UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Monde - Page 3

  • 3 juillet : le chretien et le monde

    Le chrétien se sait greffé sur le Christ par le baptême, habilité à982e2d92e426f877964f2a33cdd7c79d.jpg lutter pour le Christ par la confirmation, appelé à agir dans le monde par sa participation à la fonction royale, prophétique et sacerdotale du Christ, devenu une seule et même chose avec le Christ par l’Eucharistie, sacrement de l’unité et de l’amour. C’est pourquoi, comme le Christ, il doit vivre face aux autres hommes, en regardant avec amour chacun de ceux qui l’entourent ainsi que l’humanité tout entière.

    Saint Josémaria, , n° 106.



  • 25 juin : la beaute de la nature

    Je crois que le mystère du beau dans la nature et dans les arts45596f5faa97491d33cad4cf0b2d7257.jpg(seulement dans l'art de tout premier ordre, parfait ou presque) est un reflet sensible du mystère de la foi.

    Simone Weil, Lettre à un religieux, Paris, 1951, p. 63.


  • 14 juin : changer le monde

    Nous aussi, nous qui croyons en Lui, Dieu nous a mêlés à la foule pour que nous transmettions aux autres noter foi. Que personne ne tire argument du fait que nous sommes encore peu nombreux, car la force de la prédication évangélique est si granmedium_75.16.Dufrenoy.BGodard.JPGde que ce qui a déjà levé devient à son tour du levain pour les autres (...). Si douze hommes ont faire lever toute la terre, comme notre malice doit être grande, maintenant que nous sommes plus nombreux, puisque nous ne sommes même pas capables d'amender ceux qui restent encore à convertir, alors que notre effort devrait suffire largement pour servir de levain à mille mondes.

    - Mais eux, me diras-tu, étaient des apôtres.

    Qu'importe ! N'étaient-ils pas des hommes comme toi ? N'ont-ils pas été élevés dans des villes ? N'avaient-ils pas un métier ? Étaient-ils des anges ? Sont-ils, par hasard, descendus du ciel ?

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Matthieu 46, 2-3.



  • 12 mai : d'autres vanites

    Chacun se meut dans sa sphère, l'ambition trône dans les grandesmedium_LegiondHonneur.Premiereremise.EgliseInvalides.15.07.1804.JeanBapDebret.jpg comme dans les plus petites villes. Que ne fait-on pour obtenir un ruban rouge à sa boutonnière ! On me citait un jour une autorité fort embarrassée pour récompenser son administré qui était malade. Si je le décore, disait-elle, il va mourir de joie, et si je ne le décore pas, il mourra de douleur. En effet, il fut décoré et mourut de maladie ou de joie, je ne le sais, l'un aidant l'autre.

    Timon-David, Traité de la confession des enfants et des jeunes gens, Marseille, 15ème éd., 1954, p. 179-180.

  • 19 avril : desir d'evangelisation

    Je m’explique que tu aimes tant ta patrie et les tiens, et que, malgrémedium_Grece.criquedeZante.jpgces liens, tu attendes avec impatience de traverser terres et océans — de partir au loin ! — parce que le désir de la moisson te tient, jour et nuit, en éveil.

    Saint Josémaria, Chemin, n° 812.


  • 27 mars : l'ennui

    medium_Ennui.WalterSickert.2.jpg

    Le monde est dévoré par l'ennui. (...) C'est une espèce de poussière. Vous allez et venez sans la voir, vous la respirez, vous la mangez, vous la buvez, et elle est si fine, si ténue, qu'elle ne craque même pas sous la dent. Mais que vous vous arrêtiez une seconde, la voilà qui recouvre votre visage, vos mains. Vous devez vous agiter sans cesse pour secouer cette pluie de cendres. Alors, le monde s'agite beaucoup.

    Georges BERNANOS, <em>Journal d'un curé de campagne</em>.


  • 24 février

    medium_Indifference.jpgLe résultat a été atteint. Ensuite, comme dit le proverbe italien : <em>passato il pericolo, gabatto il santo</em> (une fois le péril passé, tout le monde se moque du saint).

    Ch. de GAULLE, "Allocution au Congrès des étudiants du R.P.F.", 7 mars 1949, <em>Lettres, notes et carnets. 8 mai 1945-18 juin 1951</em>, Paris, 1984, p. 343.


  • Le monde est bon

    Le monde a été créé par Dieu. Cela devrait suffire pour comprendre qu’il est bon, car Dieu ne peut ni faire le mal ni agir mal. Le récit de la création de l’univers le confirme. Chaque étape est ponctuée par cette remarque : « Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1, 4.10.12.17.21.25). Mais pour la création de l’homme et de la femme, il est précisé que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voilà que c’était très bon » (lire la suite)

  • Regard sur la création

    medium_Creation.jpg
    À chaque étape de la création du ciel
    Et de la terre, que le narrateur sacré
    Présente comme un hexaméron chamarré,
    Dieu vit ce qui était né à l’existentiel,
    Il l’examina en pensant à ses futurs
    Utilisateurs, qui auront à le gérer,
    Et il vit que c’était bon et que sa texture
    Était de nature à croître et à prospérer.
    Mais quand il en arriva à l’homme et la femme,
    Le Créateur s’enthousiasma bien davantage,
    Car ils possédaient sur le reste l’avantage
    D’imiter son image, d’en être la flamme.
    L’argile que le sculpteur céleste boulange
    Met au jour une créature nonpareille
    Devant laquelle tombent en extase les anges
    Lorsqu’elle s’anime, sortant du sommeil.
    Dieu leur a communiqué une morbidesse
    Qui en fait des êtres d’une mobilité
    Spéciale et d’une grande sensibilité,
    Et les a faits participants de sa Sagesse.
    Dieu vit que cela était bon. « Que tu es belle,
    S’exclame-t-il, considérant l’âme immortelle,
    Vraiment elle est à mon image et ressemblance ;
    De toute ma création, elle est l’excellence. »
    Alors, ne contenant pas sa jubilation,
    Il s’écria à la face de l’univers :
    « Cela est très bon. Voici la population
    De cette terre à l’état embryonnaire,
    Les premiers parents d’une longue descendance
    De saints pour mon paradis, de damnés aussi
    Pour l’enfer, qui n’auront pas su faire repentance
    Lorsque j’aurai envoyé mon Fils, le Messie.
    La vie de chaque être est plus que la nourriture
    Et son corps a plus de prix que son vêtement,
    Voilà pourquoi l’humain mérite un traitement
    Tout à fait spécial, lui et sa progéniture. »
    À Adam et Ève encore dans l’innocence,
    Dieu n’a donné qu’un unique commandement,
    De ne pas toucher l’arbre de la connaissance
    Du bien et du mal, sous peine de châtiment.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Regard sur la création

    medium_Creation.jpg
    À chaque étape de la création du ciel
    Et de la terre, que le narrateur sacré
    Présente comme un hexaméron chamarré,
    Dieu vit ce qui était né à l’existentiel,
    Il l’examina en pensant à ses futurs
    Utilisateurs, qui auront à le gérer,
    Et il vit que c’était bon et que sa texture
    Était de nature à croître et à prospérer.
    Mais quand il en arriva à l’homme et la femme,
    Le Créateur s’enthousiasma bien davantage,
    Car ils possédaient sur le reste l’avantage
    D’imiter son image, d’en être la flamme.
    L’argile que le sculpteur céleste boulange
    Met au jour une créature nonpareille
    Devant laquelle tombent en extase les anges
    Lorsqu’elle s’anime, sortant du sommeil.
    Dieu leur a communiqué une morbidesse
    Qui en fait des êtres d’une mobilité
    Spéciale et d’une grande sensibilité,
    Et les a faits participants de sa Sagesse.
    Dieu vit que cela était bon. « Que tu es belle,
    S’exclame-t-il, considérant l’âme immortelle,
    Vraiment elle est à mon image et ressemblance ;
    De toute ma création, elle est l’excellence. »
    Alors, ne contenant pas sa jubilation,
    Il s’écria à la face de l’univers :
    « Cela est très bon. Voici la population
    De cette terre à l’état embryonnaire,
    Les premiers parents d’une longue descendance
    De saints pour mon paradis, de damnés aussi
    Pour l’enfer, qui n’auront pas su faire repentance
    Lorsque j’aurai envoyé mon Fils, le Messie.
    La vie de chaque être est plus que la nourriture
    Et son corps a plus de prix que son vêtement,
    Voilà pourquoi l’humain mérite un traitement
    Tout à fait spécial, lui et sa progéniture. »
    À Adam et Ève encore dans l’innocence,
    Dieu n’a donné qu’un unique commandement,
    De ne pas toucher l’arbre de la connaissance
    Du bien et du mal, sous peine de châtiment.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)