La bonté ne se diminue pas pour être possédée par plusieurs ; au contraire, elle devient d'autant plus grande que ceux qui la possèdent sont plus unis ; pour tout dire en un mot, le moyen de la perdre est de la posséder tout seul ; et l'on ne la possède jamais plus que quand on est bien aise de la posséder avec plusieurs.
Saint Augustin, La Cité de Dieu 15, 5.