En fléchissant les genoux, ne faites pas un geste précipité, machinal.
Donnez une âme à ce geste qui traduit un profond respect de la Majesté divine : avec votre corps, inclinez aussi votre âme.
Que vous veniez à l'église ou que vous en sortiez, ployez le genou devant l'autel, lentement, profondément ; agenouillez aussi votre cœur.
Que votre genuflexion soit un Dominus meus et Deus meustout pénétré de respect.
Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 37.