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Dominique Le Tourneau - Page 169

  • Les cinq plaies de Jésus-Christ




    Les cinq plaies de Jésus-Christ

    Alors que tes bras sont étendus sur le bois,
    Sous les quolibets et tant de regards narquois,
    Les bourreaux, à coups de maillet, percent tes mains,
    Pressés d’en finir par le centurion romain.

    Ces mains qui ont touché infirmes et malades
    Eux à qui elles ont redonné la santé,
    Voici qu’elles sont le jouet d’une brimade
    Arbitraire, dont elles sortent ensanglantées.

    Ces mains qui ont béni les foules assoiffées
    De pain et de parole, et donc de Vérité,
    Elles sont la victime d’un triste autodafé.
    Personne sous leur ombre ne peut plus s’abriter.

    Par elles ont été multipliés poissons
    Et pains et nourris cinq mille hommes à la fois,
    Payent une rançon pour l’auguste moisson
    Et provoquent l’émoi chez celui qui les voit.

    Ces mains qui avaient rendu la vue aux aveugles,
    Et même redonné la vie à des cadavres,
    Vont être recouvertes bientôt d’un blanc linceul
    Au sépulcre avec le corps mort, leur dernier havre.

    Les tortionnaires percent aussi tes deux pieds,
    Ô bon Jésus, qui ont couru la Palestine
    — C’est merveille de voir les gens qui s’agglutinent
    Sur ton passage —, toi, vendu trente deniers.

    Pieds de celui qui annonce la vraie paix,
    Et qui se porte à la rencontre de tout homme
    Là où il se repaît. Voici qu’un voile épais
    Offusque ta vue, car l’offrande se consomme.

    C’est par ces quatre plaies que tu es crucifié.
    Mais cela ne suffit pas à ton adversaire
    Qui a décidé de t’atteindre entes viscères
    Et tu as accepté d’être ainsi sacrifié.

    Un coup de lance, et c’est la cinquième plaie.
    Le salut pour tous les hommes est donc complet.
    Apprendrais-je de la componction le couplet,
    À souffrir aussi, et me savoir appelé ?

    Ta Croix dressée à la face de l’univers
    Par mes oraisons et mes mortifications,
    Ta Croix, principe de notre libération
    Montre au monde entier ton Cœur Sacré entr’ouvert.

    Dominique Le Tourneau

    (extrait d’un texte inédit La Croix. Reproduction autorisée avec mention de la source)



    Dominique Le Tourneau

    (extrait d'un poème inédit, "La Croix". Reproduction autorisée en mentionnant la source)

  • La Passion et saint Marc (3)

    Nous retrouvons saint Marc pour le récit de la Passion de notre Seigneur que j’ai imaginé de mettre sur ses lèvres (suite et fin).


    Après une pause, Marc reprend son récit.
    — « Je vous disais donc que nous avons fait l’expérience de la toute-puissance de Dieu après son arrestation (lire la suite)

  • La Passion et saint Marc (2)

    Je poursuis le récit de la Passion de Jésus-Christ tel que saint Marc a pu le faire :


    — « Nous possédions un terrain, appelé Gethsémani. En réalité, il appartenait à ma mère. Il était situé sur le Mont des Oliviers, c’est-à-dire (lire la suite)

  • La Passion et saint Marc (1)

    Réfléchissant à la Passion de Jésus-Christ, j’ai imaginé de l’envisager du point de vue de l’évangéliste Marc, qui se trouve présent au Jardin des Oliviers, au moment de l’arrestation de Jésus. Voici le produit de cette méditation, qui imagine le récit que Marc peut nous donner des événements, et fait partie d’un ouvrage inédit de ma composition :


    Marc est un homme discret et efficace. Il habite Jérusalem (lire la suite)

  • Journée Mondiale de la Jeunesse 2006

    Journées Mondiales de la Jeunesse (J.M.J.)

    À l’initiative du pape Jean-Paul II (1978-2005), des jeunes se réunissent pour prier et échanger tous les ans depuis 1985. Une année sur deux, la rencontre a lieu dans les différents diocèses du monde. L’année suivante, un rassemblement des jeunes du monde entier est organisé dans une ville donnée (lire la suite)

  • La Semaine Sainte

    La Semaine sainte

    C’est la semaine centrale de la religion chrétienne, qui, pour l’Église catholique, va du dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur (le 9 avril cette année, pour les catholiques et les protestants) au dimanche de la Résurrection ou de Pâques. Elle est marquée principalement par les trois jours saints, le triduum pascal (lire la suite)

  • Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (2)

    (L'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (suite et fin))



    La restauration de l’Ordre du Saint-Sépulcre. Après avoir restauré le patriarcat latin (lettre apostolique Nulla celebrior, 23 juillet 1847), Pie IX réorganise l'Ordre (lire la suite)

  • Séparation et paroisses de Paris

    Parmi les nombreux ouvrages parus à l’occasion du centenaire de la Loi du 9 décembre 1905 portant Séparation des Églises et de l’État, je voudrais signaler un livre un peu particulier qui a pour mérite de présenter la façon dont la séparation a été vécue sur le terrain, concrètement à Paris.

    L’ouvrage, dû à Jacques Sévenet, est intitulé Les paroisses parisiennes devant la séparation des Églises et de l’État 1901-1908. Il a été publié chez Letouzey & Ané en novembre 2005, avec une préface de Valentine Zuber (lire la suite)

  • Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (1)

    L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem


    Finalité. (L'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem) a pour finalité : a) accroître parmi ses membres la pratique de la vie chrétienne, en fidélité absolue au Souverain Pontife, et d'après les enseignements de l'Église ; b) soutenir et aider les œuvres et les institutions cultuelles, caritatives, culturelles et sociales de l'Église catholique en Terre Sainte (lire la suite)

  • Causes de canonisation (fin)

    Le décret de la congrégation instituant la procédure des enquêtes faites par les évêques (Normæ servandæ in inquisitionibus ab Episcopis faciendis in causis sanctorum, 7 février 1983) prévoit, entre autres, ceci : l'évêque compétent pour instruire une cause est celui du territoire sur lequel le serviteur de Dieu est mort, sauf autre solution reconnue par la congrégation; pour le miracle présumé, l'évêque compétent est celui du lieu où il s'est produit. Une cause est dite récente si elle peut être prouvée par les dépositions orales de témoins oculaires. La supplique, ou articles du postulateur, ne peut être adressée à l'évêque par l'intermédiaire du postulateur en vue de l'ouverture d'une cause que cinq ans au moins après la mort du serviteur de Dieu. Est ainsi abolie la limite de 50 ans fixée par le code de droit canonique de 1917 (c. 2101) entre la mort du serviteur de Dieu et la déclaration des vertus héroïques, législation souvent dispensée (sainte Françoise Cabrini est béatifiée 21 ans après sa mort ; sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus l'est 25 ans après, puis est canonisée deux ans et demi plus tard). La supplique doit être accompagnée d'une biographie sérieuse ou, à défaut, d'une relation chronologique de la vie et des actions du serviteur de Dieu, de ses vertus ou de son martyre, de sa renommée de sainteté, de ses miracles, sans omettre tout ce qui pourrait être contraire ou moins favorable à la cause ; des écrits publiés en exemplaire authentique ; de la liste, pour les causes récentes, des personnes pouvant contribuer à établir l'authenticité des vertus ou du martyre, ainsi que la renommée de sainteté et les miracles.
    L'évêque publie la position du postulateur, éventuellement dans d'autres diocèses aussi, pour demander aux fidèles les renseignements utiles à la cause qu'ils auraient. Quand il introduit la cause, l'évêque demande à deux théologiens censeurs un avis sur la conformité des écrits publiés du serviteur de Dieu avec la foi et les mœurs. Si les avis sont favorables, il mande par un édit recueillir tous les écrits non publiés et tous les documents historiques utiles. Les experts expriment à l'évêque leur jugement sur l'authenticité et la valeur des écrits et des documents et sur la personnalité du serviteur de Dieu qui en ressort. Après quoi, l'évêque transmet tout au promoteur de justice, ou à un autre expert, pour qu'il prépare les interrogatoires, en même temps qu'il adresse au Saint-Siège une notice sur vie du serviteur de Dieu et sur l'importance de la cause.
    L'évêque ou son délégué entend les témoins produits par le postulateur ou convoqués d'office. Ils doivent être oculaires ; quelques-uns peuvent ne pas l'être, mis tous doivent être dignes de foi. On produira d'abord les membres de sa famille ou des parents par alliance, puis les amis et les gens avec qui il a vécu. Pour un membre d'un institut de vie consacrée, un nombre important de témoins doit être extérieur à cet institut. Sont exclus tout prêtre pour ce qu'il a appris en confession, les confesseurs et directeurs spirituels habituels pour tout ce qu'ils auraient appris au for interne en dehors de la confession, le postulateur tant qu'il est en fonction. Sont témoins d'office les experts qui ont cherché des documents : ils doivent déclarer sous serment qu'ils ont recherché et rassemblé tout ce qu'ils ont pu et qu'ils n'ont rien falsifié ni retranché. Dans le cas de guérisons miraculeuses, les médecins traitants sont produits comme témoins ; s'ils refusent de comparaître, l'on tâchera d'obtenir d'eux un récit écrit sur la maladie et son évolution, ou au moins leur jugement. L'on ne fait pas cas d'un témoignage qui ne cite pas ses sources.
    Avant de clôre l'instruction, l'évêque examine attentivement le tombeau du serviteur de Dieu, la chambre qu'il occupait ou celle où il est mort et éventuellement les lieux où l'on pourrait trouver des signes d'un culte en son honneur, et il rédige un rapport sur l'observation des décrets d'Urbain VIII.
    La copie authentique de l'enquête et les documents annexes sont envoyés à la congrégation pour les causes des saints, avec les exemplaires des livres du serviteur de Dieu étudiés par les théologiens censeurs et leur jugement. L'évêque ajoute une lettre sur la crédibilité des témoins et la légitimité des actes.
    Pour le miracle présumé, l'évêque décide de procéder à une enquête sur supplique du postulateur, accompagnée d'une relation du miracle et des documents relatifs. Les témoins sont examinés selon les normes ci-dessus. Un médecin intervient à l'interrogatoire, s'il s'agit d'une guérison.
    Toutes cérémonies publiques ou tous panégyriques sur les serviteurs de Dieu dont la sainteté de vie est à l'étude sont interdits dans les églises. Il faut éviter de laisser croire que l'enquête implique la certitude de la canonisation future du serviteur de Dieu.
    Pour qu'un bienheureux soit canonisé, il suffit qu'intervienne un nouveau miracle, postérieur à la reconnaissance du miracle nécessaire à la béatification, instruit selon la procédure décrite ci-dessus.
    Enfin, par décret de la Congrégation pour les Causes des saints, en date du 29 septembre 2005 et approuvé par le pape Benoît XVI, les cérémonies de béatification seront d’ordinaire désormais célébrées non par le Pontife romain mais par « un représentant du saint-père, qui sera en principe le préfet de la Congrégation pour les Causes des saints » et auront lieu « dans le diocèse qui promu la cause du nouveau bienheureux, ou dans un autre lieu jugé approprié ».


    (les quatre textes sur les causes de béatification et de canonisation sont une reprise, légèrement modifiée et mise à jour de la notice correspondante que j’ai publiée dans le Dictionnaire historique de la papauté publié sous la direction de Philippe LEVILLAIN, Paris, Fayard, 1994)