Mais la charité est considérée également en relation étroite avec l’espérance : « La force de la charité est l’espérance : grâce à elle, nous attendons la récompense de la charité... L’espérance est la porte de la charité... L’absence d’espérance anéantit la charité : c'est à elle que sont liés nos efforts, c’est par elle que sont soutenus nos labeurs, et c'est grâce à elle que nous sommes entourés par la miséricorde de Dieu » (L’Échelle du Paradis 30, 16, PG 88, 1157). La conclusion de l’Échelle contient la synthèse de l’œuvre avec des paroles que l'auteur fait prononcer à Dieu lui-même : « Que cette échelle t’enseigne la disposition spirituelle des vertus. Je me tiens au sommet de cette échelle, comme le dit mon grand initié (saint Paul) : Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité (1 Corinthiens 13, 13) ! » (Ibid. 30, 18, PG 88, 1160)
Benoît XVI, « Saint Jean Climaque », Audience générale, 11 février 2009.