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Spiritualité - Page 45

  • La Sainte Famille

    medium_SteFamille2.jpgL’Église fête demain la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (le dimanche dans l’octave de la Nativité). « Elle offre [ainsi] aux familles chrétiennes des possibilités très amples pour accomplir certains rites, ou pour organiser des moments de prières adaptés à cette célébration liturgique.
    L’évocation de Joseph, de Marie et de l’Enfant Jésus qui se rendent à Jérusalem, comme toute famille juive fidèle à la Loi, en vue d’accomplir les rites de la Pâque (cf. Luc 2, 41-42), favorisera l’accueil de la proposition pastorale consistant à encourager tous les membres de la famille à participer ensemble, en ce jour, à la célébration de l’Eucharistie. De même, cette fête constitue un cadre très approprié pour le renouvellement de la consécration des différents membres de la famille à la Sainte Famille de Nazareth, ainsi que la bénédiction des enfants, prévue dans le Rituel, et, si l’occasion se présente, le renouvellement des engagements des époux, devenus des parents, prononcés le jour de leur mariage, de même que l’échange des promesses par lesquelles des fiancés rendent public leur projet de fonder une nouvelle famille.
    Toutefois, en dehors du jour même de cette fête, les fidèles se confient volontiers à la Sainte Famille de Nazareth dans de nombreuses circonstances de leur vie: ainsi, beaucoup font partie de l’Association de la Sainte Famille dans le but de mieux conformer la vie de leur propre famille au modèle de la Famille de Nazareth; de même, nombreux sont les fidèles qui adressent de fréquentes prières à la Sainte Famille pour se placer sous sa protection et demander son aide à l’heure de la mort. »

    Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°112.

  • Nuit de Noël

    Entre les premières Vêpres de Noël et la célébration de la Messe de minuit, les nombreuses expressions de la piété populaire, diverses selon les pays, comprennent en particulier la tradition des chants de Noël, qui contribuent à transmettre le message de joie et de paix propre à cette solennité. Or, il est opportun de valoriser ces différentes expressions et, le cas échéant, de les harmoniser avec les célébrations de la Liturgie. Il convient de citer, par exemple :
    medium_Crechevivante.jpg— la représentation des « crèches vivantes » (lire la suite)

  • L'obéissance de Jésus

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    « À faire ton bon plaisir, mon Dieu, je me complais » (Psaume 40 [39], 9). « Il dit : Voici que je viens pour faire ta volonté » (Hébreux 10, 9). Le Christ pour nous « s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur la Croix » (Philippiens 2, 8).
    Jésus-Christ « était soumis » (Luc 2, 51) à ses parents (lire la suite)

  • L’amour de Dieu

    Alors que nous allons fêter Noël dans quarante-huit heures, méditons un instant sur l’amour de Dieu envers nous.
    Voici qu’un jour un légiste se lève et pose une question à Jésus « pour l’embarrasser : Maître, que dois-je faire pour avoir en partage la Vie éternelle ? Il lui dit : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Qu’y lis-tu ? » Celui-ci répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit ; et ton prochain comme toi-même. « Tu as répondu juste, dit Jésus ; fais cela et tu vivras » (Luc 10, 25-28).
    Dieu ne nous demande pas un peu ni même beaucoup, mais de l’aimer absolument, entièrement, sans réserve, sans rien garder pour nous. Pouvons-nous nous contenter de la réponse que nous apportons à son amour ? Ne devrions-nous pas tâcher d’aimer Dieu un peu plus, un peu mieux chaque jour ?

    « Des cœurs partagés
    moi, je n’en veux pas ;
    et si je donne le mien,
    je le donne en entier » (saint Josémaria, Chemin, n° 145).

    Notre cœur est enclin à s’attacher aux choses du monde. Mais le Seigneur nous indique clairement que nous devons commencer par l’aimer lui, afin que l’amour des êtres ne nous détourne pas de lui et ne constitue pas un obstacle à notre sainteté. Nous ne pouvons pas adopter comme ligne de conduite le comportement de ceux qui nous entourent. Celui qui veut être heureux, du bonheur qui découle de l’amour de Dieu ne va pas là où tous vont, ne regarde pas ce que tous regardent, n’achète pas ce que tous achètent, ne répète pas ce que tous répètent : il se demande d’abord si ce qu’il compte faire ou dire plaît à Dieu. « Demande-toi maintes fois dans la journée : est-ce que je fais en ce moment même ce que je dois faire ? » (Ibid., n° 772).
    Nous imiterons ainsi le Seigneur qui, pour faire en tout la Volonté de son Père, a montré son Amour envers nous en épousant notre condition humaine,afin que nous puissions effectivement, en suivant le même chemin d’abandon et d’adhésion à la Volonté du Père, parvenir à être saints dans le monde, sur le chemin de la vie ordinaire.

  • L'Avent se termine

    Le temps de l’avent est sur le point de s’achever. Nous sommes entrés dans la « neuvaine de Noël » (voir le texte du 17 décembre). La liturgie invite les fidèles à insister auprès du Seigneur pour qu’il se hâte devenir : « Viens, Seigneur, ne tarde pas. »
    Nous pouvons nous plonger davantage encore dans climat spirituel de préparation à Noël en suivant quelques paragraphes d’une homélie de Benoît XVI.
    Nous avons dit que cette venue est singulière : « la » venue du Seigneur. Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps : dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous. Et il frappe à la porte de notre cœur : es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie ? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent : que le Seigneur peut venir également à travers nous.
    Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi : Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes « esprit, âme et corps », indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu.
    C'est précisément l'Esprit Saint, qui dans le sein de la Vierge a formé Jésus, Homme parfait, qui mène à bien dans la personne humaine l'admirable projet de Dieu, transformant tout d'abord le cœur et, à partir de ce centre, tout le reste. Il arrive ainsi que dans chaque personne se résume toute l'œuvre de la création et de la rédemption, que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, accomplit du début jusqu'à la fin de l'univers et de l'histoire. Et de même que dans l'histoire de l'humanité se trouve au centre le premier Avent du Christ et, à la fin, son retour glorieux, de même chaque existence personnelle est appelée à se mesurer à lui — de façon mystérieuse et multiforme — au cours du pèlerinage terrestre, pour être trouvée « en lui » au moment de son retour.

    BENOÎT XVI, Homélie, 26 novembre 2005.

  • La filiation divine

    En cette période de préparation à lanaissance de Jésus-Christ, Fils de Dieu, il peut être utile de réfléchir à notre filiation adoptive envers Dieu.
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    « Avant la création du monde, avant notre venue à l'existence, le Père céleste nous a choisis personnellement, pour nous appeler à entrer en relation filiale avec lui, par Jésus, Verbe incarné, sous la conduite de l'Esprit Saint. En mourant pour nous, Jésus nous a introduits dans le mystère de l'amour du Père, amour qui l'enveloppe totalement et qu'il nous offre à tous. De cette façon, (lire la suite)

  • Préparation à Noël

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    La Neuvaine de préparation à Noël a pour origine le besoin de communiquer aux fidèles les richesses d’une Liturgie à laquelle ils n’avaient pas facilement accès. La Neuvaine de la Nativité s’est, de fait, révélée très utile, et elle peut encore continuer à remplir cette fonction salutaire. Toutefois, (lire la suite)

  • Agir en enfant de Dieu

    Par son exemple et ses paroles, Jésus nous a appris à nous adresser filialement à Dieu, notre père, en toutes circonstances. Le dialogue avec notre Père ne doit pas se limiter à quelques moments de notre vie ; il ne dépend pas non plus de sentiments passagers ni de la seule imagination. C’est l’attitude logique d’un enfant conscient que son Père est unique et le plus formidable de tous, qu’il peut tout.
    Même si Jésus se retire à l’écart pour s’adresser à son Père, (lire la suite)

  • La prière (5 et fin)

    Les obstacles à la prière

    Prier n’est pas toujours une entreprise facile, car nous rencontrons divers obstacles qui peuvent nous en écarter, ou bien nous pouvons en détourner le sens. « Dans le combat de la prière, nous avons à faire face, en nous-mêmes et autour de nous, à des conceptions erronées de la prière. Certains y voient une simple opération psychologique, d’autres un effort de concentration pour arriver au vide mental. Telles la codifient dans des attitudes et des paroles rituelles. Dans l’inconscient de beaucoup de chrétiens, (lire la suite)

  • La prière (4)

    Les formes de prière (suite)
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    La vie transformée en prière. D’où une autre forme de prière qui est l’offrande à Dieu de tout ce que nous faisons, transformant tout en prière, comme « le roi Midas, qui changeait en or tout ce qu’il touchait », ainsi que le fondateur de l’Opus Dei le faisait remarquer (lire la suite)