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  • Action de grâces

    Refuser à notre Créateur et Rédempteur la reconnaissance pour les biens abondants et ineffables qu’il nous accorde est la plus effroyable et la plus ingrate des injustices. Mais si vous vous efforcez vraiment d’être justes, vous aurez souvent présente à l’esprit votre dépendance à l’égard de Dieu, car qu’as-tu que tu n’aies reçu (1 Corinthiens 4, 7) ? Vous vous remplirez alors de reconnaissance, et du désir de répondre à ce Père qui nous aime jusqu’à la folie.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 167.

  • L'humilité de Marie

    « Il a regardé l’humilité de sa servante » (Luc 1, 48). « Ô véritable humilité qui a enfanté Dieu aux hommes, donné la vie aux mortels, renouvelé les cieux, purifié le monde, ouvert le paradis et délivré les âmes des hommes ! L’humilité de Marie est devenue l’échelle céleste par laquelle Dieu est descendu sur la terre. Que veut dire : « Il a regardé », si ce n’est « Il a approuvé » ? Beaucoup paraissent humbles aux yeux des hommes, mais leur humilité n’est point regardée par le Seigneur ; car s’ils étaient véritablement humbles, ils voudraient que Dieu fût loué par les hommes et point eux-mêmes ; leur esprit ne tressaillerait point dans ce monde, mais en Dieu.

    Saint Augustin, In serm. De Assumptione.

  • Décider du bien et du mal

    Nous lisons dans le livre de la Genèse : « Le Seigneur Dieu fit à l'homme ce commandement : " Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort " » (Gn 2, 16-17).

    Par cette image, la Révélation enseigne que le pouvoir de décider du bien et du mal n'appartient pas à l'homme, mais à Dieu seul. Assurément, l'homme est libre du fait qu'il peut comprendre et recevoir les commandements de Dieu. Et il jouit d'une liberté très considérable, puisqu'il peut manger « de tous les arbres du jardin ». Mais cette liberté n'est pas illimitée : elle doit s'arrêter devant « l'arbre de la connaissance du bien et du mal », car elle est appelée à accepter la loi morale que Dieu donne à l'homme. En réalité, c'est dans cette acceptation que la liberté humaine trouve sa réalisation plénière et véritable. Dieu qui seul est bon connaît parfaitement ce qui est bon pour l'homme en vertu de son amour même, il le lui propose dans les commandements.

    La Loi de Dieu n'atténue donc pas la liberté de l'homme et encore moins ne l'élimine ; au contraire, elle la protège et la promeut.

    Jean-Paul II, encyclique La Splendeur de la vérité, n° 35.

  • Quand nous faisons souffrir Marie

    Marie au curé d’Ars : « Quand tu me fais quelque ennui, cela m’est plus sensible que les autres. »

    Catherine Lassagne, Le curé d’Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 46.

  • L’autorité abusive

    L'autorité, exigée par l'ordre moral, émane de Dieu. Si donc il arrive aux dirigeants d'édicter des lois ou de prendre des mesures contraires à cet ordre moral et par conséquent, à la volonté divine, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences... Bien plus, en pareil cas, l'autorité cesse d'être elle-même et dégénère en oppression.

    Jean XXIII, encyclique Pacem in terris, 11 avril 1963.

  • Pitié et euthanasie

    Alors même que le motif n'est pas le refus égoïste de porter la charge de l'existence de celui qui souffre, on doit dire de l'euthanasie qu'elle est une fausse pitié, et plus encore une inquiétante « perversion » de la pitié: en effet, la vraie « compassion » rend solidaire de la souffrance d'autrui, mais elle ne supprime pas celui dont on ne peut supporter la souffrance. Le geste de l'euthanasie paraît d'autant plus une perversion qu'il est accompli par ceux qui — comme la famille — devraient assister leur proche avec patience et avec amour, ou par ceux qui, en raison de leur profession, comme les médecins, devraient précisément soigner le malade même dans les conditions de fin de vie les plus pénibles.

    Jean-Paul II, encyclique L’Evangile de la vie, n° 66.

  • Le Coeur de Jésus

    Son Cœur (de Jésus) a tant d’amour pour le mien qu’il ne peut refuser mes demandes.

    La Sainte Vierge à Estelle Faguette, récit de la 7e apparition, M.-R.Vernet, La Vierge à Pellevoisin. Dieu au cœur d’une mère. Lecture théologique et spirituelle des documents, Paris, Téqui, 1995, p. 199.

  • Être enfant de Marie

    « Jésus, voyant sa Mère et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa Mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta Mère. Et, à partir de ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 26-27).

    Mon souhait fervent pour chacun, chers frères et sœurs, est que la parole de l’Evangile de Jean se réalise pleinement en vous.

    Que chacun de vous découvre en Marie sa propre Mère.

    Que chacun de vous cherche à être un fils, une fille de Marie, qui, au pied de la Croix, est devenu tout particulièrement pour nous la « Mère de la Grâce divine ».

    Que chacun de vous « la prenne dans sa maison » et, plus encore, dans son cœur, chaque jour et tout au long de notre vie, surtout dans les moments d’épreuve et de souffrance.

    Jean-Paul II, Homélie à Maseru (Lesotho), 15 septembre 1988, n° 9.

  • La création du monde

    Le sixième jour est terminé; la création du monde s'est achevée avec la formation de ce chef-d'œuvre qu'est l'homme, lui qui exerce son pouvoir sur tous les êtres vivants et qui est comme le sommet de l'univers et la beauté suprême de tout être créé. En vérité, nous devrions observer un silence respectueux, car le Seigneur s'est reposé de toute la création du monde. Il s'est reposé ensuite à l'intime de l'homme, il s'est reposé dans son esprit et sa pensée ; en effet, il avait créé l'homme doué de raison, capable de l'imiter, émule de ses vertus, assoiffé des grâces célestes. Dans ces dons qui sont les siens repose Dieu qui a dit : « Sur qui reposerais-je, sinon sur celui qui est humble, qui se tient tranquille et qui tremble à ma parole ? » (Isaïe 66, 1-2). Je rends grâce au Seigneur notre Dieu qui a créé une œuvre si merveilleuse où il trouve son repos.

    Saint Ambroise, Hexameron, 6, 75-76.

  • Le diable et Marie

    Oh comme le démon redoute la dévotion envers la Sainte Vierge !...Il se plaignait un jour hautement au bienheureux François que deux sortes de personnes le faisaient bien souffrir. D’abord, celles qui contribuent à répandre la dévotion à la sainte Vierge, puis celles qui portent le saint Scapulaire.

    Josse Alzin, Jean-Marie-Baptiste Vianney, saint curé d’Ars, Sermons, Ed. du Soleil Levant, coll. Les écrits des saints, Namur, 1956, p. 144.