scrute les profondeurs de Dieu, Paris, Téqui, 1996, p. 110.

  • La présence eucharistique

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

     

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of  J. H. Cardinal Newman, Londres, Londmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.

  • Eucharistie et joie

    Mardi de Pâques 1890. - Nous devons être dans la joie, car Notre-Seigneur est ressuscité, notre bien-aimé, notre fiancé, le divin époux de nos âmes est infiniment heureux, et son règne n'aura pas de fin ;... c'est là le fond, le vrai de notre joie... Quelque triste que je sois, quand je me mets au pied de l'autel, et que je dis à Notre-Seigneur Jésus : « Seigneur, vous êtes infiniment heureux, et rien ne vous manque », je ne puis faire autrement que d'ajouter : « Alors moi aussi, je suis heureux, et rien ne me manque ; votre bonheur me suffit. »

     

    René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, Nouvelle Cité, nouvelle édition, 2003, p. 136.

  • Première communion

    [On dit parfois que le jour de la première communion sera le plus beau jour de notre vie] Mais la première communion, normalement, ce doit être la moins bonne de toutes. Elle doit être bonne, mais la seconde doit être meilleure, puisqu’elle ajoute des grâces à celles de la première ; et la troisième encore meilleure, et ainsi de suite jusqu’à la fin ; c’est la dernière communon sur terre qui doit être la meilleure de toutes, celle qui prépare immédiatement à la communion face à face au ciel. Et l’on peut dire la même chose de la première messe  d’un jeune prêtre. Ne nous laissons pas prendre aux émotions. La première messe doit être bonne, mais la seconde meilleure, et c’est la dernière messe du prêtre, celle qui prépare son « In manus tuas » dans la mort, qui doit être la meilleure.

     

    D.-J. Lallement, Dociles à l’Esprit qui scrute les profondeurs de Dieu, Paris, Téqui, 1996, p. 77-78.

  • Eucharistie et prêtre

    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.

     

    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

  • Partager sa joie

    Lorsque quelqu'un a reçu cette joie, il ne peut pas la garder pour lui ; la joie doit toujours être partagée. Une joie doit être communiquée. Marie est immédiatement allée communiquer sa joie à sa cousine Elisabeth. Et depuis qu'elle a été élevée au ciel, elle distribue de la joie dans le monde entier, elle est devenue la grande Consolatrice ; notre Mère qui transmet joie, confiance, bonté et qui nous invite nous aussi à distribuer la joie. Tel est le véritable engagement de l'Avent : apporter la joie aux autres. La joie est le véritable don de Noël, et non pas les cadeaux coûteux qui prennent du temps et de l'argent. Nous pouvons communiquer cette joie de manière simple : par un sourire, par un geste de bonté, par une petite aide, par un pardon. Apportons cette joie et la joie donnée nous reviendra en retour. Cherchons en particulier à apporter la joie la plus profonde, celle d'avoir connu Dieu en Christ. Prions pour que dans nos vies transparaisse cette présence de la joie libératrice de Dieu.

     

    Benoît XVI, Homélie, 18 décembre 2005.