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Monde - Page 2

  • 10 octobre : la victoire du Christ

    9326285fa514c24674835844a7299e7e.jpg(La mort du Christ) n'aura ni le caractère ni les conséquences qu'ils prévoient. Elle ne sera pas la défaite qu'ils comptent lui infliger ; elle ne mettra pas fin à son action sur les âmes ; elle sera un acte voulu par lui, posé par lui, complètement sien, indépendant d'eux, et qui établira son influence et son règne en ce monde. Elle sera le lien qui unira en lui son Père aux âmes ; elle sera l'acte d'amour, le ciment spirituel qui liera tout l'ensemble créé à son Créateur, qui le constituera bergerie et berger et porte de la bergerie. Elle sera la victoire définitive et complète sur les voleurs de nuit et les loups ravisseurs, et la mise à l'écart des mercenaires incapables de ce don de soi.

    Dom Augustin Guillerand (chartreux), Maître, où demeurez-vous ? Lecture de l'Évangile selon St-Jean par un contemplatif, 1997, p. 183.


  • 27 septembre : le bruit !

    Que partout et toujours il y ait eu du bruit ! Car le bruit, c'est la0089afc5eef37574cf1aa88e61369bed.jpg dynamique de notre système, l'expression audible de tout ce qui est triomphant, brutal et viril, notre seule défense contre les scrupules idiots, les regrets amers et les désirs irréalisables. Nous finirons par remplir tout l'univers de bruit. Nous avons déjà fait des pas de géants dans ce domaine en ce qui concerne la terre.

    C.S. Lewis, Tactique du diable. Lettres d'un vétéran de la tentation à un novice, Bâle, 6èmeéd., 2005, p. 74.


  • 22 septembre : soif de Dieu

    Que vaut la terre entière ? Que vaut toute la mer ? Que valent le9240fef616aebbd9a9620a56d19246c1.jpg soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.

    Saint Augustin, Sermon 158, 7.

     

  • 19 septembre : les reponses de la foi

    b7c84d606e37e96d44fbb5bb3dbbab94.jpgL'homme contemporain connaît beaucoup de choses sur les structures et les mécanismes qui conditionnent les processus de sa vie et de son activité. Il a poussé son regard investigateur jusqu'aux secrets les plus cachés du micro et du macrocosme. Et toutefois il ignore souvent les réponses aux interrogations suprêmes qui concernent le sens ultime des choses et de son existe,ce même. Il demeure pour lui-même et pour les autres une incompréhensible énigme. La foi seule possède la réponse pleinement satisfaisante, capable d'apaiser l'obesssion de l'intelligence et de réconforter ce besoin de certitude qui tourmente l'esprit de toute personne qui réfléchit sur sa propre destinée.

    Jean-Paul II, Homélie pour les séminaristes de la Toscane, 26 janvier 1982.

     

     

  • 14 septembre : la Croix glorieuse

    Dans ce triste monde, nous avons au fond un bonheur que n'ont ni lese9aeb3f85f295f075bfe3a1bb4d62a68.jpgsaints, ni les anges, celui de souffrir avec notre Bien-aimé, pour notre Bien-Aimé. Quelque dure que soit la vie, quelques longs que soient ces tristes jours, quelque consolante que soit la pensée de cette bonne vallée de Josaphat, ne soyons pas plus pressés que Dieu ne le veut de quitter le pied de la Croix... Bonne Croix, disait saint André. Puisque notre Maître a daigné nous en faire sentir, sinon toujours la douceur, du moins la beauté et la nécessité pour qui veut l'aimer, nous ne désirerons pas en être détachés plus tôt qu'il ne le veut... Et pourtant Dieu sait que le jour où cet exil finira sera le bienvenu, car la force est dans mes paroles plus que dans mon cœur.

    Charles de Foucauld, Lettre du 6 février 1808, cité dans René Bazin, <em>Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara</em>, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 127.


  • 3 septembre : la vie contemplative

    df2043bc15ed16858d1be9f7f601cbfe.jpgUn monde chrétien qui ne comprendrait plus le sens de la vie contemplative serait mutilé de la moitié de lui-même. La prière personnelle est essentielle à la vie chrétienne.

    Jean Daniélou, Société et action temporelle, Tournai, 1955, p. 20.

     

  • 31 août : la vie dans le monde et dans l'Eglise

    f93357947e56006c1f8bd2f0316f89ca.jpgIl y a tout un ordre temporel, qui n'est pas l'ordre éternel. Et cet ordre ne concerne pas l'Église, qui n'est pas chargée d'en promouvoir la construction. S'ensuit-il qu'elle n'ait rien à dire à son sujet ? La conclusion serait trop hâtive. L'Église régit directement le chrétien. Mais le chrétien reste un homme. C'est le même être qui mène à la fois une vie surnaturelle et une vie humaine et, si l'on peut dire, avec les mêmes instruments. C'est le même vouloir qui aime Dieu et se propose des buts humains. Il est impossible de mener en compte double, sans rapport, une vie chrétienne et une vie humaine.

    Père de Montcheuil, L'Église et le monde actuel, p. 124-125, cité par Jean Daniélou, Sainteté et action temporelle, Tournai, 1955, p. 38.

  • 1er aout : l'Eglise et la societe civile

    ccebdd33e90ea2a959e177162b343e27.jpgPar vocation innée, l'Église n'est pas étrangère au monde, même dans les formes de sa vie les plus strictement intérieures et réservées au domaine du sacré. Étant formée d'hommes, vivant parmi les hommes, élevant ceux-ci au surnaturel et les éduquant à la connaissance de Dieu, l'Église a également de ce fait une répercussion sur le domaine du quotidien et du social. Le bras vertical de la Croix est solidement greffé sur le bras horizontal qui embrasse et divinise le monde dans l'unique oblation d'amour du Fils de Dieu. Cette divinisation de l'homme opérée par la médiation de l'Esprit Saint, advient principalement dans la distribution des sacrements, surtout de l'Eucharistie qui est « un sacrement de piété, un signe d'unité, un lien de charité » (saint Augustin, In Ioann. Ev. Tr.26, 6, 13), et, de ce fait, un principe de cohésion et de fraternité véritables, également dans la vie sociale du monde entier pour lequel le Christ s'est donné.

    Jean-Paul II, Discours à la Curie romaine, 22 décembre 1981.

  • 18 juillet : le jugement dernier

    6d8ab2586f00971b49a3afb8ecb9f40e.gifUn jour, un jour viendra que, dans ta majesté,

    Parmi tes chérubins en triomphe porté,

    Tu jugeras le monde. À ta voix solennelle

    Tes anges partiront de la voûte éternelle :

    Soudain, des quatre points du monde épouvanté,

    Tes élus accourront s'asseoir à tes côtés ;

    Cités devant ton trône entouré de nuages,

    Les vivants et les morts, tous les rangs, tous les âges,

    Comparaîtront ensemble à ce grand tribunal ;

    Les tombeaux entendront le terrible signal,

    La mort rendra sa proie ; en un morne silence

    Tous du juge suprême attendront la sentence ;

    La foule des méchants rassasiera l'enfer :

    Alors se fermeront ses cent portes de fer.

    Les flammes à ta voix embraseront le monde ;

    Mais bientôt renaîtront de sa cendre féconde

    Des astres plus brillants, des mondes plus parfaits ;

    Là, tes élus réunis sous mes yeux satisfaits,

    Tranquilles dans leur port, sous un ciel sans nuages,

    D'une vie inquiète oublieront les orages.

    Et de leurs saints travaux retrouvant le trésor,

    Dans les jardins du ciel cueilleront des fruits d'or,

    L'allégresse, la paix et la vérité sainte.

     

    J. Milton, Le Paradis perdu, L. III, trad. de Jacques Delille, Paris, 1805.

     

  • 4 juillet : l'apport du bapteme

    cc57981488ae9da4b79db1425638e65b.jpgLe moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.

     
    P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.