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mort - Page 5

  • 10 juillet : vouloir etre heureux

    695b05136831ac7af39846c14f1644b2.jpg(Dostoïevski raconte une légende) Il s'agissait d'une vieille femme acariâtre qui mourait « sans une seule vertu qui pût plaider pour elle ». Le diable la précipita dans un lac de feu (Les frères Karamazov, t. II). L'ange gardien de la mégère vint trouver Dieu pour prendre la défense de cette femme. Il se souvint que celle-ci avait, un jour, arraché un oignon de son potager pour l'offrir à une mendiante. En apprenant cela, Dieu dit de tendre l'oignon à la femme afin qu'elle s'en saisisse et puisse ainsi sortir du lac. L'ange tita de toutes ses forces et la femme était presque sauvée. Les autres pécheurs se précipitèrent alors pour s'agripper à la vieille et sortir du lac avec elle. La femme, très méchante, repoussa tout le monde à coup de pieds en criant : « C'est moi qu'on vient sauver et pas vous. C'est mon oignon et non le vôtre ! » Aussitôt l'oignon se rompit et la vieille retomba dans le lac. L'ange s'éloigna en pleurant.

    J.-P. Schaller, Le courage d'être heureux, Paris, 2005, p. 131-132.

  • 22 juin : savoir mourir

    339dc4f4b819a9176f7f4365c152e14d.jpgLe soir.

    L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.

    Quel grand art, celui de mourir.

    Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.

  • 4 mai : la conversion

    medium_ChapelleSixtine.MichelAnge.ConversiondestPaul.jpgMoi de même, mon Sauveur, je Vous en prie par ce décapité,

    Ayez pitié de ceux que j'aime, de peur qu'ils ne meurent dans leur incrédulité,

    Et pour qu'ils entendent comme moi, avant l'heure où la Sentence s'exécute,

    Votre voix qui leur dit : Paul, je suis ce Jésus que tu persécutes.

    Paul Claudel, Corona benignitatis anni Dei, Le groupe des apôtres : saint Paul.


  • 9 mars : la vie de l'ame


    On ne peut pas dire qu'il y aura en enfer la vie de l'âme, puisque l'âme ne participeramedium_Jugementdernier.jpg en aucune manière à la vie surnaturelle de Dieu ; on ne peut pas dire qu'il y aura la vie du corps, puisque le corps y sera en proie à toute sorte de douleurs. Par là même, cette seconde mort sera plus cruelle, parce que la mort ne pourra y mettre fin.

    Saint Augustin, La Cité de Dieu, l. 19, ch. 28).


  • 4 mars

    Pense d’abord aux autres. Ainsi tu passeras par la terre, en commettantmedium_Charlevoi.Canada.Croixglorieuse.jpgcertes des erreurs, — elles sont inévitables — mais en laissant derrière toi un sillage de bien. Et quand sonnera l’heure de ta mort, qui viendra inexorablement, tu l’accueilleras avec joie, comme le Christ ; car, comme Lui, nous ressusciterons nous aussi pour recevoir la récompense de son Amour.

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 14ème station, point n° 4.

  • 3 mars

    medium_aveugleJericho.jpgLe jour du Seigneur viendra, et il viendra de manière inattendue ; pour chacun, ce sera une surprise. C'est pourquoi le problème de la "conversion", le problème de la "rencontre", celui "d'être avec Dieu" est celui de chaque jour ; car chaque jour peut être pour tout homme, et pour moi, "le jour du Seigneur". Nous devons donc nous demander avec Pierre : "Quels ne devons-nous pas être par une sainte conduite et par les prières, attendant et hâtant l'avènement du Jour de Dieu ?" (2 Pierre 3, 11-12).

    Jean-Paul II, <em>Homélie à Saint-Gaspard du Bufalo</em>, 6 décembre 1918.


  • 28 février

    medium_stazione11.jpgJ’ai très souvent répété ce vers de l’hymne eucharistique : <em>peto quod petivit latro pœnitens</em>, et je m’émeus toujours : demander, comme le larron repenti ! Il a reconnu que lui méritait bien ce châtiment atroce... Et un seul mot lui a suffi pour ravir le cœur du Christ et ainsi <em>s’ouvrir</em>les portes du Ciel.

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 12ème station, point n° 4.

  • Les âmes du purgatoire

    medium_Amespurgatoire.jpgL’Église confesse que « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1030). Par le biais de la communion des saints, il s’établit une communication de biens spirituels entre elles et nous (lire la suite)

  • 2 novembre : prier pour les morts

    Novembre 2 : Suffrages pour les défunts

    Du latin suffragium, « recommandation », « appui », le mot « suffrage » désignait jadis les antiennes, oraisons et versets de l’office commémoratif d’un saint, au jour de sa célébration. De nos jours, le terme est employé à propos des prières et des actes de culte, qui ont une valeur satisfactoire en faveur des fidèles défunts, c’est-à-dire les âmes du purgatoire. (lire la suite)

  • Les âmesdu purgatoire

    L’Église confesse que « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1030). Par le biais de la communion des saints, il s’établit une communication de biens spirituels entre elles et nous : nous pouvons prier pour qu’elles entrent rapidement au paradis, en offrant pour elles des suffrages (voir le texte d’hier), et elles intercèdent aussi pour nous. « Les âmes bénies du purgatoire. — Par charité, par justice et par un égoïsme bien pardonnable — elles peuvent tant auprès de Dieu — tiens-en bien compte dans tes sacrifices et dans ta prière.
    Ah ! si tu pouvais dire, en parlant d’elles : « Mes bonnes amies, les âmes du purgatoire… » (saint Josémaria, Chemin, n°571).
    « Il est certain que ces pauvres âmes ne peuvent rien pour elles-mêmes, mais elles peuvent beaucoup pour nous. Cela est si vrai qu’il n’y a presque personne qui ait invoqué les âmes du purgatoire, sans avoir obtenu la grâce demandée. Cela n’est pas difficile à comprendre : si les saints qui sont dans le ciel et n’ont pas besoin de nous, s’intéressent à notre salut, combien plus encore les âmes du purgatoire, qui reçoivent nos bienfaits spirituels à proportion de notre sainteté. « Ne refusez pas cette grâce, Seigneur, disent-elles, à ces chrétiens qui donnent tous leurs soins à nous tirer des flammes ! » Une mère pourrait-elle refuser de demander au bon Dieu une grâce pour des enfants qu’elle aimés et qui prient pour sa délivrance ? Un pasteur, qui, pendant sa vie, n’aura eu que du zèle pour le salut de ses paroissiens, pourra-t-il ne pas demander pour eux, même en purgatoire, les grâces dont ils ont besoin pour se sauver ? Oui, toutes les fois que nous aurons quelque grâce à demander, adressons-nous avec confiance à ces saintes âmes, et nous sommes sûrs de l’obtenir. Quel bonheur pour nous d’avoir, dans la dévotion aux âmes du purgatoire, un moyen si excellent pour nous assurer le ciel ! » (Josse Alzin, Jean-Marie-Baptiste Vianney, saint curé d’Ars. Sermons, Namur, Éd. du Soleil Levant, 1956, p. 164-165).
    Saint Thomas More a écrit un livre savoureux, sous forme de lettres à nous adressées par les âmes du purgatoire, pour prouver l’existence du purgatoire face à ceux qui la niaient et pour nous inviter à ne pas commettre les péchés qui les ont conduites à une telle situation, La Supplication des âmes. Il y dit, entre autres : « Si vous avez la bonté d’en parcourir les pages [de la Supplique], une à une, dans vos moments libres, pour l’amour de toutes nos âmes en peine, vous trouverez un antidote préventif contre le poison mortel de ces porteurs de peste qui veulent nous faire accroire que le purgatoire n’existe pas. Leur cruauté vise, non seulement à refroidir votre miséricorde à notre égard, mais à supprimer totalement l’aide et le réconfort que nous pouvions attendre de vous » (textes présentés et traduits par Germain Marc’hadour, Namur, Les Éditions du Soleil Levant, 1962, p. 140).