Nous souvenir de Dieu doit être si souvent et si fréquent, que ce le soit encore plus que la respiration.
Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 27.
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Nous souvenir de Dieu doit être si souvent et si fréquent, que ce le soit encore plus que la respiration.
Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 27.
Pour triompher de notre orgueil, il nous faut une autre force. Laquelle ? La multitude de nos péchés, et la perversité de notre conscience qui, après nous avoir enfoncés dans mille turpitudes, ose encore nous laisser enorgueillis.
Saint Jean Chrysostome, De Compunctione 2, 9.
Dans son chef-d’œuvre Fabiola le cardinal Wiseman met en relief ce que l’exemple des premiers chrétiens avait de puissant sur les âmes païennes les plus prévenues contre la nouvelle religion. Nous assistons dans ce récit à la marche progressive et presque irrésistible d’une âme vers la lumière. Les nobles sentiments, les vertus modestesou héroïques que la fille de Fabius rencontre dans certaines personnes de toutes conditions et de toutes classes forcent son admiration. Mais quel changement s’opère en elle, quelle révélation pour son âme lorsqu’elle découvre successivement que tous ceux dont elle admire la charité, le dévouement, la modestie, la modération, le culte de la justice et de la chasteté appartiennent à cette secte qu’on lui a toujours représentée comme exécrable. Dès ce moment-là elle est chrétienne.
Dom J.-B. Chautard, L’âme de tout apostolat, Paris-Lyon, 15e éd., 1937, p. 120.
La foi n’est pas seulement l’adhésion de l’esprit à certaines vérités, c’est le don de tout notre être à la Vérité même, au Verbe de Dieu.
Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, Éditions du Seuil, 1966, p. 93.
La justice consiste en ce que vous fassiez d’abord ce que vous commandez aux autres, pour les y engager par votreexemple.
Saint Ambroise, cité par saint Thomas d’Aquin, De Humanitate Iesu Christi Domini Nostri, a. 9.
On fait du bien, beaucoup moins par ce que l’on fait ou dit, que par ce que l’on est.
Abbé Huvelin.
Si la foi n’est pas engendrée la première dans notre âme, aucune autre vertu, quelle qu’elle soit, ne peut y exister, même sielle en donne toutes les apparences. […] Nos vertus s’alimentent à une nourriture de vie quand ellescommencent à se nourrir des sacrements de la foi, et toutes les autres vertus ne peuvent être réellement des vertus qu’à la seule ondition d’être dûment alimentées par la Sagesse ; avant d’entreprendre ce qu’elles désirent réaliser.
Saint Grégoire le Grand, Moralia 2, 46.
[il faut qu’il y ait en l’homme] des perfections supérieures, qui le disposent à être mû divinement, et ces perfections sont appelées dons, non seulement parce qu’elles sont infuses par Dieu, mais parce que par elles l’homme devient capable de recevoir promptement l’inspiration divine. Les dons nous rendent dociles au Saint-Esprit, pour nous faire produire ces œuvres excellentes connues sous le nom de béatitudes.
R. Garrigou-Lagrange, Perfection et contemplation selon S. Thomas d’Aquin et S. Jean de la Croix, St-Maximin, Éd. de La Vie Spirituelle, 1923, t. 1er, p. 341.343.
Le Saint-Esprit, vie qui donne la vie
Qui transforme toute chose,
Racine de toute création,
Il ôta l’impureté de toute chose,
Lavant les péchés, et procurant du baume aux blessures :
Il est la vie radieuse et digne de louange,
Eveillant et réveillant toute chose.
Hildegard von Bingen.
De l’Esprit Saint aussi on pourrait dire : chacun en a sa part, et tous l’ont en entier, tant sa générosité est inépuisable. Dans l’expérience des Églises, il est le ferment invisible que l’on reconnaît à ses fruits, tels qu’un saint Paul nous aide à les discerner dans la vie spirituelle des chrétiens ; dans leur prière qui retrouve son sens de louange et de gratitude, enmeêm temps que son audace confiante ; dans les communautés vivantes, pleines de joie et de charité, que l’Esprit Saint suscite et transfigure ; dans l’esprit de sacrifice ; dans l’apostolat courageux et l’action fraternelle au service de la justice et de la paix. En tout, l’Esprit Saint stimule la recherche du sens de la vie, la poursuite obstinée du beau, du bien au-delà du mal ; on le reconnaît à travers l’espérance de la vie qui jaillit plus fort que la mort, et à travers cette eau jaillissante qui murmure déjà en nous : « Viens vers le Père ».
Bx Jean-Paul II, Discours au Congrès international de Pneumatologie, 26 mars 1982, n° 4.