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spiritualité - Page 11

  • 25 mars : amour et Eucharistie

    1627210884.JPGAvec ce don inoubliable et gratuit qu'est la charitérévélée, jusqu'au bout, dans le sacrifice salvifique du Fils de Dieu dont l'Eucharistie est un signe indélébile, naît en nous une vivante réponse d'amour. Non seulement nous connaissons l'amour, mais nous commençonsnous-mêmes à aimer. Nous entrons, pour ainsi dire, dans la voie de l'amour, et nous réalisons des progrès sur cette voie. L'amour qui naît en nous de l'Eucharistie se développe, s'approfondit et se renforce grâce à elle.

    Jean-Paul II, Le Mystère et le culte de la sainte Eucharistie. Lettre aux évêques pour le Jeudi saint 1980, n° 5.

     

     

  • 24 mars : sous la garde de Marie

    1675891180.jpg      Quand nous aurons joué nos derniers personnages,

    Quand nous aurons posé la cape et le manteau,

    Quand nous aurons jeté le masque et le couteau,

    Veuillez vous rappeler nos longs pèlerinages.

     

    Quand nous aurons quitté ce sac et cette corde,

    Quand nous aurons tremblé nos derniers tremblements,

    Quand nous aurons raclé nos derniers raclements,

    Veuillez vous rappeler votre miséricorde.

     

    Charles Péguy.

     

  • 21 mars : les plaies de Jesus

    4c661cafa1533ec8476cbe2708f05b98.jpgCache-toi en la plaie bénie du Côté de ton Sauveur, de cette Pierre d'autel que vient de purifier la main immaculée de sa Mère.

    Non, ne sors plus de là ; fais-y ta demeure, ta cellule, ton refuge ; vis là, avec Celui qui est mort pour toi et qui est ressuscité pour toujours. Dérobe-toi là, afin de mourir à toutes choses, mais surtout à toi-même, et le laisser enfin paraître. Il n'attend que ce dernier pas pour t'emmener au fond de sa Blessure, et t'y révéler, alors, son Cœur, tout entier, la Cœur du Doux Jésus, ton Dieu...

    Ô Jésus, je me laisse faire par Vous ; cachez-moi donc à moi-même, pour qu'enfin j'apparaisse à Vous seul, mon Dieu et mon Tout !... Ne serait-ce pas toute la Sainteté ?

    Dom Eugène Vandeur, Les Quatorze pas du Doux Jésus avec sa Croix, Maredsous, 1951, p. 70.

     

  • 19 mars : l'amour du prochain

    486187963.jpg« À ceci tous vous reconnaîtront comme mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jean 13, 35).Remarquez bien qu’au bout de vingt siècles, le commandement du Seigneur conserve toute la force de la nouveauté. Il est comme la lettre d’introduction du véritable fils de Dieu. Tout au long de ma vie sacerdotale, j’ai prêché à de très nombreuses reprises que ce commandement continue malheureusement d’être nouveau pour bien des gens, parce qu’ils ne se sont jamais ou presque jamais efforcés de le mettre en pratique : c’est triste, mais c’est ainsi. Or, il est très clair que l’affirmation du Messie est catégorique : c’est à cela que l’on vous reconnaîtra, à ce que vous vous aimez les uns les autres ! C’est pour cela que j’éprouve constamment le besoin de rappeler ces mots du Seigneur. Saint Paul ajoute : « Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi du Christ »(Galates 6, 2).

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 44.


  • 18 mars : vivre la Passion

    bfdc531542b102c47352a5e744759b88.jpegLorsque je tombais malade et qu'on me transporta à l'infirmerie, j'ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l'infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n'est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part; Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N. avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n'y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignis au Seigneur que j'avais beaucoup de peine, car n'ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu'Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j'ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j'ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n'avais plus besoin ni de visites, ni de lumière, Jésus-Christ suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, rapporté par M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 80-81.

     

     

  • 16 mars : l'humilite conduit a Dieu

    Il est né pour nous comme un petit enfant, afin d'être intéressé par des petites1665769970.jpg présents, ce qui est petit va bien aux petits (Isaïe 9, 6). Que si ce que vous offrez n'est pas petit, c'est-à-dire humble, vous ne pourrez par là-même, pénétrer jusqu'à celui qui dit de lui-même : « Je suis la porte » (Jean 10, 7).

    Saint Bernard, La Vigne mystique, 2.


  • 15 mars : reconnaitre Dieu

    1828693706.jpgIl faut une intelligence proprement bovine pour ne pas reconnaître Dieu dans les œuvres mêmes de Dieu !

    Saint Bernard, Sermons sur le Cantique des Cantiques60, 4.


  • 10 mars : chretien tout azimuth

    748549328.jpgÀ chaque départ, à chaque démarche, en entrant et en sortant, en se chaussant, en se levant de table, en allumant, en s'allongeant pur le repos, en se couchant - quoi que nous fassions, nous nous signons le front.

    Tertullien, De Corona4, 1.


  • 3 mars : le besoin de joie

    1184748680.jpgL'homme est le seul animal qui avait un besoin vital de la joie spontanée. La joie protège : le bouclier contre l'absurde est fait d'une sorte de joie spontanée de vivre. La joie conforte : celle de vivre a une force qu'aucun bouillonnement ne traduira jamais. La joie stimule : elle est le vrai mobile qui anime le médecin. La joie illumine l'homme qui admire. La joie récompense même celui qui se bat pour une victoire qu'il croit presque impossible.

    Cardinal Albert Decourtray, Discours de réception à l'Académie Française (au siège du Prof. Hamburger), 19 mars 1994.

     

  • 2 mars : Dieu nous voit

    Que tu le veuilles ou non, il te voit ; où irais-tu pour te dérober à ses yeux ? Si tu montes au ciel, il y est ; si tu descends dans les lieux souterrains, tu l'y rencontres. Dans ta répugnance à quitter ta mauvaise vie, tu fais effort pour t'imaginer que Dieu ne te voit pas. Tu entreprends là une chose difficile ! Tu veux donc en arriver à croire que tu échappes à ses regards, pour continuer chaque jour à mal faire !

    1517855240.jpgSaint Augustin, Sermon 69, 3.