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grâce - Page 3

  • 3 decembre : le jeune

    Le jeûne se pratique pour trois raisons principales. On le pratiquee21dc38a6fb593c8c8c76a90219c11f5.jpg premièrement, pour réprimer les concupiscences de la chair (...). Secondement pour élever l'esprit de l'homme vers les biens du ciel (...). On le pratique en troisième lieu, afin de satisfaire pour les péchés ; ce qui fait dire à Joël : « Convertissez-vous à moi de tout votre cœur, par le jeûne, etc. » et saint Bernard ajoute : « Le jeûne est bon et salutaire, il rachète les supplices éternels et il remet les péchés ; non seulement il obtient le pardon, mais il mérite la grâce ; non seulement il efface nos péchés passés, mais il repousse même ceux que nous pouvions commettre à l'avenir ».

    Saint Thomas d'Aquin, Sur l'Humanité de notre Seigneur Jésus-Christ10.


  • 27 novembre : la priere

    La prière est la première et fondamentale condition de la collaborationa97f1ef0dc6c267e9e5b9729cb7d065f.jpg avec la grâce de Dieu. Il faut prier pour avoir la grâce de Dieu - et il faut prier afin de pouvoir coopérer à la grâce de Dieu. Tel est le vrai rythme de la vie intérieure d'un chrétien. Le Seigneur parle à chacun de nous, comme il a parlé à l'Apôtre : « Ma grâce te suffit ; ma puissance, en effet, se manifeste pleinement dans la faiblesse ».

    Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.

     

  • 26 septembre : voir Dieu

    12a4d36d16f13eecae179bb9ea5b12e4.jpgSi un homme (...) a pu voir devant lui le monde entier dans son unité, ce n'est pas parce que le ciel et la terre se sont rétrécis, mais parce que l'âme du voyant s'est élargie.

    Saint Grégoire le Grand, Dialogues II, 35, 7 (à propos d'une vision de saint Benoît auquel « le monde entier fut présenté à ses yeux, comme rassemblé dans un unique rayon de soleil », Ibid.II, 35, 1).

  • 15 septembre : Notre Dame des Douleurs

    Près de lui aussi (le Fils) vous voulez avoir un avocat ? Recourez à Marie... Le Fils exaucera sa Mère, et le Père exaucera le Fils. Mes petitsc1d0c9708549cb61f1ba8bdb9a1c03e9.jpg enfants, elle est l'échelle des pécheurs, elle est ma confiance suprême, elle est tout le fondement de mon espérance. Eh quoi ! Le Fils peut-il la repousser, ou admettre qu'elle soit repoussée ? Le Fils peut-il ne pas l'entendre ou ne pas être entendu ? Ni l'un ni l'autre, évidemment. « Vous avez trouvé grâce devant Dieu », a dit l'ange. Paroles heureuses ! Toujours Marie trouvera grâce, et c'est de grâce seulement que nous avons besoin. La Vierge pleine de prudence ne demandait ni la sagesse, comme Salomon, ni les richesses, ni les honneurs, ni la puissance, mais bien la grâce. Et c'est seulement par la grâce que nous sommes sauvés. Pourquoi, mes frères, avons-nous d'autres désirs ? Demandons la grâce, et demandons-là par Marie : car ce qu'elle désire obtenir, elle l'obtient, et elle ne peut être déçue. Demandons la grâce, mais la grâce devant Dieu : car la grâce devant les gommes est chose trompeuse.

    Saint Bernard, , 7-8.


  • 13 septembre : le bapteme naissance

    bea6e4a02b45c0f3e87810fe737f40c2.jpgLe baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.

    Saint Irénée,  7.

     

  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.



  • 13 aout : connaitre Dieu

    5f8e20565a8c3f787edf6c90c7ad6713.jpgLa grâce nous donne le pouvoir radical de connaître par la foi et la contemplation, et d'aimer, par la vertu de la charité, la Trinité présente en nous, dans son mystère ineffable et en chacune de ses Personnes.

    Cardinal P.-P. Philippe, La vie de prière. Essai de théologie spirituelle, Paris, 1993, p. 25.