Parmi les nombreux ouvrages parus à l’occasion du centenaire de la Loi du 9 décembre 1905 portant Séparation des Églises et de l’État, je voudrais signaler un livre un peu particulier qui a pour mérite de présenter la façon dont la séparation a été vécue sur le terrain, concrètement à Paris.
L’ouvrage, dû à Jacques Sévenet, est intitulé Les paroisses parisiennes devant la séparation des Églises et de l’État 1901-1908. Il a été publié chez Letouzey & Ané en novembre 2005, avec une préface de Valentine Zuber (lire la suite)
Histoire - Page 21
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Séparation et paroisses de Paris
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Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (1)
L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem
Finalité. (L'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem) a pour finalité : a) accroître parmi ses membres la pratique de la vie chrétienne, en fidélité absolue au Souverain Pontife, et d'après les enseignements de l'Église ; b) soutenir et aider les œuvres et les institutions cultuelles, caritatives, culturelles et sociales de l'Église catholique en Terre Sainte (lire la suite) -
Anniversaire de la mort de Jean-Paul II
1er anniversaire du décès de Jean-Paul II
Le 2 avril 2005, le pape Jean-Paul II s’éteignait après de longues souffrances et une vie entièrement consacrée à Dieu et à la mission qu’il lui avait confiée de gouverner son troupeau. Dès le rappel à Dieu du Pontife, de nombreux fidèles ont été convaincus de la sainteté de Jean-Paul II et se sont mis spontanément à le prier. Le jour de son enterrement, place Saint-Pierre,des groupes de pèlerins ont demandé qu’il soit déclaré saint sans tarder, santo subito.
Le pape Benoît XVI a ordonné que le procès en béatification et canonisation de son prédécesseur sur le Siège de Pierre soit ouvert. Il l’a été le 28 juin, dans la basilique Saint-Jean de Latran.
Depuis lors, Jean-Paul II porte le titre de Serviteur de Dieu.
Voici la prière qui peut être récitée pour obtenir de Dieu des faveurs, aussi biens spirituelles que matérielles, par son intercession :
PRIÈRE POUR LA DÉVOTION PRIVÉE AU SERVITEUR DE JEAN-PAUL II
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU
Ô Dieu, Père Très Miséricordieux qui, par l’intercession de notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils et de la bienheureuse Vierge Marie, sa Mère, as concédé à ton Serviteur Jean-Paul II, Servus Servorum Dei, la grâce d’être un Pasteur exemplaire au service de l’Église, de ses fidèles et de tous les hommes de bonne volonté, fais que je sache moi aussi répondre fidèlement aux exigences de la vocation chrétienne et convertir tous les instants et toutes les circonstances de ma vie en occasions de t’aimer et de servir le Royaume de notre Seigneur Jesus Christ. Daigne glorifier ton Serviteur Jean-Paul II, Servus Servorum Dei, et accorde-moi, par son intercession, la faveur que je te demande :… À toi, Père Tout-Puissant, à l’origine de l’univers et de l’homme, par Jésus-Christ, celui qui vit, Seigneur du Temps et de l’histoire, dans le Saint–Esprit qui sanctifie l’univers, louanges, honneur et gloire maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.
Conformément aux décrets du Pape Urbain VIII, nous déclarons que nous ne prétendons en aucune sorte anticiper le jugement de l’Église et que cette prière n’est pas destinée au culte public. -
Saint Walfroy
Saint Walfroy (VIème s.)
Je suis à Saint-Walfroy, ce qui me donne l’occasion de parler de ce saint.
Saint Walfroy, ou Wulfilaic, ou Wolf, ou Vulfe, est le seul « stylite » d’0ccident. Originaire de Lombardie, il avait entendu parler des vertus et de la sainteté de saint Martin qu’il prit comme modèle. Il se rendit à Limoges où Arédius, l'abbé du monastère de Saint Yrieix, le conduisit lui-même à Tours, (lire la suite) -
Les évêques américains et le Da Vinci Code
Les évêques américains et le Da Vinci Code
Selon api/usccb/be, le 9 mars dernier, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis d’Amérique a ouvert un site sur l’internet consacré au film « Da Vinci Code ». Il s’appelle (Jesus Decoded) ("Jésus décodé") (lire la suite) -
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Le dernier numéro de la Revue d’Histoire de l’Église de France 91 (2005), p. 407-412 publie deux recensions que j’ai rédigées de deux ouvrages récents sur la spiritualité de saint Louis-Marie Grignion de Montfort :
E. RICHIER, La pédagogie de sainteté de saint Louis-Marie Grignion de Montfort
P.-M. DESSUS de CÉROU, Une vraie dévotion à la Sainte Vierge selon saint Louis-Marie Grignion de Montfort (lire la suite) -
Livre
Voici un ouvrage qui donne un éclairage très intéressant
Jean-Pierre DELANNOY, Les religions au Parlement français. Du général de Gaulle (1958) à Valéry Giscard d’Estaing (1975), Paris, Éditions du Cerf, coll. « Histoire », 2005, 480 p.
Les années qui sont étudiées par l’auteur sont marquées par la crise algérienne et par les transformations de la société après mai 1968, qui voit triompher les réformes « libérales ». le fait religieux connaît une profonde mutation, parfaitement repérable dans les débattu Parlement. L’auteur a étudié les projets et propositions de loi, les projets de résolutions, les rapports et avis des commissions parlementaires permanentes et spéciales d’enquête et de contrôle, les débats en séances publiques, les questions écrites et orales, les déclarations de principe des groupes parlementaires et, pour l’Assemblée nationale, les professions de foi des candidats élus députés.
C’est dire l’ampleur du travail réalisé et son intérêt. « Pour le Parlement législateur, souligne l’auteur, la fin de la reconnaissance légale n’a jamais signifié la fin de la connaissance du fait religieux. En revanche, il est vrai que le mouvement des idées et des comportements sociaux crée une certaine prisée distance entre la société française et les éléments religieux, essentiellement catholiques, de sa tradition culturelle et juridique. L’activité parlementaire, par sa continuité et par la variété de ses champs et de ses procédures, est un lieu privilégié d’observation de ce processus ».
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Une bénédiction de Paris et de la France
Mes frères et sœurs, c’est de cet endroit que le Seigneur, le Christ lui-même, bénit toujours votre cité, bénit Paris et la France. Pour exprimer, pour vivre ensemble ce moment solennel, je vais vous offrir maintenant la liturgie d’une bénédiction papale.
Je vous profondément reconnaissant pour ce moment que vous avez passé unis dans la prière avec le pape et je répète à vous tous que je reste lié d’une manière toute spéciale à vous tous, à Paris, à la France, à l’Église dans votre pays. Et je recommande à vos prières,spécialement ici dans ce sanctuaire privilégié, l’Église, le monde. Et maintenant recevez la bénédiction.
C’est une bénédiction de vous tous, et de Paris entier.
C’est en ces termes que le pape Jean-Paul II s’est exprimé, d’une manière improvisée, en sortant de la basilique du Sacré Cœur de Montmartre, où il s’était rendu le 1er juin 1980, après la réunion mémorable avec les jeunes au Parc des Princes. Avant de quitter le stade, il avait déclaré aux jeunes : « Il est minuit et on m’attend à 11h à Montmartre. Alors qu’est-ce que les gens vont dire ? Ils vont dire : les jeunes ont dévoré le pape ! » -
L'Annonciation
L’Annonciation
« Et le verbe s’est fait chair » (Jean 1, 14). Dès que la Vierge Marie prononce son fiat, « qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1, 38), par lequel elle accepte la Volonté de Dieu, aussi extraordinaire et déroutante soit-elle, dès cet instant « le Verbe s’est fait chair » dans son sein immaculé.
« Que de grâce dans cette scène de l’Annonciation. Marie se recueille en prière… — combien de fois n’avons-nous pas médité cela ! Elle utilise ses cinq sens et toutes ses facultés pour parler à Dieu. Et c’est dans la prière qu’elle apprend la Volonté divine ; et par la prière elle en fait la vie de sa vie : n’oublie pas l’exemple de la Sainte Vierge » (st Josémaria, Sillon, n°481).
Et le Verbe est devenu chair « et a habité parmi nous » (Jean 1, 14). Ou bien « il a dressé sa tente » parmi nous, par allusion à la tente dressée par Moïse dans le désert, que la nuée vint couvrir tandis que la gloire de Dieu la remplissait (cf. Exode 40, 34), Dieu venant ainsi habiter au milieu de son peuple. Tant il est vrai — même si c’est bien surprenant — que Dieu trouve ses « délices parmi les enfants des hommes » (Proverbes 8, 31).
L’Esprit Saint a recouvert Marie de son ombre (l’a « obombrée ») et Marie est devenue la nouvelle tente de Dieu, désormais présent parmi les hommes à jamais : « Et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20).
Il « est venu chez les siens » (Jean 1, 11). Jésus devait déclarer au soir de sa vie sur terre : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; vous, je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 15, 15). En vérité, « vous êtes concitoyens des saints et membres de la famille de Dieu » (Éphésiens 2, 19).
« Il est venu parmi les siens et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1, 11). Dieu merci, tous ne se sont pas fermés à l’Amour de Dieu, tous n’ont pas réagi stupidement comme les serviteurs de la parabole : « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous » (Luc 19, 14). Mais ce cri de rejet continue de retentir de nos jours…
Cependant, « à ceux qui l’ont reçu il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1, 12). Nous avons là le fondement de toute la vie dans le Christ. Le Seigneur est le frère aîné, le « premier-né parmi beaucoup de frères » (Romains 8, 29). Par le baptême, nous sommes devenus fils dans le Fils.
Nous ne pouvons pas trouver de point d’ancrage plus solide. Nous sommes devenus enfants de Dieu, ou redevenus tels, car l’homme l’était avant le péché originel d’Adam et Ève. Saint Jean ne cesse de s’émerveiller de cette réalité sur laquelle il revient : « Voyez quel grand amour nous a témoigné le Père, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, ce que nous sommes. […] Mes bien-aimés, nous sommes dès à présent enfants de Dieu » (1 Jean 3, 1-2).
Par Marie, nous avons obtenu l’accès à Dieu, d’abord à Jésus et par lui au Père, de qui nous recevons l’Esprit Saint. Par son empressement à entrer dans les plans de Dieu, la Sainte Vierge est fille de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Épouse de Dieu le Saint-Esprit. Elle est pour nous le chemin royal qui conduit à chacune des trois Personnes divines ; celle qui mieux que quiconque peut nous aider à les fréquenter, les découvrir et les aimer.
Et puisque toutes les grâces nous arrivent par elle, il est bon de se tourner fréquemment vers elle pour obtenir les faveurs célestes dont nous avons besoin pour mener une vie cohérente avec la foi que nous professons et pour en témoigner sans relâche dans notre existence quotidienne. -
Le Vocabulaire de l'Histoire
Je signale un ouvrage passionnant pour tous ceux qui aiment l’Histoire :
Yves TISSIER, Le Vocabulaire de l’Histoire, publié chez Vuibert en 2005. Avec 963 pages, c’est une mine de renseignements très précis sur toutes les époques de l’Histoire, sur les cinq continents. L’auteur, autodidacte, a accumulé un savoir encyclopédique qui force l’admiration.
Contenant 5500 entrées, classées par ordre alphabétique, l’ouvrage présente, le cas échéant, les différents sens d’un même mot, présentés dans un ordre diachronique.
On trouvera aussi dans ce livre de nombreuses expressions historiques, les personnages de l’histoire ou de la mythologie dont le nom est passé dans la langue française, et bien d’autres informations.
Bref, un ouvrage dont on ne peut plus se passer.