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6 mars

De nombreuses personnes nous manifestent la tentation de penser ainsi à l'égard des autres : « Mais pourquoi ne les laissons-nous pas en paix ? Ils ont leur authenticité, leur vérité. Nous avons la nôtre. Coexistons donc pacifiquement, laissant chacun comme il est, afin qu'il recherche de la meilleure façon possible son authenticité. » Mais comment la propre authenticité peut-elle être trouvée si, dans la profondeur de notre cœur, il y a l'attente de Jésus et que la véritable authenticité de chacun se trouve précisément dans la communion avec le Christ, et pas sans le Christ ? Autrement dit : si nous avons trouvé le Seigneur et si, pour nous, Il est la lumière et la joie de la vie, sommes-nous sûrs qu'à une autre personne qui n'a pas trouvé le Christ ne manque pas une chose essentielle et que cela ne soit pas notre devoir de lui offrir cette réalité essentielle ? Laissons ensuite à la direction de l'Esprit Saint et à la liberté de chacun ce qui arrivera. Mais si nous sommes convaincus et avons fait l'expérience du fait que, sans le Christ, la vie est incomplète, qu'une réalité manque, la réalité fondamentale, nous devons également être convaincus que nous ne faisons tort à personne si nous lui montrons le Christ et si nous lui offrons la possibilité de trouver ainsi sa véritable authenticité, la joie d'avoir trouvé la vie.

Benoît XVI, Discours à l'issue de la rencontre avec le clergé romain, 13 mai 2005.



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