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loisirs

  • La beauté du monde

    Il (le chrétien) a la beauté du monde à observer et à admirer. Il peut contempler le lever de soleil et son coucher, examiner la manière dont celui-ci amène tout à tour le jour et la nuit. Il peut admirer le globe de la lune, indiquant par sa croissance et son déclin le cours des saisons, les bataillons des étoiles brillantes, et celles qui glissent d’en haut avec une extrême mobilité.Des parties de l’année se succèdent régulièrement. Les jours mêmes et les nuits se partagent en périodes horaires. Qu’il consièdre la lourde masse de la terre, équilibrée par les montagnes, et les rivières qui dévalent, et leurs souyrces, et l’immensité des mers, avec leurs vagues et leurs rivages… Que ces choses et les autres œuvres divines soient les spectacles des chrétiens fidèles. Quel théâtre bâti par des mains humaines pourrait jamais se comparer à des œuvres comme celles-là ?

     

    Novatien, Sur les spectacles 9.

  • La vraie joie

     

    P190609_15.30.jpgLa joie que Nous connaissons, la joie que Nous avons été chargée de leur donner, fais-leur comprendre que ce n'est pas un mot vague, un insipide lieu commun de sacristie,

    Mais une horrible, une superbe, une absurde, une éblouissante, une poignante réalité ! Et que tout le reste n'est rien auprès.

    Quelque chose d'humble et de matériel et de poignant, comme le pain que l'on désire, comme le vin qu'ils trouvent si bon, comme l'eau qui fait mourir, si on ne vous en donne, comme le feu qui brûle, comme la voix qui ressuscite les morts !

    Paul Claudel, Le Père humilié, Acte II, scène II (le pape VII à son neveu Orian).

     

  • La grandeur du journalisme

    C'est une grande chose que le journalisme, et le journalisme universitaire. Vous pouvez fortement contribuer à éveiller chez vos compagnons l'amour des nobles idéaux, le désir de surmonter l'égoïsme personnel, la sensibilité pour les activités collectives, la fraternité. Et maintenant je ne puis manquer, une fois de plus, de vous inviter à aimer la vérité.

    Je ne vous cache pas que c'est pour moi une chose répugnante que la tendance au « sensationnalisme » de certains journalistes qui ne disent la vérité qu'à moitié. Informer ne consiste pas à rester à mi-chemin entre la vérité et le mensonge. Cela ne peut être appelé information, ce n'est pas moral. De même on ne peut appeler journalistes ceux qui mélangent à des demi-vérités beaucoup d'erreurs et même des calomnies préméditées. On ne peut les qualifier de journalistes parce qu'ils ne sont qu'une pièce dans l'engrenage — plus ou moins lubrifié — de n'importe quelle organisation qui propage des erreurs et qui sait qu'elles seront répétées à satiété, sans mauvaise foi mais par l'ignorance et la stupidité d'un grand nombre de personnes.

    Je dois vous avouer que, pour ce qui me concerne, ces faux journalistes y gagnent : il ne se passe, en effet, pas un seul jour sans que je ne prie affectueusement le Seigneur pour eux, en lui demandant d'éclairer leur conscience.

    Je vous demande donc de diffuser l'amour du bon journalisme, de celui qui ne se contente point de rumeurs non fondées, des on-dit inventés par des imaginations surchauffées. Informez avec des faits, des résultats, sans juger des intentions, plaçant les opinions légitimement diverses sur le même plan, sans vous abaisser à l'attaque personnelle. Il y aura bien difficilement une véritable coexistence là où fait défaut la véritable information, et l'information véritable est celle qui ne craint pas la vérité et qui ne se laisse pas emporter par des motifs d'opportunisme, de faux prestige, ou financiers.

     

    Entretiens avec Mgr Escriva, Paris, n° 86.

     

  • 29 juin : chaque chose en son temps

    1355180883.jpgÀ des moines qui lui proposaient de hautes questions après dîner, saint Louis répondit :

    « Il n'est pas temps d'alléguer, mais de se récréer par quelques joyeusetés et quolibets. »

    Le quolibet, au temps de saint Louis, signifiait une conversation libre et plaisante.

     

    A. D. Sertillanges, O.P., Devoirs. Dix minutes de culture spirituelle par jour, Paris, 1936, p. 122.



  • 22 janvier : prier toute la journee

    345f0ccfb4e3f5b3573eec95069a4d2a.jpegÀ chaque départ, à chaque démarche, en entrant et en sortant, en se chaussant, en se levant de table, en allumant, en s'allongeant pur le repos, en se couchant - quoi que nous fassions, nous nous signons le front.

     
    Tertullien, De Corona 4, 1.

     

  • 24 novembre : modération dans les plaisirs

    Depuis le XVIIesiècle, le jeu et la bombance sont devenus une2f8973c779e32861c48c6e90b26f1daa.jpg épidémie, un véritable fléau social. En 1691, il faut interdire le hoca et la bassette ; en 1737, le Magistrat de Colmar interdit aux écoliers les billards publics ; puis on interdit successivement le jeu de quinze, le lansquenet, etc. En 1750, Mulhouse prétend limiter le nombre des convives aux repas de noces, supprimer les lendemains et les banquets supplémentaires, les soupers de baptême dans la chambre de l'accouchée, l'envoi aux amis de repas tout préparés, tous usages inventés pour tourner la prohibition.

    Paul Arnold, Histoire secrète de l'Alsace, Paris, 1979, p. 158.

     

     

  • 2 avril : les amis

    medium_AmourembrassantAmitie.Pigalle.jpgIl y a principalement quatre sortes d'amis, les amis du coffre-fort, les amis de table, les amis de bonne foi, et les amis du service. Les premiers s'éclipsent avec la fortune, les seconds disparaissent quand il n'y a plus de festins, les troisièmes sont perpétuellement fidèles, les quatrièmes n'ont pas plus de durée que le service. Il y a quatre espèces d'hommes qui acquièrent facilement des amis, les hommes qui sont glorieux, ceux qui sont puissants, ceux qui sont bons, ceux qui sont affables... Il y a quatre sortes de personnes qui perdent leurs amis sans le mériter, le riche qui tombe dans la misère, le puissant qui perd le pouvoir, le vieillard accablé d'années, et l'homme heureux visité par l'infortune.

    Saint Thomas d'Aquin, Des vices et des vertus sur le mode quatre, c. 3.



  • Une comédie musicale sur Noël

    La troupe L'Espérance joue actuellement au Théâtre du Gymnase une pièce intitulée "La Naissance". Les dernières représentations ont lieu les dimanches 10, 17 et 24 décembre à 18h45 et lelundi 11 décembre à 20h30.
    La naissance en question est celle de Jésus.
    Des informations sont disponibles sur le site

  • Une comédie musicale sur Noël

    La troupe L'Espérance joue actuellement au Théâtre du Gymnase une pièce intitulée "La Naissance". Les dernières représentations ont lieu les dimanches 10, 17 et 24 décembre à 18h45 et lelundi 11 décembre à 20h30.
    La naissance en question est celle de Jésus.
    Des informations sont disponibles sur le site la naissance

  • Voyage en Italie (fin)

    16 mars. Nous avons vu Saint-Jean-de-Latran medium_StJeanLatran.jpg et son musée, où il y a tant de choses superbes, la Voie Appienne, et, après déjeuner dans une osteria ayant vue sur la campagne romaine, nous sommes revenus par les Thermes de Caracalla.
    La campagne de Rome n’existe plus : partout la culture a remplacé (lire la suite)