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Noël, fête chrétienne

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C'est pourquoi célébrons la fête (Noël) non comme une sollennité profane, mais d'une manière divine ; non à la manière du monde, mais d'une manière au-dessus du monde ; non comme notre fête, mais comme celle de Celui qui est nôtre, ou plutôt comme celle de notre Maître, non comme celle de la maladie, mais comme celle de la guérison, non comme celle du modelage, mais comme celle du remodelage. Et comment cela se fera-t-il ? Gardons-nous d'orner de guirlandes les vestibules, de réunir les chœurs de danse, de décorer les rues, de régaler l'œil, de charmer l'oreille, d'offrir à l'odorat des parfums efféminés, de prostituer le goût, de flatter le toucher : ce sont les chemins ouverts sur le vice et les entrées du péché. (...) Mais cela laissons-le aux Grecs, laissons-le aux pompes et aux solennités helléniques. (...) Nous qui avons le Verbe pour objet d'adoration, si nous devons prendre quelques plaisirs, prenons-les dans la parole, dans la loi divine, dans les récits, surtout ceux qui nous valent la solennité présente ; ainsi nos plaisirs sont en rapport avec elle, et non pas étrangers à celui qui nous a appelés.

Saint Grégoire de Nazianze, Discours 38 (pour la Théophanie).

 

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