[Après le départ du général von Rundstedt et des Allemands qui occupaient le château où elle travaillait, Régine Pernoud trouve] une grande quantité de tracts dans les chambres des soldats, jonchant le plancher et le dessous des meubles. Des tracts d’endoctrinement […]. Certains d’entre eux exaltaient la gloire du Reich, du Führer et de la nation allemande, mais il y en avait beaucoup de propagande antireligieuse. « Nous n’avons rien à faire d’un Dieu qui nous dit d’aimer notre ennemi ; l’ennemi, c’est celui qu’on extermine… »
R. Pernoud, Villa Paradis, Paris, Stock, 1992, p. 166.