Dieu veut bien donner : mais Il ne donne qu'à celui qui Lui demande, pour ne pas donner à quelqu'un qui ne serait pas prêt à rendre.
Saint Augustin, Enarr. in Ps 10210.
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Dieu veut bien donner : mais Il ne donne qu'à celui qui Lui demande, pour ne pas donner à quelqu'un qui ne serait pas prêt à rendre.
Saint Augustin, Enarr. in Ps 10210.
Tout ce que le Christ a vécu, il fait que nous puissions le vivre en Lui et qu’il le vive en nous. « Par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (concile Vatican II, constitution Gaudium et Spes, n° 22, § 2). Nous sommes appelés à ne faire plus qu’un avec lui ; ce qu’il a vécu dans sa chair pour nous et comme notre modèle, il nous y fait communier comme les membres de son Corps : Nous devons continuer et accomplir en nous les états et mystères de Jésus, et le prier souvent qu’il les consomme et accomplisse en nous et en toute son Église (...). Car le Fils de Dieu a dessein de mettre une participation, et de faire comme une extension et continuation de ses mystères en nous et en toute son Église, par les grâces qu’il veut nous communiquer, et par les effets qu’il veut opérer en nous par ces mystères. Et par ce moyen il veut les accomplir en nous (S. Jean Eudes, « Le royaume de Jésus, 3, 4 », Œuvres complètes, v. 1, Vannes 1905, p. 310-311).
Catéchisme de l'Église catholique, n° 521.
Un vrai peintre, à force d'attention, est ce qu'il regarde. Pendant ce temps sa main bouge avec un pinceau au bout. (...) C'est ainsi que le Christ doit être notre modèle. Penser le Christ - le Christ, non notre image du Christ. Penser le Christ de toute son âme. Et pendant ce temps, l'intelligence, la volonté, etc., et le corps agissent. (...) Il faut à cet effet penser le Christ comme homme et Dieu.
Simone Weil, La Connaissance surnaturelle, Paris, 1950, p. 334-335.
La sainteté n'est pas d'aller se faire lapider chez les Turcs ou de baiser un lépreux sur la bouche,
Mais de faire le commandement de Dieu aussitôt,
Qu'il soit
De rester à notre place ou de monter plus haut.
Paul Claudel, L'Annonce faite à Marie, prologue.
Les hommes sont ainsi faits. Ils négligent tellement leur vie que c'est la seule chose qu'ils consentent à avoir mauvaise. Achètes-tu un domaine ? il t'en faut un bon. Veux-tu prendre une épouse ? tu en choisis une bonne. Désires-tu des enfants ? tu souhaites qu'ils soient bons. Fais-tu même les frais d'une chaussure ? tu ne la veux pas mauvaise. Et tu te complais à avoir une vie mauvaise ! Que t'a donc fait cette vie pour que seule tu la désires mauvaise et qu'entre toutes les bonnes choses que tu possèdes tu consentes à être le seul mauvais ?
Saint Augustin, Sermon82, 14.
La bonté ne se diminue pas pour être possédée par plusieurs ; au contraire, elle devient d'autant plus grande que ceux qui la possèdent sont plus unis ; pour tout dire en un mot, le moyen de la perdre est de la posséder tout seul ; et l'on ne la possède jamais plus que quand on est bien aise de la posséder avec plusieurs.
Saint Augustin, La Cité de Dieu 15, 5.
Quand je veux les dernières nouvelles, j'ouvre saint Paul. (année paulinienne)
Léon Bloy.
Il y a des jours dans l'existence où l'on sent qu'on ne peut se contenter des saints patrons et qu'il faut monter plus haut.
Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent plus.
Les grands patrons et les grands saints.
Les patrons ordinaires et les saints ordinaires.
Et où il faut monter, monter encore, monter toujours...
Jusu'à la dernière sainteté, la dernière pureté,
La dernière beauté, le patronage dernier...
Et s'adresser directement à Celle qui est au-dessus de tout...
À celle qui est infiniment belle,
Parce que aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler avec l'autorité d'une mère.
Charles Péguy, Saints de France,Paris, 1941, p. 65-67.
Tu m’écris depuis ta cuisine, près du fourneau. L’après-midi commence. Il fait froid. À côté de toi, ta petite sœur (elle est la dernière qui a découvert cette folie divine de vivre à fond sa vocation chrétienne) épluche des pommes de terre. Apparemment, penses-tu, son travail est le même qu’avant. Néanmoins il y a une si grande différence ! — C’est vrai : avant elle ne faisait “ qu’ ” éplucher des pommes de terre ; maintenant, elle se sanctifie en épluchant des pommes de terre.
Saint Josémaria, Sillon, n° 498.
Il faut dépasser la mentalité selon laquelle l'honneur de la femme vient davantage du travail à l'extérieur que de l'activité familiale. Mais il faut pour cela que les hommes estiment et aiment vraiment la femme en tout respect de sa dignité personnelle, et que la société crée et développe des conditions adaptées pour le travail à la maison.
Jean-Paul II, exhortation apostolique Familiaris consortio, n° 23.