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Diable - Page 2

  • L'existence du diable

    A deux reprises, pour me rendre compte, je lui posai une colle (Johannet à Péguy), assez innocente : « Qu’est-ce que vous pensez du diable ? lui demandais-je. Y croyez-vous ? – Si j’y crois ? J’y crois si bien, me répondit-il, que dans mon Eve (il travaillait alors à ce poème), je ne parle pas une seule fois de lui. Vous entendez ? Pas une seule fois. C’est une gageure. Vous voyez ça d’ici, hein ? (il comptait sur ses doigts) : la Chute, l’Incarnation, la Rédemption – dans une Eve, qui plus est -, sans parler une seule fois du diable. (son accent plaisant jusque-là, devint subitement sérieux pour conclure :) - C’est le plus grand tour qu’on puisse lui jouer. Ne pas parler de lui, il n’y a rien qui le vexe comme ça, parce que Satan, c’est l’orgueil. »

    R. Johannet, Vie et mort de Péguy, Paris, Flammarion, 1950, p. 455-456.

  • Les vertus théologales et satan

    S’il fait mouche, il (satan) est sûr d’avoir les trois. Il vise la foi, et celle-là blessée, il est sûr d’avoir les deux autres ; car les blessures de la foi sont mortelles.

    S’il blesse de sa flèche infernale l’espérance ou la charité, il se vante moins de sa chasse, car ces blessures guérissent rapidement.

    Mais s’il blesse la foi, quelle blessure mortelle ! Comme il se réjouit alors ! Ces vertus forment à elles trois un seul arbre. La racine et le tronc constituent la foi ; les branches, l’espérance ; les fruits, la charité.

    Si l’on coupe les branches, l’arbre se retrouve sans branches et sans fruits. Mais il ne meurt pas, et à partir des racines et du tronc, viennent rapidement d’autres branches qui vont donner du fruit.

    Mais si l’on retire le tronc ou les racines, l’arbre perd les branches et les fruits, l’arbre disparaît, car, sans tronc ni racines, les branches et les fruits meurent.

    F.-J. del Valle, Dix jours pour le Saint-Esprit, Paris, Le Laurier, 1998, p. 92-93.

  • Le jeûne

    Dragon, il a précipité Adam du paradis ; lion, il a persécuté l'Église selon le mot de Pierre : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pierre 5, 8). Ne va pas croire que le diable a perdu sa malice : c'est quand il flatte qu'il faut s'en méfier le plus. Mais au milieu de toutes ses embûches et de toutes ses tentations, qu'avons-nous à faire sinon ce que nous venons d'entendre dans le psaume : « Pour moi, lorsqu'ils me tourmentaient, je me couvrais d'un sac et j'humiliais mon âme dans le jeûne » (Psaume 34, 13). Il y a quelque pour exaucer, n'hésitez pas à prier ; mais celui qui exauce demeure au-dedans de vous.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 1, p. 549.

  • La domination du diable

    Comment le serpent exerce-t-il sa domination ? Quand le mensonge domine, quand la fausseté domine, c'est le serpent qui domine ; quand la vérité domine, c'est le Christ qui domine. Lui-même a dit en effet : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6), et il a dit du diable : « Il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n'est pas en lui » (Jean 8, 44). Or le Christ est si parfaitement la Vérité qu'en lui tu dois tout considérer comme vrai, vrai Verbe, Dieu égal au Père, vraie âme, vraie chair, vrai homme, vraie résurrection. Si tu déclares faux un seul de ces points, la pourriture s'infiltre, du venin du serpent naissent les vers des mensonges et rien ne demeurera intact.

     

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 8, 5, p. 479-481.

  • Combat spirituel avec Marie

    Avec Marie, il (le combat spirituel) est aisé : je mets ma confiance en elle, quoique le monde et l’enfer grondent. (…) C’est par Marie que je cherche et que je trouverai Jésus, que j’écraserai la tête du serpent et vaincrai tous mes ennemis et moi-même pour la plus grande gloire de Dieu.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie, nos 60-61.

  • Le diable et Marie

    Oh comme le démon redoute la dévotion envers la Sainte Vierge !...Il se plaignait un jour hautement au bienheureux François que deux sortes de personnes le faisaient bien souffrir. D’abord, celles qui contribuent à répandre la dévotion à la sainte Vierge, puis celles qui portent le saint Scapulaire.

    Josse Alzin, Jean-Marie-Baptiste Vianney, saint curé d’Ars, Sermons, Ed. du Soleil Levant, coll. Les écrits des saints, Namur, 1956, p. 144.

  • L'échelle du ciel

    Le démon avait brisé l'échelle qui conduit au Ciel. Notre Seigneur par sa Passion et son Sang nous en a reconstruit une autre. Marie la tient à deux mains. Un saint eut une vision où il y avait deux échelles, une rouge et une blanche. Ceux qui montaient par la rouge retombaient la plupart. Ceux qui montaient par la blanche grimpaient rapidement. Notre Seigneur lui dit : « La rouge, c'est moi ; la blanche, c'est ma Mère. » En effet, il est impossible de ne pas se sauver si on a la dévotion à la Sainte Vierge, et il y en a très peu qui se sauvent sans cela.

    Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 180.

     

  • 9 mars : etre vigilant

    La vigilance doit être de tous les instants, et l'âme ne doit jamais perdre de vue les valeurs spirituelles ; sinon, éludant les difficultés et vautrée dans ses pensées sans consistance, comme sur une molle litière, elle va s'amollir et se prostituer dès l'arrivée du démoniaque séducteur. Il faut être constamment sur le pied de guerre, pour engager le combat contre l'Adversaire ; notre défiance doit sans relâche prévoir ses manœuvres occultes.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia20, 3.

  • 13 janvier : bapteme du Seigneur

    67fe7c6badc2f55ed52d1ec9ece659b8.jpgQue le Christ soit le sens de ta vie ; mais pour que tu puisses aspirer d'un pas sûr au bonheur éternel, que cette 4èmerègle t'aide : vois dans le Christ l'unique fin de ta vie, et oriente vers lui tous tes efforts, toutes tes luttes, tout ton loisir et toutes tes occupations. Mais que Christ ne soit pas un mot vide ; connais-le uniquement en tant qu'amour, sincérité, patience, pureté, toute choses qu'Il a enseignées. Comprend que c'est uniquement le démon qui t'en écarte.

    Érasme, Enchiridion milites christiani, 4èmerègle.

     

  • 8 novembre : le joug de la liberte

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    Tu entends en toi une voix : « Qu’il est pesant ce joug dont tu t’es chargé librement ! » ... C’est la voix du diable, le fardeau... de ton orgueil.

    Demande l’humilité au Seigneur, et toi aussi tu comprendras ces paroles de Jésus :

    Iugum enim meum suave est, et onus meum leve (Mt 11, 30),que j’aime à traduire librement ainsi :

    mon joug est la liberté, mon joug est l’amour, mon joug est l’unité, mon joug est la vie, mon joug est l’efficacité.

     

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 2ème station.