Celui qui fait sa prière, Notre père qui êtes aux cieux, pose entre lui et moi
Une barrière infranchissable à ma colère.
Et peut s'abandonner au sommeil de la nuit.
Péguy, Le Mystère des Saints Innocents.
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Celui qui fait sa prière, Notre père qui êtes aux cieux, pose entre lui et moi
Une barrière infranchissable à ma colère.
Et peut s'abandonner au sommeil de la nuit.
Péguy, Le Mystère des Saints Innocents.
Tu ne sais pas prier ? - Mets-toi en présence de Dieu, et dès que tu as commencé à dire : "Seigneur, je ne sais pas faire oraison !..." sois assuré que tu es déjà en train de la faire.
Saint Josémaria, Chemin, n° 90.
« Il faut prier. Tout le reste est vain et stupide », nous a dit à tous Léon Bloy. « Il faut prier pour endurer l'horreur de ce monde, il faut prier pour être purs, il faut prier pour obtenir la force d'attendre. Il n'y a ni désespoir, ni tristesse amère pour l'homme qui prie beaucoup. C'est moi qui vous le dis. Si vous saviez combien j'en ai le droit... La Foi, l'Espérance, la Charité et la Douleur qui est leur substrat sont des diamants, et les diamants sont rares... Ils coûtent fort cher... Ceux-là coûtent la Prière, qui est, elle-même, un inestimable joyau qu'il est nécessaire de conquérir... »
Raïssa Maritain, Les grandes amitiés.
Nous entrâmes pour quelques minutes dans la cathédrale et, tandis que nous nous y attardions, dans un silence respectueux, une femme entra avec son panier à provisions, et s'agenouilla pur une courte prière. C'était pour moi quelque chose de tout à fait nouveau : à la synagogue, ou dans les temples protestants que j'avais visités, on venait seulement pour l'office divin ; mais là, quelqu'un venait, au milieu des occupations quotidiennes, dans une église vide, comme pour une conversation intime. Cela, je n'ai jamais pu l'oublier.
Édith Stein, citée dans J. Boufflet, Édith Stein philosophe crucifiée, Paris, 1998, p. 8.
À chaque départ, à chaque démarche, en entrant et en sortant, en se chaussant, en se levant de table, en allumant, en s'allongeant pur le repos, en se couchant - quoi que nous fassions, nous nous signons le front.
Tertullien, De Corona 4, 1.
Sans prière, il n'est pas possible de demeurer fidèle à la foi catholique.
Pie XII, allocution Soyez les bienvenus, 18 avril 1952.
Répandez sur nous, Seigneur,
l'esprit d'intelligence et d'amour
dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante,
pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler,
nous obtentions par son intercession dans le ciel,
de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie.
Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu
qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit.
Pour les siècles des siècles.
- Amen
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes Immaculée
La femme dans la Grâce enfin restituée.
La créature dans son honneur premier et dans son Épanouissement final.
Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur Originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ (...)
Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que Vous êtes Marie, simplement parce que vous
Existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
Paul Claudel.
Pendant la guerre 39-45, alors que, pour échapper au travail forcé en Allemagne, l'abbé Wojtyla (futur pape Jean-Paul II) se cachait dans une usine, où il travaillait comme ouvrier tout en faisant ses études de séminariste, dans la clandestinité, ses camarades ébahis témoignent l'avoir vu, sans aucun respect humain, « poser ses seaux en entendant sonner l'Angélus, s'agenouiller à même le sol, prier, se relever, puis reprendre ses seaux ».
Cité par A. Kalinowka, dans La Terre Sainte, nov.-déc. 1979, p. 244.
Je disais en pleurant : « Mon fils, las ! qui m'accordera que je meure pour lui ? Las ! dolente, que ferai-je ? Quand le fils meurt, pourquoi ne meurt avec lui sa triste et dolente mère , Mon fils, mon fils, m'amour entière, mon fils, ne me laisse pas ! Emmène-moi avec toi ! Tu ne mourras pas seul, selon ma volonté. Hé ! Mort, tu ne m'épargnes pas ! Prends-moi, je te désire plus que mille autres choses, tue la mère avec l'enfant ! Beau fils, ma douceur, ma joie, ma vie de corps et d'âme, et toute ma consolation, fais que je meure maintenant, moi qui t'ai porté ! Or je te vois mourir ! Fais ce que je prie ; car le fils doit bien faire et ouïr la prière de sa mère. Beau fils, fais ce que je te requiers et me laisse mourir avant toi, pour que nos corps soient ensemble ! »
Jean Gerson, Fragment d'un sermon inédit prononcé en 1398 devant la reine Isabeau, Paris, 1943.