Je loue de tout mon, cœur le petit zèle que j'ai reconnu dans votre lettre pour l'union avec le Pape. Le corps n'est plus vivant sans le chef, que le chef sans le corps. Quiconque se sépare de l'un ou de l'autre n'est plus du corps, et n'appartient plus à Jésus-Christ. Je ne sais s'il y a des personnes dans l'Église plus attachées à cette unité de corps que le sont ceux que vous appelez nôtres. Nous savons que toutes les vertus, le martyre, les austérités et toutes les bonnes œuvres sont inutiles hors de l'Église, et de la communion du chef de l'Église, qui est le Pape.
Pascal, Lettre à Mademoiselle de Roannez, VI, novembre 1656.