UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 41

  • 17 avril : temoigner de la foi

    medium_69.Lyon.StPothin.Voeudesechevins.jpg

    Écoutez ce que le Seigneur dit aux apôtres : "Vous êtes le sel de la terre." Par cette phrase il leur fait voir la nécessité de ce qu'il leur a commandé. Parce que vous - veut-i leur dire - vous ne devez pas penser seulement à votre propre vie, mais aussi à celle de toute la terre. Il ne vous a pas envoyés, comme il l'a fait pour les prophètes, à deux villes, ni à dix, ni à vingt, ni même à un seul pays. Non. Votre tâche s'étendra à la terre et à la mer, sans autres limites que celles du monde lui-même... Il est donc juste qu'il exige d'eux les vertus qui sont spécialement nécessaires et utiles pour le profit des autres. Celui qui est patient, modeste, miséricordieux et juste, ne gardera pas ces vertus pour lui tout seul, mais il obtient que ces sources merveilleuses se répandent abondamment pour le plus grand profit des autres. De même, celui lui est pur de cœur, celui qui est pacifique, celui qui est persécuté pour la cause de la vérité, dispose également sa vie pour le bien de tous. Ne pensez pas - dit le Seigneur à ses disciples - que je vous lance à des combats sans importance et que vous confie des affaires de plus ou moins d'intérêt. Non. "Vous êtes le sel de la terre." Saint Jean Chrysostome, Homélies sur Matthieu 15, 6.

  • 16 avril : la soif de Dieu

    Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dansmedium_ThereseEnfantJesus.jpg mon cœur : "J'ai soif !" Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive... Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes.

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Manuscrits autobiographiques.


  • 11 avril : amour de Dieu

    De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à lmedium_ScalaSanta1.jpga créature de répondre à son créateur, sinon d'égal à égal, du moins de semblable à semblable. Si par exemple Dieu est irrité contre moi, je ne répliquerai pas par la même colère, mais par la crainte, le tremblement, l'imploration du pardon. S'il m'accuse, je ne l'accuserai pas à mon tour, je chercherai à me justifier. Et s'il me juge, je ne le jugerai pas, je l'adorerai. En me sauvant, il ne me demande pas de le sauver en retour, et celui qui nous libère tous n'a pas besoin d'être libéré par personne. S'il ne parle en maître, j'ai à lui obéir, et non à exiger de lui qu'il se fasse mon serviteur. Vous voyez bien vous-mêmes qu'il en va tout autrement de l'amour. Lorsque Dieu aime, il ne veut rien d'autre qu'être aimé, car il n'aime que pour qu'on l'aime, sachant que ceux qui l'aimeront accéderont par là même à la béatitude.

    Saint Bernard, Sur le Cantique des cantiques, Sermon 83, 4.


  • 7 avril : parler de Dieu

    Quand on parle amoureusement de Dieu, tous les mots humains ressemblentmedium_Lion.jpg à des lions devenus aveugles, qui chercheraient une source dans le désert.

    Léon Bloy, Le Salut par les Juifs.



  • 25 mars : lire la Bible

    medium_lirelaBible.jpgLis constamment la Bible. Aime-la plus que tu n'aimes tes parents (...), plus que tu ne m'aimes moi-même (...). Ne l'abandonne jamais. (...) Et quand tu seras vieux, tu te rendras compte que tous les livres que tu as pu lire ne sont que des commentaires banals de ce Livre unique.

    M. N. Brandstaetter, juif, à son petit-fils Roman Brandstaetter, cité par J. Ablewicz, <em>Vous serez mes témoins</em>, Paris, 1990, p. 75.



  • 23 mars : le vrai chretien

    medium_28.Chartres.Cathedrale.BonSamaritain.jpgIl est certain que celui qui aime les plaisirs, qui recherche sa commodité, qui fuit les occasions de souffrir, qui s'inquiète, qui médit, qui reprend les autres et s'impatiente car l'affaire la plus insignifiante ne se fait pas selon sa volonté et son désir, celui-là n'a de chrétien que le nom ; il ne sert qu'à déshonorer la religion, car Jésus-Christ a dit : Celui qui veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix tous les jours et qu'il me suive.

    Saint curé d'Ars, Sermons choisis, Mercredi des cendres.




  • 13 mars : la valeur de l'amitie

    medium_Abraham.Hospitalite.jpgLe petit prince te le renard se lient d'amitié. Chacun devient pour l'autre un être unique au monde. Désormais ils "ont besoin de l'autre". Leur vie s'irradie de soleil parce que des liens se sont créés entre eux. Quelles merveilles l'amitié peut-elle réaliser dans la vie d'un petit prince et d'un renard ! Pour chacun d'eux, les pas de l'ami deviennent comme une musique ; tout réveille le souvenir de l'autre, et ce souvenir à lui seul fait éclore le bonheur. Devenir amis, c'est apprendre à se connaître. pour cela, "il faut être très patient, dit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près." (...) Le lendemain revint le petit prince. "Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. (....) À quatre heures, déjà , je m'agiterai et m'inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur !" (A. de Saint-Exupéry, Le Petit prince, chap. 21).

    Guido Stinissen carme, Le Christ notre vie, 1991, p. 84-85.

  • 10 mars

    medium_Viergedhumilite.jpg

    Tu es triste ?... Parce que tu as perdu cette petite bataille ? Non ! sois joyeux ! car, lors de la prochaine, avec la grâce de Dieu et, précisément en raison de ton humiliation présente, tu vaincras.

    Saint Josémaria, Chemin de Croix , 3ème station, point n° 1.



     

     

     

  • 8 mars : prier en chrétien

     

    medium_JPIIaLourdes2004.jpgNous devons prier en chrétiens. En effet, pour le chrétien la prière acquiert une caractéristique particulière qui change totalement sa nature et sa valeur intimes. Le chrétien est disciple de Jésus ; c'est lui qui croit véritablement que Jésus est le Verbe incarné ; le Fils de Dieu venu parmi nous sur terre. En tant qu'homme, la vie de Jésus a été une prière continuelle, un continuel acte d'adoration et d'amour du Père, et puisque l'expression la plus forte de la prière est le sacrifice, le sommet de la prière de Jésus est le sacrifice de la Croix, anticipé par l'Eucharistie lors de la dernière Cène et transmis à tous les siècles par la Sainte Messe. C'est pourquoi le chrétien sait que sa prière est Jésus ; chacune de ses prières vient de Jésus ; c'est lui qui prie en nous, avec nous et pour nous. Tous ceux qui croient en Dieu prient ; mais le chrétien prie en Jésus-Christ ; le Christ est notre prière.

    Jean-Paul II, , 14 mars 1979.

     

  • 6 mars

    De nombreuses personnes nous manifestent la tentation de penser ainsi à l'égard des autres : « Mais pourquoi ne les laissons-nous pas en paix ? Ils ont leur authenticité, leur vérité. Nous avons la nôtre. Coexistons donc pacifiquement, laissant chacun comme il est, afin qu'il recherche de la meilleure façon possible son authenticité. » Mais comment la propre authenticité peut-elle être trouvée si, dans la profondeur de notre cœur, il y a l'attente de Jésus et que la véritable authenticité de chacun se trouve précisément dans la communion avec le Christ, et pas sans le Christ ? Autrement dit : si nous avons trouvé le Seigneur et si, pour nous, Il est la lumière et la joie de la vie, sommes-nous sûrs qu'à une autre personne qui n'a pas trouvé le Christ ne manque pas une chose essentielle et que cela ne soit pas notre devoir de lui offrir cette réalité essentielle ? Laissons ensuite à la direction de l'Esprit Saint et à la liberté de chacun ce qui arrivera. Mais si nous sommes convaincus et avons fait l'expérience du fait que, sans le Christ, la vie est incomplète, qu'une réalité manque, la réalité fondamentale, nous devons également être convaincus que nous ne faisons tort à personne si nous lui montrons le Christ et si nous lui offrons la possibilité de trouver ainsi sa véritable authenticité, la joie d'avoir trouvé la vie.

    Benoît XVI, Discours à l'issue de la rencontre avec le clergé romain, 13 mai 2005.