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  • 30 juillet : le caractere

    9433dda8f904207ac18bfd1c63bcc31b.jpgLe Caractère, si rien ne l'accompagne ne donne que des téméraires ou des entêtés. Mais, inversement, les plus hautes qualités de l'esprit ne peuvent suffire. L'histoire nous présente cent personnages doués des plus rares talents, mais dont le manque de caractère frappe l'œuvre de stérilité. Servant ou trahissant à merveille, ils ne créent rien ; mêlés aux événements, ils n'y impriment pas leur marque ; considérables, ils ne furent jamais illustres.

    Charles de Gaulle, Le Fil de l'épée.


  • 29 juillet : l'Angelus

    aad79a1198c945b11447e61339b9fede.jpg    Lorsque nous méditons l'Angelus, nous méditons sur le moment suprême de la collaboration avec la grâce de Dieudans l'histoire de l'Homme.

    Marie, en disant : "Me voici, je suis la servante du Seigneur, qu'il advienne de moi selon ta parole" (Luc 1, 38), et en acceptant la maternité du Verbe Incarné, unit d'une manière tout à fait spécialesa faiblesse humaine avec la puissance de la grâce. C'est pour cela qu'en exprimant ses craintes humaines, elle entend les paroles : "L'Esprit Saint viendra sur toi, la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre" (Luc 1, 35).

    En récitant l'Angelus, nous admironsdans la Vierge de Nazareth la plénitude de la grâce, et la plénitude de la collaboration avec la grâce de Dieu.

    Demandons-la pour nous-mêmes- et pour tout homme sans exception.

    Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.

     

  • 28 juillet : une leçon d'humilite

    (L'on rapporte de saint Albert le Grand) qu'un jour, à Cologne, soncdb3c528d8a2f8cd1f6ffd3282bf3ce7.jpgdisciple préféré, Thomas d'Aquin, ayant pénétré dans son laboratoire, fut effrayé (disons plutôt offusqué) de voir une statue mécanique construite par son maître, qui s'inclinait devant lui en répétant : Salve ! Salve ! Salve ! Il la brisa. Lorsqu'il vit anéantie l'œuvre à laquelle il avait consacré tant de veilles, le Docteur teutonique en fut d'abord désespéré ; mais il pardonna bientôt - et comprit.

    G. Cattaui, Orphisme et prophétie chez les poètes français 1850-1950, Paris, 1965, p. 166.


  • 27 juillet : une seule voie mene a la Verite

    736ddd08f38c5f1ee1c0f0edd64edf87.jpgIl y a une voie pour la descente, comme une voie pour la montée ; une voie vers le bien, une voie vers le mal. Évite la mauvaise, choisis la bonne... Il semble que deux voies t'aient été proposées, mais il te faut reconnaître qu'il n'y en a qu'une ; elle est cependant différente d'elle-même et porte des noms divers : d'iniquité pour ceux qui descendent, de vérité pour ceux qui montent ; car les degrés sont les mêmes par lesquelles on monte au trône ou l'on en descend ; c'est par le même chemin que l'on va à la ville et que l'on en revient ; c'est par la même porte que l'on entre dans une maison ou que l'on en ressort. Enfin c'est par une même échelle que les anges apparurent à Jacob montant et descendant. Que signifie tout cela ? Que si tu désires retourner à la vérité, tu ne sois pas obligé de chercher une voie nouvelle et inconnue, mais que tu n'aies qu'à prendre celle bien connue par laquelle tu es descendu : en sorte que, mettant vos pas dans vos pas par une marche en sens contraire, tu montes, humilié, les mêmes degrés que tu avais descendus plein d'orgueil.

    Saint Bernard, De gradibus humilitatis et superbiae9.


  • 26 juillet : l'orgueilleux meconnu

    b233217f856740df7d433fe6cf17a50a.jpegUn ancien, doué de très grande science, réprimanda spirituellement un frère orgueilleux. Celui-ci dit dans son aveuglement :

    "Pardonnez-moi, Père, mais je ne suis pas orgueilleux !"

    Et l'ancien, plein de sagesse, de lui dire :

    "Et quelle démonstration, fils, dit-il, plus claire de ce mal nous donnes-tu que de dire : Je ne suis pas orgueilleux ?"

    Saint Jean Climaque, Échelle23.

     

  • 25 juillet : l'enfer existe !

    Il y a un enfer. — C’est une affirmation qui a l’air à tes yeux d’une40a3e3735e1eb8ec5d6505fc93c947c5.gif lapalissade. — Je vais te la répéter : il y a un enfer !

    Sois mon écho, opportunément, à l’oreille de tel ou tel de tes camarades…

    Saint Josémaria,  n° 749.


  • 24 juillet : l'humilite

    a7baae2047db0d3e80fc4a869b31e8ea.jpegMon Dieu, méfiez-vous de Philippe ; autrement, il vous trahirait.

    Saint Philippe Néri.

  • 23 juillet : le purgatoire

    5f3df20eb7dfe79f9b5969db118ace4f.jpg(L'ange gardien de sœur Faustine, l'apôtre de la divine miséricorde,la conduisit un jour)

    dans un endroit ténébreux et rempli de flammes. Dans ces flammes - des âmes souffrantes. Elle prient ardemment, mais sans effet pour elles-mêmes. Nous seuls pouvons les secourir. Les flammes qui les brûlent ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas d'une semelle. Je demandai à des âmes : « Quelle est votre plus grande souffrance ? » Elles me répondirent d'une seule voix : « Notre plus grande souffrance, c'est la faim de Dieu." J'ai vu la Sainte Vierge visitant les âmes du purgatoire. Elle leur apporte du réconfort ».

    M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 76.

  • 22 juillet : ne pas offenser autrui

    7701b0aede7330a0fe2d86047db68ee0.gifIl ne suffit pas de se garder des offenses graves, comme par exemple des injures directes et des malédictions ; défiez-vous aussi des murmures et des propos venimeux répandus à mi-voix. Il faut se garder même des fautes légères, si l'on peut appeler léger tout ce qui tend à offenser un frère, alors qu'un simple mouvement de colère contre lui vous rend coupable au jugement de Dieu (Matthieu 5, 22). Et c'est justice : car la parole que tu estimes sans gravité et que tu te permets de proférer à la légère, l'autre peut ne pas la prendre ainsi.

    Saint Bernard, Sermons sur le Cantique des Cantiques29, 4.


  • 21 juillet : la vraie charite

    f602453b7af9745eec90d9ba25dca804.jpeg« Je demande la charité pour l'amour de Dieu », avait-il (Grignion de Montfort) dit à Madame l'Abesse de Fontevraud, lui donnant pour toute réponse à ses questions : « Madame, à quoi bon me demander mon nom ? Ce n'est pas pour moi, mais pour l'amour de Dieu que je vus demande la charité », mais elle le renvoya. Montfort, qui passait pour visiter sa sœur Sybille, fit cette réflexion à la portière : « Si Madame me connaissait, elle ne me refuserait pas la charité. » Cei fut rapporté au couvent et sa sœur le reconnut. Quoiqu'il fut rappelé, Montfort se contenta de répondre, malgré les excuses et les supplications : « Madame l'Abbesse n'a pas voulu me faire la charité pour l'amour de Dieu ; maintenant elle me l'offre pour l'amour de moi ; je la remercie. »

    J. B. Blain, Abrégé de la vie de Louis-Marie Grignion de Montfort, Rome, 1973, p. 140-141.