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mort - Page 3

  • 28 fevrier : le jugement final

    ce18010e5e5d567a35c01524fb022b7f.jpg    Il faut tenir qu'après la mort, pour tout ce qui touche à l'âme, l'homme entre en possession d'une espèce d'état immuable. Voilà pourquoi, en ce qui concerne la récompense de l'âme, il n'est pas nécessaire de repousser davantage le jugement. Mais puisqu'il y a encore certaines autres choses qui relèvent de l'homme qui se déroulent durant tout le cours du temps, et qui ne sauraient demeurer étrangères au jugement divin, il importe qu'elles soient de nouveau soumises au jugement à la fin du monde. En effet, bien que l'homme ne mérite ou ne démérite plus selon elles, ces réalités relèvent d'une certaine manière de sa récompense ou de sa peine. Il est donc nécessaire que tout cela soit apprécié dans un jugement final.

        Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 59, a. 5, ad 1.

  • 11 fevrier : Notre Dame de Lourdes

    a85075422d820ff9b46c66763b7f1c9a.jpgDans la grotte de Massabielle, la Vierge a manifesté la tendresse de Dieu pour les personnes qui souffrent. Cette tendresse, cet amour attentif est ressenti de manière particulièrement vive dans le monde précisément le jours de la fête de Notre-Dame de Lourdes, en réactualisant dans la liturgie, et en particulier dans l'Eucharistie, le mystère du Christ rédempteur de l'homme, dont la Vierge immaculée représente une anticipation. En se présentant à Bernadette comme l'Immaculée Conception, la très Sainte Vierge est venue rappeler au monde (...) le primat de la grâce divine, plus forte que le péché et la mort.

    Benoît XVI, Discours, 11 février 2006.

  • 19 decembre : priere de Marie a Jesus

    Je disais en pleurant : « Mon fils, las ! qui m'accordera que je meure pour lui ? Las ! dolente, que ferai-je ? Quand le fils meurt, pourquoi ne meurt avec lui sa triste et dolente mère , Mon fils, mon fils, m'amour entière, mon fils, ne me laisse pas ! Emmène-moi av8502f11b158dc54bf07250d919eadc2c.jpgec toi ! Tu ne mourras pas seul, selon ma volonté. Hé ! Mort, tu ne m'épargnes pas ! Prends-moi, je te désire plus que mille autres choses, tue la mère avec l'enfant ! Beau fils, ma douceur, ma joie, ma vie de corps et d'âme, et toute ma consolation, fais que je meure maintenant, moi qui t'ai porté ! Or je te vois mourir ! Fais ce que je prie ; car le fils doit bien faire et ouïr la prière de sa mère. Beau fils, fais ce que je te requiers et me laisse mourir avant toi, pour que nos corps soient ensemble ! »

    Jean Gerson, Fragment d'un sermon inédit prononcé en 1398 devant la reine Isabeau, Paris, 1943.

     

  • 6 decembre : humilite face a Dieu (l'exemple de st Thomas d'Aquin)

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    Le 6 décembre 1273, trois mois avant de mourir, à la suite de l'extase qui lui vint à Naples pendant la messe, la plénitude divine, qui habitait le sommet de sa grande âme imperturbable et silencieuse, déborda soudain sur les puissances inférieures de son être navec une telle véhémence qu'il lui devint impossible de continuer d'écrire et de dicter ; et à frère Raynald, qui le pressait d'achever pourtant la Somme, il (st Thomas d'Aquin) répondit qu'il ne pouvait plus, que tout ce qu'il avait écrit lui semblait de la paille, omnia quae scripsi videntur mihi paleae.

    Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 139.


  • 18 novembre : Dieu est bon

    f0d02a9afb53ec3e975d2124e02eba50.jpgLa raison m'est née. Le monde est bon. Je bénirai la vie. J'aimerai mes frères. Ce ne sont pas des promesse d'enfance. Ni l'espoir d'échapper à la vieillesse et à la mort. Dieu fait ma force, et je loue Dieu.

     
    Arthur Raimbaud, Une saison en enfer, Mauvais sang.


  • 9 novembre : la mortification

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    La mortification est donc une mort qui ne tue pas la vie, mais qui la manifeste ; elle est une réduction de la chair sous la loi de l'esprit, le sacrifice des sens à la raison, l'esclavage du corps pour que l'âme soit libre, enfin le signe éclatant d'un homme immolé aux hommes et à Dieu.

    Lacordaire, « Panégyrique du B. Fourier », Œuvres du P. H.-D. Lacordaire, t. VIII. Notices et panégyriques, Paris, 1920, p. 43.

     

     

  • 6 novembe : les ames du purgatoire

    e00e1ec9553980ef16599fc2566e26e9.jpgÔ mon Dieu, en union avec les mérites de Jésus et de Marie, je vous offre pour les âmes du purgatoire toutes mes œuvres satisfactoires ainsi que celles qui me seront appliquées par d'autres durant ma vie, à ma mort et après ma mort.

    Saint Alphonse de Liguori, Maximes éternelles.

     

     

  • 20 novembre : être libre des biens matériels

    9e93268f5d328bd86e827ed262ade200.jpgL'homme riche de l'Évangile avait placé son espérance dans des biens incertains : Mon âme, disait-il, tu as beaucoup de biens en réserve pour des années ; repose-toi, mange, festoie !Mais du ciel une voix le reprend : Insensé, cette nuit-même on va te demander ton âme, et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ?(Luc 12, 19-20). Lui qui espérait jouir longtemps de l'abondance de ses biens, furt enlevé du monde cette même nuit ! Lui qui, en engrangeant tant de réserves, étendait si loin dans l'avenir sa prévoyance, ne vit même pas l'unique journée du lendemain ! (...) L'âme attachée à des biens qui ne font que passer, perd très vite sa propre stabilité. Le courant de la vie actuelle entraîne celui qu'il porte, et c'est une folle illusion, pour celui qu'emporte le courant, de vouloir s'y tenir debout (...). Plus on ressent de joie à posséder des biens ici-bas, moins on ressent de douleur à être privés des biens éternels, et inversement, on est d'autant moins marri de manquer de biens temporels que l'on attend avec plus de confiance ceux que nous réserve l'éternité.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia22, 2.

  • 2 novembre : les morts

    medium_Peseedesames.VanderWeyden.jpgMais, dira-t-on, c'est un malfaiteur qui est mort : il est doublement à plaindre, comme mort et comme malfaiteur ; il est deux fois à plaindre, parce que deux fois mort : temporellement et éternellement. Car s'il s'agissait d'un honnête homme, nous lui témoignerions des regrets affectueux, nous pleurerions son départ et le vide qu'il a fait parmi nous. Les mauvais sont beaucoup plus à plaindre, car après cette vie, ce qui les attend, ce sont des peines éternelles ; oui, mes frères, assumez envers cet homme le rôle de la pitié.

    Saint AUGUSTIN, <em>Sermo 302</em> 18.

     

     

  • 18 octobre : comment aimer le Christ

    5d5e500f908d66aa6de9a60b838b38d5.jpgJésus-Christ n'a fait autre chose qu'apprendre aux hommes qu'ils s'aimaient eux-mêmes, qu'ils étaient esclaves, aveugles, malades, malheureux et pécheurs ; qu'il fallait qu'il les délivrât, éclairât, béatifiât et guérît ; que cela se ferait en se haïssant soi-même, et en le suivant par la misère et la mort de la croix.

    Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 545.