UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire - Page 2

  • 27 mai : la Pentecote

    Maintenant que l'Église est rassemblée par le Saint-Esprit, c'est son unité qui parle1065cbfed39a9e854991669649036668.jpg toutes les langues.

    Par conséquent, si quelqu'un dit à l'un de nous : "Est-ce que tu as reçu le Saint-Esprit, car tu ne parles pas toutes les langues ?" voici ce qu'il faut répondre : "Parfaitement, je parle toutes les langues. Car je suis dans le corps du Christ, qui est l'Église, laquelle parle toutes les langues. En effet, par la présence du Saint-Esprit qu'est-ce que Dieu a voulu manifester, sinon que son Église parlerait toutes les langues ?"


    Homélie africaine du Vème siècle pour la Pentecôte.


  • 19 mai : La grandeur des œuvres de Dieu

    Il est bien vrai que rien n'est plus important, ni plus beau, que d'entraîner le peuple vers une lumière et dans une action. Mais combien est-ce vrai surtout quand il s'agit de l'œuvre que Dieu commande.

    medium_Annapurna2.jpgLettre du général de Gaulle au Révérend Père Carré, des frères prêcheurs (qui lui avait adressé le texte de ses "six magnifiques, émouvantes et édifiantes conférences"), 19 février 1961, Charles de Gaulle, Lettres, Notes et carnets. 1961-1963, Paris, 1986, p. 47.

  • 13 mai : l'attentat contre Jean-Paul II

    medium_JPIIenpriere.jpegCher Pape, je te souhaite de guérir bien vite pour recommencer à lire l'Évangile et la Parole de Dieu. Je sais que tu as pardonné à cet homme qui t'a blessé et ainsi, moi aussi je veux pardonner à qui fait la rapporteuse ou qui me donne des coups de pied. Fais que je me conduise toujours bien et fais qu'il y ait la paix en tous lieux. Lettre d'une fillette après l'attentat du 13 mai 1981 contre le pape.

    Jean-Paul II, Audience générale, 28 octobre 1981.


  • 10 mai : anecdote sur le futur Pie X

    Le curé de Sainte-Justine de Padoue vit entrer au petit matin, dans sa sacristie, un ecclésiastique pauvrement vêtu qui lui demanda la permission de célébrer la messe. Le curé le regarde; et lui demande son celebret. L'inconnu n'en avait pas. Le curé le questionne :medium_PieX.jpg

    - D'où êtes-vous ?

    - De Trévise.

    - Que faites-vous à Trévise ?

    - Rien.

    - Comment rien ? Vous n'êtes ni curé, ni vicaire, ni prêtre habitué ?

    - Non.

    - Vous m'étonnez... Enfin... dites votre messe.

    En s'en allant, le curé alla voir le registre sur lequel tout célébrant doit signer son nom. Il lut : "Joseph Sarto, évêque de Mantoue."

    Georges Buraud, Pie X, le Pape de l'unité, Paris, 1951, p. 38.

  • 5 mai : l'Eglise est faite de pecheurs

    À lire les Actes de apôtres, on s'aperçoit qu'ils vont de surprise en surprise, sans cesse dépassés par les événements. Ils s'attendaient à être persécutés : le Christ le leur avait prédit. Mais non à ce que l'un de leurs persécuteurs les plus actifs devînt soudain leur soutien etmedium_PierreconfessiondiviniteJesus.jpg auxiliaire le plus ardent : c'est pourtant ce qui arrive avec Saül de Tarse, devenu Paul. Ils s'attendaient à convertir la communauté juive au sein de laquelle ils prêchaient, mais non les païens qui s'adressent à eux et dont ils voient avec stupeur qu'eux aussi reçoivent l'Esprit-Saint ; c'est pourtant l'histoire de Corneille le centurion, un petit sous-officier de l'armée romaine en garnison à Césarée. Les apôtres iront ainsi d'imprévu en imprévu, de dépassement en dépassement. Ce sont des hommes simples pour la plupart, on le sait, pêcheurs de leur état, et non sans reproche. On imagine le regard que le Christ dut avoir sur les douze hommes au moment même où il les choisissait : le premier un renégat, le dernier un traître ; rien de très rassurant dans cette douzaine d'hommes inexplicablement choisis. Et cela va constituer un trait permanent de l'histoire de l'Église.

    Régine Pernoud, Les saints au Moyen Âge. La sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Paris, 1984, p. 34.

  • 24 avril : l'origine du patriotisme

    Quelle est l'origine du patriotisme ? Quelles sont les causes qui lemedium_Legion4.jpgcréent dans l'âme de tous, quelles sont les raisons qui l'y font vivre ? Ces causes, ces raisons, sont de plusieurs sortes : il est indispensable d'y voir en premier lieu une sorte de patrimoine de race, qui porte l'homme à préférer tel peuple plutôt que tel autre ; on peut l'atttribuer ensuite à l'amour naturel de chacun pour le sol qui l'a vu naître et grandir, pour les objets qui ont entouré son enfance et sa vie, pour la terre qui contient les cendres de ses aïeux ; une autre raison est encore la préférence de chacun pour les hommes dont le caractère, la langue, les mœurs, les traditions sont les mêmes que les siens. Enfin, surtout pour ceux qui, comme vous, ont le privilège d'étudier plus que d'autres, les grands exemples de l'Histoire, notre patriotisme est un amour profond pour une nation qui, à toute époque, a tiré son épée, enfanté ses savants et ses théosophes, versé le plus pur de son sang pour toutes les grandes causes et renversé les obstacles que les peuples et les individus avaient jetés au travers de la civilisation.

    Charles de Gaulle, Conférence devant des camarades officiers subalternes, probablement en 1913, Lettres, notes et carnets, vol. I, 1905-1918, Paris, 1980, p. 67-68.


  • 19 avril : les professsions delirantes

    Paris enferme et combine, et consomme et consume la plupart des brillants infortunés que leurs destins ont appelés aux professions délirantes... Je nomme ainsi tous ces métiers dont le principal instrumentmedium_75.7.TourEiffel.jpg est l'opinion que l'on a de soi-même, et dont la matière première est l'opinion que les autres ont de vous. Les personnes qui les exercent, voués à une éternelle candidature, sont nécessairement toujours affligées d'un certain délire des grandeurs qu'un certain délire de la persécution traverse et tourmente sans répit. Chez ce peuple d'uniques règne la loi de faire ce que nul n'a jamais fait, et que nul jamais ne fera. C'est du moins la loi des meilleurs, c'est-à-dire de ceux qui ont le cœur de vouloir nettement quelque chose d'absurde... Ils ne vivent que pour obtenir et rendre durable l'illusion d'être seuls, - car la supériorité n'est qu'une solitude situées sur les limites actuelles d'une espèce. Ils fondent chacun son existence sur l'inexistence des autres, mais auxquels il faut arracher leur consentement qu'ils n'existent pas.

    Paul Valéry, Monsieur Teste, Lettre d'un ami.

     

  • 18 avril : le chretien Leclerc de Hautecloque

    medium_Leclerc.jpgUn jour, pendant un repas, le général Leclerc dit brusquement à sa femme : "Au fond, je n'ai eu de courage qu'une seule fois dans ma vie : le soir de mon entrée à Saint-Cyr." La mère du général lui avait fait promettre de ne jamais manquer à sa prière. Le soir de l'entrée à Saint-Cyr, ils étaient soixante dans la même chambrée. Que faire ? Philippe de Hautecloque appartenait à une race où l'on sait ce que c'est que la parole donnée. Il se mit à genoux auprès de son lit, fit posément un très beau signe de croix et fit tranquillement sa prière de A jusqu'à Z. Il reçut immédiatement une nuée d'invectives et de projectiles de toute nature : polochons, ceinturons, calots, objets hétéroclites. Crânement, il alla jusqu'au bout sans se hâter. medium_StCyrien.jpgLe lendemain, les camarades apprirent que celui sur lequel ils s'étaient acharnés s'appelait Philippe de Hautecloque et constatèrent qu'il n'avait pas l'air plus "sot" qu'un autre. Le second soir, il recommença. Il y avait déjà un autre camarade qui faisait sa prière avec lui. Tous les deux reçurent autant de projectiles que la veille. Mais, à la fin du trimestre, toute la chambrée faisait sa prière ensemble, en silence.

    Rapporté par le P. Caillon, Familles vivantes, février 1980.


  • 8 avril : Paques

        medium_Resurrection.Jesus.Adam.Eve.jpgC’est cet amour du Christ que chacun d’entre nous doit s’efforcer de réaliser dans sa propre vie. Mais pour être ipse Christus il faut se regarder en Lui. Il ne suffit pas d’avoir une idée générale de l’esprit qui était celui de Jésus ; encore faut-il apprendre de Lui des manières et des attitudes. Et surtout, il faut contempler sa vie, son passage sur la terre, ses traces, pour en tirer force, lumière, sérénité, paix.

    Quand on aime quelqu’un, on désire connaître tous les détails de sa vie et de son caractère, de façon à s’identifier à lui. C’est pourquoi nous devons méditer la vie de Jésus, depuis sa naissance dans une crèche, jusqu’à sa mort et à sa résurrection. Saint Josémaria, <a xhref="http:www.fr.escrivaworks.org/book/quand_le_christ_passe>Quand le Christ passe</a>, n° 107.


  • 6 février

    medium_DeGaulle.jpgUne porte a livré passage à tous les malheurs qui frappent la France à travers son Histoire : c'est la porte par où avaient fui les enseignements du passé.

    Ch. de Gaulle, "Rôle historique des places françaises", dans <em>Revue Militaire française</em>, n° 54, 1er déc. 1925, cité dans L. Nachin, <em>Charles de Gaulle, Général de France</em>, Paris, 1971, p. 52.