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loisirs - Page 2

  • Voyage en Italie (suite 5)

    13 mars. Nous avons passé la journée dans les ruines de la vieille Rome, le matin au Forum, l’après-midi au Palatin et au Colisée. Que de changements : le Forum, découvert de l’Arc de Septime Sévère à l’Arc de Titus, on suit la Voie sacrée, bordée de temples et de ruines de toute sorte, et personne ne passe plus là où nous avons vu voitures, bêtes et gens circuler sur une route poussiéreuse au milieu de l’herbe. On ne peut se figurer l’entassement de monuments, de ruines, (lire lasuite)

  • vente-dédicace des écrivains catholiques

    Vous êtes conviés à la vente-dédicace que l'Association des Écrivains catholiques organise, comme chaque année, le mercredi 22 novembre, de 14h30 à 19h30, dans les salons de la Mairie du VIème arrondissement de Paris, métro Saint-Sulpice, autobus 3, 70, 84, 87, 95 et 96.

    J'y signerai certains de mes ouvrages, dont Les mots du christianisme. Catholicisme - Orthodoxie - Protestantisme. Si vous pouvez vous yrendre, je serai heureux de faire votre connaissance.

  • Voyage en Italie (suite 4)

    7 mars, temps couvert. Nous sommes allés au Musée [de Naples], dont nous avons revu les chefs d’œuvre, et avons parcouru la vieille ville, où j’ai retrouvé quelques marchands de cuisine en plein air, à la Porte Capuana, mais bien moins qu’autrefois.
    Ensuite, visite de la Cathédrale, que je ne me rappelais pas. La nouvelle façade sera bien, lorsque les deux flèches seront achevées.
    Que ce pays est donc beau ! (lire la suite)

  • Voyage en Italie (suite 3)

    Taormine, 27 février. medium_Taormine1.2.jpg
    En arrivant hier, nous sommes allés au Théâtre, où nous avons eu un beau coucher de soleil. Quelle merveille situation, et qu’une représentation devait être superbe, avec une telle toile de fond. Mais le théâtre est bien plus romain que grec, et a perdu cette simplicité que j’ai admirée à Syracuse, où l’effet était laissé au cadre extérieur.
    Le matin et l’après-midi, nous sommes retournés au théâtre, pour voir les effets de lumière que donnaient un soleil radieux et un ciel sans nuages (lire la suite)

  • Voyage en Italie (suite 2)

    23 février. La route de Girgenti à Syracuse est longue et monotone, avec quelquefois de beaux points de vue sur les montagnes couvertes de neige. L’Etna, tout blanc et brillant au soleil, fait bel effet et est bien majestueux. Nous en avons bien joui, et on ne peut le voir mieux.
    La campagne commence à s’animer. Les paysans labourent et préparent leurs vignes ; mais on laboure comme au temps des Romains avec la houe de bois.
    La route côtoie des carrières de soufre, dont on voit seulement les fours de distillation, car elles sont souterraines. Dans la plaine de l’Etna, il y a de belles cultures d’orangers, et des arbres fruitiers en grand nombre, qui donnent à la campagne un aspect de printemps (lire la suite)

  • Voyage en Italie en 1906 (suite 1)

    Palerme, 19 février. Hier, nous avons visité les cathédrales dont l’extérieur, en un style tout à fait étrange, produit un effet étonnant de forteresse rendue plus séduisante à l’œil. L’intérieur est celui d’une grande église comme Saint-Sulpice.
    Le Palais Royal, avec son bijou de Chapelle Palatine, malheureusement un peu trop sombre ; mais quelle somptuosité et quelle impression on aurait si on pouvait restituer une cérémonie religieuse avec les costumes du XIIème siècle. (lire la suite)

  • Voyage en Italie en 1906

    Un de mes cousins, Louis Le Tourneau, a retrouvé de vieux papiers de famille et a pris la peine de transcrire le récit de voyages de mon arrière grand-père, Ernest Le Tourneau (1843-1917). Après le récit d’un voyage à Pompéi et au Vésuve, en 1866, on trouvera ci-dessous un nouveau récit, rédigé sous la forme d’un journal. Il est intéressant de remarquer les différences quarante ans plus tard, d’autant que cette année en marque le centenaire.

    VOYAGE de M. et de Mme Ernest LE TOURNEAU en Sicile, à Naples, à Pompéi, au Vésuve et à Rome, du 15 février au 21 mars 1906

    medium_Genes.jpg (lire la suite)

  • Voyage à Chichén Itza

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    Depuis la ziggourat sinistre de Babel
    Immortalisée par le pinceau de Bruegel
    L'homme est fasciné par ce qui a trait au ciel
    En traduit l'attrait en des projets démentiels

    Jadis en Haute Égypte l’humble Vallée des Rois
    Fut pour l'imaginaire artistique une proie
    Facile à saisir qui devint la pyramide
    Se développant elle revêtit de chlamydes

    Les rives du Nil et le plateau de Gizeh
    Comment cette forme a-t-elle pu aiguiser
    L'art religieux des fiers enfants de Kukulcán
    À Chichén Itza, comme à Teotihuacán

    Certes la symbolique des deux n'est pas la même
    À la divinité pourtant elle ramène.
    La pyramide du maya n'est pas la tombe,
    Elle n’est solitaire, mais de suite retombe

    Écrasant de son haut un univers éteint.
    Au Yucatán c'est pour un tout autre destin
    Il ne s’agit pas d’un solennel obituaire
    Mais elle conduit pas à pas jusqu’au sanctuaire

    Qui, cherchant à atteindre l'empyrée, le couronne
    À ses pieds s'étend la place aux mille colonnes
    Plus loin le Temple des Tigres, un puits sacré,
    Témoignent qu'ici tout est aux dieux consacré

    L'homme de cet empire a formé à son gré
    Un monument qui est cultuel et à degrés
    Comme ailleurs aussi pour l’antique Saqqara
    Qui reflétait Râ comme le fait du baccarat
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    Des foules gravissaient les raides escaliers
    Portant leurs oblats et par un jeu de paliers
    Gagnaient peu à peu le site du sacrifice
    Dont elles escomptaient un divin bénéfice
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    Ainsi s'accomplit un immuable rituel
    Dans un objectif de nature spirituelle,
    Car l'homme est ainsi fait, ou est plutôt créé,
    Qu'il reste seul s'il ne s'est en Dieu récréé.

  • Voyage à Khinsasa

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    Le mal d'Afrique est un mal dont on ne meurt pas
    Mais il est rare que ceux qui portent leurs pas
    Sur ce grand continent piriforme y échappent :
    C'est fièvre d'amour qui fermement vous attrape.

    C’est irrationnel, et un peu incontrôlé, (lire la suite)

  • vacances à Barcelone

    On dit que près de trois mille avant notre ère
    Les hommes d'Hamilcar Barca unis donnèrent
    Pour nom Barcino à l'actuelle Barcelone
    Capitale et fleuron de cette Catalogne.

    Les deltas du Besós comme du Llobregat
    À sa noblesse n'ont pas causé de dégâts
    Mais ont contribué au contraire à façonner
    Le cachet que Dame nature lui avait donné.
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    Sur le Tibidabo plusieurs engins volants
    Ajoutent à la ville un aspect affriolant
    Mais à Montjuich s'exposent les nombreux arts locaux
    Qui sollicitent plus encore le cerveau.

    Auprès du port s'étend un vrai quartier gothique.
    Ses joyaux autorisent de nuit des jeux scéniques.
    Les Ramblas convient à la distraction typique
    — le paseo — un passe-temps des Ibériques.

    Mais Barcelone étale aussi d'autres atouts.
    La Catalogne avec l'empire fit un tout,
    Charlemagne délia aux accents du tocsin
    La ville et sa région des mains des Sarrasins.

    La Catalogne ensuite s'unit à la Provence
    Et devint pour quelque temps comme un bout de France.
    Après avoir fait à Louis XIII leur hommage
    Loyal, les Catalans reçurent sans dommage

    Un prince de famille royale, un Bourbon
    Ayant, c’est bien banal, Louis pour premier prénom.
    Il laissa dans tous les cœurs un autre renom
    Que bien plus tard les troupes du grand Napoléon.

    Mais Barcelone ne serait pas Barcelone
    Sans la rupture d’un visage monotone
    Qu’un Gaudí, rempli de génie, a initié :
    Des arcs paraboliques, des piliers inclinés
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    Au palais Güell, et des colonnes à hélice
    Qui s'offrent à nos yeux comme autant de délices
    Chez Vicens et Battló, à la Sainte Famille
    Avant tout, qui de nos jours encore s'habille.
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    Et ce sanctuaire ne saurait faire oublier
    Un autre qui, lui, n'a plus besoin d'ouvriers.
    Je veux parler de Notre-Dame de la Merci
    Patronne et protectrice des habitants d'ici.