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Sacrements - Page 2

  • 18 septembre : l'Eglise

    810b8a057bac1ed8fec83c2a4c0368ed.jpgPar sa nature même l'Église est toujours réconciliatrice, transmettant aux autres le don qu'elle-même a reçu, le don d'avoir été pardonnée et rendue une avec Dieu. Elle le fait de différentes manières, mais spécialement au moyen des sacrements, en particulier de celui de la pénitence. Par ce sacrement consolateur elle conduit chaque fidèle en personne devant le Christ ; et le Christ lui-même, par le ministère de l'Église, accorde pardon, force et miséricorde. Par ce sacrement strictement personnel, le Christ continue à entrer en contact avec les hommes et les femmes de notre époque. Il restaure la plénitude là où il y avait division ; il communique la lumière là où règnent les ténèbres et donne une espérance et une joie que le monde ne pourrait donner. Par ce sacrement l'Église proclame devant le monde l'infinie richesse de la miséricorde de Dieu, cette miséricorde qui a rompu les barrières qui nous séparaient de Dieu et de chaque autre.

    Jean-Paul II, Discours à l'aéroport de Liverpool, 30 mai 1982.

     

  • 4 septembre :

    d119ad51fd374f97f66ec37864733990.jpgJe vous donne donc rendez-vous à la Sainte Table pour la Pentecôte. Il faut vous enfourner au confessionnal. Pauvre garçon ! C'est dur, mais enfin pas plus que pour les autres. Les camarades y sont passé. Pas de respect humain, Jacques Rivière !

    Paul Claudel, "Lettre à Jacques Rivière", 3 mars 1907, dans Toi, qui es-tu ? (Tu, qui es ?), Paris, 1941, p. 25.

  • 4 juillet : l'apport du bapteme

    cc57981488ae9da4b79db1425638e65b.jpgLe moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.

     
    P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.

     

  • 16 juin : les effets de nos bonnes actions et la confession

    medium_51.Reims.cathedrale.confessionnal2.jpgNos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages sur nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.

    Saint Augustin, Sermon 351, 6.

     

  • 10 juin : la Fete-Dieu

    72e046da7c4035547a78f7b45eed0199.jpgLors de la procession du Jeudi Saint, l'Eglise accompagne Jésus au mont des Oliviers:  l'Eglise orante éprouve le vif désir de veiller avec Jésus, de ne pas le laisser seul dans la nuit du monde, dans la nuit de la trahison, dans la nuit de l'indifférence d'un grand nombre de personnes. En la fête du Corpus Domini, nous reprenons cette procession, mais dans la joie de la Résurrection. Le Seigneur est ressuscité et il nous précède.

     Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 26 mai 2005.

  • 9 avril : les nouveaux baptises

    Les nouveaux baptisés sont libres, saints, justes, enfants de Dieu,medium_78.Montfort.veilleepascale.bapteme.jpg héritiers du Ciel, frères et cohéritiers du Christ, membres de son Corps, temples de Dieu, instrument de l'Esprit Saint (...). Ceux qui étaient prisonniers hier sont aujourd'hui des hommes libres et des citoyens de l'Église. Ceux qui étaient hier dans la honte du péché se trouvent maintenant dans l'assurance de la justice ; et non seulement libres mais saints.

    Saint Jean Chrysostome,  3, 5.

  • 5 avril : moyens de salut

    C'est toi, Maître tout-puissant, qui as créé l'univers pour la gloire de ton Nom,medium_7Sacrements.VanderWeyden.Triptyquedes7.jpg qui as donné aux hommes nourriture et boisson pour qu'ils en jouissent, afin qu'ils te rendent grâce. Mais nous, tu nous as gratifiés d'une nourriture et d'une boisson spirituelles et de la vie éternelle, par ton Serviteur. Avant tout, nous te rendons grâce parce que tu es puissant ; à toi la gloire pour les siècles.

    <em>Didaché</em>, ou Doctrine des douze apôtres (IIème s.).


  • 11 mars : bapteme et confirmation

    medium_51.Cezanne.fontsbaptismaux.BaptemeJesus.jpgIl est manifeste que, de même que la vie du corps exige la génération - par laquelle l'homme reçoit la vie - et la croissance - qui lui donne la plénitude - (...), de même, il convient également à la vie spirituelle qu'existent le baptême, qui est une génération spirituelle, et la confirmation, qui est une croissance spirituelle.

    Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique III, q. 73 a 1.

  • 15 février

    medium_Messe.jpgChaque fois que nous célébrons la Sainte Messe, nous disons, en baisnt l'Évangile : <em>Per evangelica dicta deleantur nostra delicta</em> ; que les paroles de l'Évangile effacent nos péchés. Les paroles de l'Évangile sont "un médicament pour la faiblesse de notre âme", comme dit saint Jean Chrysostome (<em>In Lazarum homiliae</em> 3, 1), "repas salutaire", comme l'écrit saint Augustin (<em>In Ioannis Evangelium tractatus</em> 7, 24), "aliment du matin et du soir", comme rappelle saint Basile le Grand (<em>In Hexameron</em> 8, 8).

     

    J. Ablewicz, <em>Vous serez mes témoins</em>, Paris, 1990, p. 76.



  • 13 février

     

    medium_Eucharistie.Benediction.jpeg

    Le sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Église vit et agit continuellement. Le sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de Dieu et s'achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d'apostolat de l'Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés.

    Code de droit canonique, canon 897.