UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dominique Le Tourneau - Page 5

  • Existence du diable

    La plus belle ruse, c’est de nous persuader qu’il n’existe pas.

    Baudelaire, Petits poèmes en prose, Œuvres complètes, Paris, Éd. du Seuil, 1968, p. 169.

  • Lutte contre les passions

    La lutte contre les passions revêt un caractère positif — elle ne reste pas une chose négative — grâce à l'image du « feu » de l’Esprit Saint : « Que tous ceux qui entreprennent cette belle lutte (cf. 1 Timothée 6, 12), dure et ardue [...], sachent qu'ils sont venus se jeter dans un feu, si vraiment ils désirent que le feu immatériel habite en eux » (L’Échelle du Paradis 1, 18, PG 88, 638). Le feu de l’Esprit Saint qui est feu de l'amour et de la vérité. Seule la force de l'Esprit Saint assure la victoire. Mais selon Jean Climaque, il est important de prendre conscience que les passions ne sont pas mauvaises en soi ; elles le deviennent en raison du mauvais usage qu’en fait la liberté de l’homme. Si elles sont purifiées, les passions ouvrent à l’homme la voie vers Dieu avec des énergies unifiées par l’ascèse et par la grâce et, « si celles-ci ont reçu du Créateur un ordre et un début..., la limite de la vertu est sans fin » (Ibid. 26/2, 37, PG 88, 1068).

    Benoît XVI, « Saint Jean Climaque »,  Audience générale, 11 février 2009.

  • Espérance et charité

    Mais la charité est considérée également en relation étroite avec l’espérance : « La force de la charité est l’espérance : grâce à elle, nous attendons la récompense de la charité... L’espérance est la porte de la charité... L’absence d’espérance anéantit la charité : c'est à elle que sont liés nos efforts, c’est par elle que sont soutenus nos labeurs, et c'est grâce à elle que nous sommes entourés par la miséricorde de Dieu » (L’Échelle du Paradis 30, 16, PG 88, 1157). La conclusion de l’Échelle contient la synthèse de l’œuvre avec des paroles que l'auteur fait prononcer à Dieu lui-même : « Que cette échelle t’enseigne la disposition spirituelle des vertus. Je me tiens au sommet de cette échelle, comme le dit mon grand initié (saint Paul) : Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité (1 Corinthiens 13, 13) ! » (Ibid. 30, 18, PG 88, 1160)

    Benoît XVI, « Saint Jean Climaque »,  Audience générale, 11 février 2009.

  • La vraie liberté

    La vraie liberté se trouve dans notre accueil amoureux de la volonté du Père. De Marie, pleine de grâce, nous apprenons que la liberté chrétienne est quelque chose de plus que la simple libération du péché. C’est la liberté qui ouvre à une nouvelle façon spirituelle de considérer les réalités terrestres, la liberté d’aimer Dieu ainsi que nos frères et sœurs d’un cœur pur, et de vivre dans la joyeuse espérance de la venue du Règne du Christ.

    Pape François, messe en la solennité de l’Assomption, Séoul, 15 août 2014.

  • Amour de Dieu pour nous

    Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il a nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort

    Sainte Thérèse d’Avila, Vie.

  • Amour de Dieu pour nous

    Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il a nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort

    Sainte Thérèse d’Avila, Vie.

  • Le prêtre et ses idées

    Le prêtre n’enseigne pas ses propres idées, une philosophie qu’il a lui-même inventée, qu’il a trouvée ou qui lui plaît. Le prêtre ne parle pas de lui, il ne parle pas pour lui, pour susciter éventuellement des admirateurs ou créer son propre parti. Il ne dit pas des choses qui viennent de lui, ses inventions, mais, dans la confusion de toutes les philosophies, le prêtre enseigne au nom du Christ présent, il propose la vérité qui est le Christ lui-même, sa parole, sa façon de vivre et d’aller de l’avant. Pour le prêtre est valable ce que le Christ a dit de lui-même : « Mon enseignement n’est pas le mien » (Jean 7, 16), c’est-à-dire que le Christ ne se propose pas lui-même, mais, en tant que Fils, il est la voix, la parole du Père.

    Benoît XVI, Audience générale, 14 avril 2010.

  • La langue

    Il y a quatre choses produites par une langue discrète, l’amour, la recommandation, la manière de bien vivre et la récompense du salut. La mauvaise langue produit quatre effets, la zizanie, la médisance, les jugements téméraires et l’instruction des méchants.

    Saint Thomas, opusc. 70 De vitiis et de virtutibus, numero quaternario procedens, c. 3, Vivès, 1858, p. 527.

  • L'Eglise et la vérité

    Il n’est pas difficile de croire une fois que l’Église a parlé. La vraie difficulté, c’est lorsqu’une foule de petits papes, souvent des laïcs, se mettent à prêcher le contraire de ce que disent les évêques et les prêtres, présentent leurs opinions personnelles comme articles de foi, font peur aux gens sincères mais à l’esprit tout simple, et repoussent ceux qui cherchent.

    J. Newman, The Letters and Diaries of John Henry Newman, edited at the Birmingham Oratory by Charles Stephan Dessain, Clarendon Press, Oxford, vol. XXIII, 272, 19.

  • Erreur et vérité

    Ce n’est pas proprement l’erreur qui séduit le genre humain, lequel est appelé par son essence même à la vérité ; c’est sans cesse la forme de l’erreur qui le tente et le berce d’illusion, comme celle qui, en masquant le faux, le présente à une mauvaise et habile intelligence sous l’aspect et la figure du vrai. D’où l’art de celui qui, en raisonnant, se propose de protéger l’esprit humain contre cette funeste séduction qui se réduit à ceci qu’elle attire sur l’erreur pour la couvrir d’un habit qui n’est pas le sien : car tous les hommes y répugnent nécessairement lorsqu’elle se montre à nu, et ils ne peuvent soutenir la vue de sa propre difformité naturelle.

    A. Rosmini, Introduction à la philosophie, Bordeaux, Éditions Bière, 1992, p. 42.