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livres

  • Le dimanche

    Le dimanche, ici, les gens des villes s'habillent en campagnards et les campagnards en gens des villes.

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.

     

  • Paris

    QuaiSeine.jpgParis est une mosaïque de petites villes avec, en plus, quelque chose qui est Paris. Non pas à la manière d'un fleuve qui absorbe ses affluents, mais comme un accord musical où l'on perçoit encore chacune des notes qui le composent.

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.

     

  • Et nos saints ?

    Les Français connaissent leurs champions, leurs vedettes, leurs assassins - mais pas leurs saints. C'est le progrès.

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.

     

  • L'enterrement

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    En France, la courtoisie exige qu'on mette une cravate noire pour assister à un enterrement, mais pas qu'on se retienne de bavarder pendant la cérémonie.

     

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.

     

  • La mesure du temps

    Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année.

    Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf.

    TourFrance07.Peloton.JPGUne semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille.

    Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver.

    Une heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne.

    Une seconde : regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture,

    et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute la vie.


    Marcel Lévy, Et si c'était vrai..., Paris, Robert Laffont, 2000, p. 228.

     

  • Quelques ancêtres (suite)

    Albert Barbe (1831-1907), ancien élève de l’X (promotion 1851), fit les campagnes de Crimée et du Mexique. Dans l’armée de Bazaine pendant la guerre de 1870, il fut compris dans sa capitulation, et interné à Coblentz. Général (de brigade en 1881, de division en 1892), directeur de l’X (1886-1888), inspecteur général de l’artillerie, commandeur de la Légion d’honneur.

    Hubert Beuve-Méry (1902-1989), docteur en droit, il fut nommé en 1928 professeur de droit international à l'Institut français de Prague, où il resta jusqu’à l’invasion allemande.medium_Beuve-Mery.gif
    Correspondant du Temps, il n’eut de cesse de dénoncer la menace du national-socialisme, puis il critiqua vivement les accords de Munich et, dans un livre publié en 1939 (Vers la plus grande Allemagne), il dénonça le nazisme, tout en prônant une nouvelle Europe, alliant la démocratie et l’ordre comme le primat de l’homme et l’efficacité. En France, sous l’occupation, il entra au conseil de rédaction d’Esprit (avec notamment Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel et André Philip). À l’instigation de René de Naurois, il devint professeur à l’école d’Uriage. Lorsque celle-ci fut dissoute par Laval à la fin 1942, il entra dans la Résistance, où il eut une activité importante. À la Libération, il fonda Le Monde, à la demande du général de Gaulle, dont il resta le directeur jusqu’en décembre 1969. Il fut notamment membre du conseil d’administration de France-Presse et de l’Institut Pasteur, président du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (1973-1979), professeur associé à l'Université Paris I. En 1974, il publia ses éditoriaux sur de Gaulle et le gaullisme sous le titre Onze ans de règne.

    Marcel Brion (1895-1984), voir la notice qui lui sera consacrée le 24 août.

    Baron Jules Cloquet (1790-1889),medium_Cloquet.jpg
    docteur en médecine, professeur à la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine dès sa création (dont il fut président), commandeur de la Légion d’honneur. Il fut un élève du père de Flaubert, un grand ami et le médecin de Gustave Flaubert et de La Fayette (dont il ferma les yeux sur son lit de mort). Auteur d’ouvrages scientifiques.

    Charles Coffin (1676-1749), chanoine, recteur de l’Université de Paris de 1718 à 1721. Il demanda au Régent et obtint de Louis XV que l’enseignement devienne gratuit (et il demeura tel jusqu’en 1793). Il rédigea une grande partie du bréviaire parisien de 1736 et de nombreuses pièces pour la messe (séquences, hymnes, motets).